Pas d'arbres sans pépinière : soutenons Roland !
Sauvons nos pépiniéristes ! La France a mis la charrue avant les bœufs en voulant planter des arbres sans être en capacité de les produire…
Planter des arbres c’est bien, mais il faut d’abord les produire !
Je suis Roland, pépiniériste depuis 2017, installé en Haute-Loire à Malrevers, petit village de montagne auvergnat, pays de la pomme par excellence. En occitan, on appelle d’ailleurs les habitants de mon coin les « Manza Farçou » : les mangeurs de compote.
Ce passé tourné vers la culture d’arbres fruitiers me passionne et m’a donné envie de m’installer pour contribuer à la sauvegarde d’un patrimoine végétal et d’un savoir-faire si précieux. J’ai nommé ma pépinière « Le jardin du Bel Arbre » en référence à une variété de pommier ancien qui était un emblème à l’époque.
Mais aujourd’hui je suis en grande difficulté face à la demande croissante de particuliers, d’associations et de collectivités qui souhaitent tous se fournir massivement en plants d’arbres que je ne suis pas en mesure de produire faute de moyens !
Planter des arbres est un enjeu majeur pour l’avenir afin de contenir le climat et maintenir une biodiversité aussi riche que résiliente. Les pépiniéristes français ont besoin que la filière soit soutenue.
Le pépiniériste : gardien de la diversité végétale
J’ai grandi entouré de nature. Dès mon plus jeune âge, je me suis passionné pour les végétaux.
C’est lors de ma formation professionnelle que j’ai rencontré un professeur incroyable qui m’a transmis son savoir. J’ai alors compris que la biodiversité végétale était un élément capital pour le maintien d’une planète vivante.
Sur ma pépinière, je privilégie les méthodes agro-écologiques :
- engrais verts attirant les insectes pollinisateurs (abeilles sauvages et domestiques, papillons...)
- fauchage tardif pour préserver la biodiversité
- lutte naturelle contre les campagnols par leurs prédateurs (renard, rapaces, chats...)
- récupération des pots plastiques pour ré-utilisation
- Aucun produit chimique de synthèse (désherbant, fongicides, insecticides, engrais chimiques...)
Sans pépiniériste, il y a un appauvrissement dans le choix des végétaux que nous plantons et fatalement un appauvrissement de la biodiversité.
C’est un problème majeur que l’Etat français sous-estime. Aujourd’hui, nous en arrivons à devoir acheter des arbres aux pays européen pour satisfaire la demande croissante ! C’est un non-sens écologique alors qu’au contraire, il faudrait promouvoir les essences locales et rustiques adaptées à chaque territoire.
Beaucoup de demandes, mais je n'ai pas les moyens d'y répondre !
Depuis la création de la pépinière « Le jardin du Bel arbre » la demande ne désemplie pas et je croule sous les sollicitations auxquelles je ne peux pas répondre.
90% de ma clientèle sont des particuliers, la demande des professionnels augmente, c’est d’ailleurs dans ce type de clientèle qu’il m’a manqué près de 1500 arbres fruitiers à l’automne 2021, alors que j’avais déjà augmenté la production de 30% en 2021.
Le temps pour faire un arbre scion est de 1 an, 1 arbre en demi tige : 3 ans, les délais sont longs et c’est pour cela que se développer sans soutien financier est difficile. Les pénuries de 2021 ont d'ailleurs fait diminué mon chiffre d’affaires de 15%
Je produis actuellement 1000 arbres fruitiers par an et autant de plants d’ornements pour 300 variétés différentes. Mon besoin est d’augmenter par trois cette production et surtout de développer la production de végétaux locaux pour obtenir le label « Végétal local ».
Mon projet : acheter mon terrain, du matériel et créer un emploi supplémentaire
Pour augmenter ma capacité de production j'ai besoin :
- d’abord de faire l’acquisition du terrain sur lequel je fais pousser mes plants d’arbres ainsi qu’une serre pour produire mes semis et obtenir le label végétal local.
- Pour gagner en efficacité je rêverai de me munir d’une planteuse, d’une arracheuse et d’un nouveau camion qui me permettrait de faire mes livraisons dans la région.
- Enfin, avec un peu de trésorerie, je pourrai avoir un employé pour transmettre mes compétences et pour que celui-ci puisse me seconder à la pépinière.
- Je voudrais aussi créer des ateliers de formation pour tous ceux qui veulent apprendre à reconnaitre les végétaux, faire des greffes, des boutures et des semis…tous ces savoirs-faire essentiels qui sont en train de disparaitre.
Concrètement, à quoi va servir l'argent récolté ?
- Avec 2000 € : Je pourrai mieux m’outiller en achetant une planteuse ou une arracheuse
- Avec 5000 € : Je pourrai acheter une serre professionnelle
- Avec 10 000 € : Je pourrai acheter un terrain pour produire davantage de plants d’arbres, de fruitiers et d’arbustes
- Avec 20 000 € : Je pourrai acheter un camion pour livrer les plants à mes clients
- Avec 30 000 € : j’améliore ma trésorerie et j’embauche un saisonnier que je formerai sur la greffe.
Pourquoi j'ai choisi le financement participatif ?
Je suis passionné par mon métier mais aujourd’hui je me retrouve dans une situation financière très dangereuse qui m’amène au bord du renoncement.
Le paradoxe c’est que je ne suis pas en peine pour trouver des clients ! Je manque seulement de moyens pour le faire…
J’ai choisi Bluebees car je crois en la solidarité humaine et parce que c’est la seule plateforme qui correspond mes valeurs.
De bonnes raisons de croire en notre projet
- Soutenir une filière essentielle pour contenir le climat et maintenir une biodiversité végétale riche et résiliente
- Promouvoir le végétal local pour lutter contre l’homogénéisation du vivant
- Maintenir des savoirs faire ancestraux
- Créer de l’emploi local
En savoir plus sur mon parcours
Roland Fournel
- 1990-1996 : CAP, BEP, BTA, BTS Jardin et Espace vert
- 2000-2016 : Employé dans des pépinières partout en France
- 2017 : Création de la pépinière « Le jardin du Bel Arbre »
Restons en contact !
Le Riou 43 500 Malrevers
N° de téléphone : 06 82 56 89 76
Nous sommes dans La Strada !
Le magazine local trimestriel La Strada, nous fait l'honneur de publier 2 pages sur notre pépinière ! Quelle joie. Un grand merci à Joëlle, la rédactrice en chef pour sa confiance.
Pour lire l'article, suivez ce lien
La presse parle de nous !
L'Eveil de la Haute-Loire parle de nous ! Dans un article paru le 11 mars que vous pouvez retrouver en cliquant ici.
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