Ensemble, déménageons les cultures, c'est bon pour notre futur!
Après trois ans de maraichage Biologique sur la commune de Donnezac, j’ai décidé de changer de site. Pourquoi ? Pour laisser au gibier l’espace qui lui est dû et pouvoir produire sans avoir de dégâts permanents.
Du maraîchage au-delà des normes bio
Je m’appelle Laurence, je pratique le maraîchage biologique diversifié depuis janvier 2018. J’ai repris deux hectares en fermage situé à 15 km de chez moi (Saint-Mariens, Gironde). J’ai décidé d’avoir des pratiques respectueuses de la biodiversité, je vais donc au-delà des mesures acceptées par le Label BIO.
De la vente en circuit court uniquement
Après un tatonnement commercial, j’ai maintenant une base solide de commercialisation qui est compatible avec le temps de production.
- 70% de la production est vendue par l’intermédiaire du réseau « La ruche qui dit oui » avec 10 ruches livrées
- 25% de la production est vendue en AMAP ou à des adhérents particuliers
- 5% de la production est vendue à des particuliers ou épiceries locales (Comptoir Local)
Objectif 1 : ouvrir la ferme au public
Après plusieurs années passées dans le milieu associatif au service de la jeunesse, j’ai souhaité revenir au cœur de ce qui m’anime : la nature. A 45 ans, j’ai ainsi retrouvé toute ma liberté d’action et me suis engagée dans le maraichage biologique avec l’envie de pouvoir partager ma passion au sein de ma ferme.
Jusqu’à présent j’ai surtout développé mes compétences en maraichage et je souhaite maintenant ouvrir la ferme au public pour développer la vente sur place et des activités pédagogiques.
Au-delà des légumes classiques, je cherche à cultiver des produits plus originaux (patates douces de différentes couleurs, des pommes de terres violettes, Rhubarbe...). Je produis également des plants pour ma production personnelle et pour la vente aux particuliers.
Objectif 2 : rapprocher la ferme de chez moi
La ferme est située au lieu dit les petit Cassais, à DONNEZAC, au milieu d’un massif forestier. Sa situation préservée des pollutions est une contrainte concernant les attaques de gibiers. Mon projet actuel, suite à des dégâts importants pendant trois années consécutives, est de déménager mon site de production à Civrac de Blaye au lieu dit Chapeau. J’ai la possibilité d’acquérir 2 ha de terres, situés dans un hameau sur un territoire agricole riche en prairie à vaches et chevaux, ponctuée de zones boisées.
La parcelle possède une canalisation d’irrigation collective ce qui présente un avantage non négligeable pour la pratique du maraîchage.
L’idée opérationnelle :
- Clôturer l’intégralité du site pour se préserver de toutes intrusions potentielle de gibier (matériel Gallagher)
- Faire installer une sortie d’eau raccordée à la canalisation existante
- Replanter les quelques arbres fruitiers qui ont survécu aux chevreuils et en planter d’autres
- Faire repartir la production sur le nouveau site dès le mois de décembre
Dégats causés sur la ferme actuelle par les sangliers et chevreuils
L’idéologie :
- Laisser les espaces naturels aux animaux sauvages plutôt que de les combattre.
- Créer des synergies avec mes partenaires par la mutualisation de matériel et l’entraide, alléger les temps de ventes et de livraisons.
- Regrouper le lieu d’habitation et de production afin d’avoir de la cohérence d’un point de vue écologique (plus de carburant dépenser chaque jour pour les déplacements) et développer la vente à la ferme.
- Avoir 80% de mes partenaires à mois de 25 km
Je travaille en partenariat avec :
- Le Jardin en équilibre, maraîchère BIO, afin de mutualiser les commandes de plants ou de matériel ainsi que pour s’entraider lors de chantiers de plantation (ex : poireaux)
- La ferme de Laruscade, productrice BIO de poulets, cochons, moutons pour les ventes à la ferme ;
- Le foin dans les bottes, productrice BIO de fromage de chèvre, pour la mutualisation des livraisons avec un objectif de partage des temps de commercialisation et animation à la ferme..
L’objectif est d’intensifier ces partenariats pour que chacun puisse vivre sereinement de son activité et partager sa passion avec le public. Je souhaite développer la vente à la ferme.
A quoi serviront les dons collectés
- Avec 2 800€ : je peux clôturer l’ensemble de la parcelle contre le gros gibier
- Avec 4 300€ : je peux en plus installer une vanne de sortie pour l’irrigation
- Avec 5 100€ : je peux également replanter le verger
- Avec 10 000 € : je peux installer l'eau potable, l'électricité et vous accueillir pour des activités pédagogiques.
Pourquoi avoir choisi le financement participatif ?
J’ai la conviction que ce que je fais est cohérent. Je travaille seule sur la ferme et j’investis tout mon temps à la réussite de ce projet personnel et d’utilité sociale. Cette année, les pertes de récoltes liées au gibiers s'élèvent à plus de 9000 (dégats comptés sur patates douces, courges, choux, salades. C'est pourquoi, j’ai besoin d’un appui extérieur pour poursuivre mon activité et mesurer le soutien du public à cet engagement dans l’agriculture biologique et le développement local.
4 bonnes raisons de soutenir mes projets
- Parce que la ferme a montré en trois ans qu’elle était capable de produire, de créer du lien et de s’investir sur son territoire
- Parce que vous participez à la pérenité d'une initiative agricole locale en agriculture biologique
- Parce que vous favorisez le maintien d’une agriculture paysanne et familiale
- Parce que vous voulez que le territoire nord gironde soit vivant, emprunt d'une agriculture qui préserve son environnement et qui soit compatible avec ses habitants
A propos de Laurence Moutier
Si la curiosité vous anime vous pouvez lire la suite mais en résumé je suis ici bas pour être au service des personnes vulnérables, protéger de mon mieux notre terre et partager ma passion de la nature.
- 2018 à aujourd’hui : Maraicher bio à Donnezac
- 2016 : MASTER 1 en FOAD, Responsabilité des établissements éducatifs, Université de Lorient
- 2008 à 2017 : Formateur de formation alternée en Maison Familiale et Rurale, Les Eglisottes
- Enseignement et accompagnement éducatif des jeunes en formation niveau 4ème à Terminale. Biologie, écologie, agronomie, sauvetage secourisme du travail. Formation adulte : Pratique conduite du tracteur
- 2005 à 2008 : ADAPEI de la Gironde, Educateur technique à l’IME de Blaye auprès des adolescents déficients intellectuels, accompagnement éducatif, préformation agricole et entretien des espaces verts
- 2003 à 2005 : ADAPEI de la Gironde, Moniteur d’atelier à l’ESAT de Braud et Saint Louis auprès de groupe d’adulte déficients intellectuels. Atelier horticulture, viticulture, espaces verts, conditionnement
- 2002-2003 : Diplôme universitaire de Gestion des entreprises agroalimentaires et services en milieu Rural Université de Montesquieu,
- 1995-2002 : Ouvrier viticole tractoriste dans différentes propriétés viticoles
- 1992 : BTS VITI-Oeno, Lycée agricole de Blanquefort
Pour m’écrire :
Laurence Moutier
5, au sable fin,
33620 Saint Mariens
Tel : 06 81 55 50 86
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