Drêche qui peut !
Embarquez à bord de la Drêcherie, pour un artisanat alimentaire de proximité, brut, local et circulaire !
Dans « Drêcherie », il y a « drêche »
Quand un brasseur brasse, il utilise des céréales maltées pour fabriquer deux produits : la bière, à partir des sucres, et la drêche, qui contient les fibres et les protéines des céréales. Historiquement, la drêche n’est pas un problème : elle est cédée aux industries de la nutrition animale, offerte aux éleveurs du coin, compostée sur place...
Mais en ville, pas de vaches ni de cochons, la place est coûteuse et limitée, et la logistique complexe. Alors trouver quoi faire avec leur drêche devient un vrai casse-tête pour les brasseurs urbains. Pourtant, c’est un produit alimentaire très avantageux : fabriqué localement, riche en fibres et source de protéines, on a tout intérêt à l’intégrer dans notre alimentation !
Des produits sains, et anti gaspi !
Elsa découvre la drêche, son odeur ultra-gourmande, et ses intérêts lors d’un stage de brassage. Elle commence donc à développer des prototypes sous forme de croustillants bâtonnets apéritifs : après 9 mois de recherche et développement, les Brewsticks étaient nés !
Elaborés à partir de drêche de brasserie artisanale et d’ingrédients le plus bruts et locaux possibles, les Brewsticks sont sans additifs, peu salés, riches en fibres et source de protéines. Ils se déclinent en 4 saveurs régulières, et sont commercialisés dans 7 caves et bars à bières parisiens.
Au total, nous produisons 15 kilos de Brewsticks par mois, dont l'intégralité sont vendus avant même d'être fabriqués. Parallèlement, nous avons reçu une trentaine de demandes de commercialisation et de distribution supplémentaires. Nous devons donc passer à la vitesse supérieure !
Mais la configuration actuelle de l'atelier ne nous permet pas de répondre aux nouvelles demandes, et le procédé de production entièrement manuel ne permet ni de produire suffisamment, ni au projet d’être rentable. Une seule solution : déménager, augmenter la surface de cuisson et mécaniser !
En 2019, un atelier collaboratif à la Brasserie de l'Être
A l’occasion de la modernisation de la Brasserie de l’Être, les brasseurs vont supprimer la chambre de refermentation et gagner un peu de place. Ils nous ont proposé de nous sous-louer une partie de cet espace pour que nous aménagions notre atelier chez eux, au rez-de-chaussée, et à la source de la drêche.
Pour concrétiser notre installation, nous avons décidé de lancer une campagne de financement participatif, indispensable pour financer ce que nous ne pouvons pas financer via un crédit-bail ou d’autres outils de financement « classiques ».
Le concept : un atelier mutualisé
Notre nouvel atelier nous permettra de développer des boucles de flux de matière, et d'explorer à termes l'utilisation d'autres produits du brassagee, comme les farines de malt, les levures...
C’est ce qu’on appelle, en écologie industrielle et territoriale, une symbiose micro-industrielle : en réintroduisant des matières inutilisées dans les procédés de production, on boucle la boucle, on réduit les déchets, et on crée de la valeur localement !
Un déménagement prévu pour avril 2019
Les travaux de notre atelier de production commenceront dès avril. Les premiers équipements (nouveaux fours, pétrin plus grand, machine à biscuits...) arriveront au début de l’été, pile dans les temps pour tester le four à pain et faire quelques pizzas à la drêche, on espère à l’occasion de la Paris Beer Week ! L'activité de boulangerie pourra alors commencer. La machine à Brewsticks arrivera elle entre la mi-juin et la mi-juillet, l’été sera consacré au rodage de la production de Brewsticks, pour un lancement officiel des Brewsticks en septembre 2019.
A quoi va servir l'argent de la campagne ?
L’enveloppe globale du projet est estimée à 120 000€. Nous allons apporter 30 000€ de fonds propres, contracter un crédit bail de 40 000€ auprès de notre banque, et nous sollicitons environ 20 000€ de subventions. Nous vous sollicitons pour financer la totalité des travaux d'aménagement:
- Avec 8 000€, nous posons les cloisons et le faux plafond lessivables
- Avec 13 000€, nous installons le système de ventilation
- Avec 18 000€, nous nous occupons de la réfection du sol
- Avec 30 000€, nous achetons le petit matériel de cuisine professionnelle
Pourquoi passer par Blue Bees
Nous avons choisi de faire entrer notre projet dans la communauté Blue Bees pour deux raisons principales :
- Il s'agit d'une des rares plateformes entièrement dédiées au financement d'initiatives qui participent de la transition agricole, écologique et solidaire, plus que jamais nécessaire.
- Nous sommes nous-mêmes devenus membres de Blue Bees à l'occasion de la compagne de prêt de la Brasserie de l'Être, qui nous a permis de découvrir une communauté d'acteurs engagés et de projets enthousiasmants, portés par des valeurs avec lesquelles nous nous sentons complètement en phase.
A propos des contreparties
Parmi les contreparties que nous vous proposons, vous retrouverez évidemment du pain et des Brewsticks, plus faciles à envoyer et de plus longue conservation que le pain ! Nous ferons une édition limitée à l'occasion de l'inauguration, avec des ingrédients de saison et une couleur atypique : le bleu.
Vous trouverez également deux objets que nous sommes fiers de vous proposer :
- Un porte-clefs limonadier de la Maison Cartailler-Deluc, maison de coutellerie de Thiers. Edition spéciale marquée à l'acide, il est équipé d'un canif, d'un décapsuleur, et d'un tire-bouchon. Fabrication 100% française, 100% inox.
- Une gourde 600 ml climatiquement neutre, sans plastique, fabrication berlino-italienne : la SoulBottle, déclinée pour l'occasion aux couleurs de Brewsticks. Le plus qui nous a fait craquer ? Elle sera l'allié parfait de vos étés et de vos fins de soirée : fabriquée en verre robuste et inerte, c'est le matériau idéal pour un dernière ou premiere bière à emporter, en demi ou en pinte. Sur chaque SoulBottle, 1€ est reversé à des projets d'accès à l'eau potable, dans les pays où elle n'est pas disponible.
Pour une des contreparties, nous nous sommes mis de mèche avec notre voisin Nicolas Strohl de Superbières. Caviste situé tout près de la Brasserie de l'Être, Nicolas fait également partie du duo de rock Get Out To Die, et est aussi brasseur un peu plus qu'amateur : clin d'oeil à son groupe, il a créé la Get Out To Rye, une IPA aux malts de seigle que vous risquez d'adorer. Pour l'accompagner, nous vous proposons une édition exclusive des Brewsticks, fabriqués avec de la drêche de Get Out To Rye et relevés au chipotle. Parce qu'à part la musique et plein d'autres choses, Nicolas et son binôme musicien Matt partagent une passion commune pour cette merveilleuse épice d'origine mexicaine !
Pour celles et ceux qui aiment mettre la main à la pâte, nous proposons deux ateliers, avec un focus bière, ou un focus drêche : les mains dans la drêche ! Pour l'atelier focus bière, nous sommes particulièrement heureux de pouvoir compter sur la brasserie Outland (94), où se dérouleront les ateliers encadrés par Alain : merci à eux.
Pour les professionnels qui souhaiteraient s'essayer aux Brewsticks, et pour ceux qui ont déjà essayé et validé, nous avons imaginé deux contreparties "spéciales cavistes" : Crash test, et In drêche we trust.
Vous préférez le vrac ? Les Brewsticks sont actuellement disponibles exclusivement en sachet : ça n'est pas très zéro déchet et travailler sur un emballage en phase avec nos valeurs sera très vite une priorité. En attendant, nous avons déjà intégré une contrepartie spéciale en vrac.
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