Transformez la ferme familiale en tiers-lieu paysan

ANNONCE DE CAMPAGNE : 22/05/2020

Avec plus de 16 000€, nous sommes déjà à 200% de nos objectifs de campagne. Nous étions loin de nous douter que vous alliez nous soutenir à cette hauteur là : Merci !

Avec cette somme nous avons sécurisé notre programme 2020/2021 : deux cabanes - une collective et une plus petite au coeur de la nature - ainsi qu'une partie de notre système de récupération d’eau. 

Durant les derniers jours de la campagne nous souhaitons prendre de l’avance sur la saison 2021/2022 et débuter le financement de notre “fablab rural”. 

A partir de 18 000€, tout don supplémentaire sera investi en outils pour nous permettre de repenser et se réapproprier les techniques paysannes et ainsi franchir une nouvelle étape du programme de transformation de la ferme.

 

Le Projet en 2 minutes. 

La crise qui nous frappe en ce moment met en évidence la fragilité de nos écosystèmes, notamment autour de l'autonomie alimentaire. 

Une partie de la  solution réside dans des fermes de petites tailles, autonomes, résilientes, avec des activités multiples, capables de redynamiser des territoires.

La Martinière est une ferme familiale convaincue par ce futur souhaitable, soutenez-nous et participez à sa transformation en tiers-lieu paysan. 

 

 

Comment tout a commencé ?

Depuis le début la ferme de la Martinière créée par Françoise et François, dans la famille depuis maintenant deux générations, n’a pas été conçue uniquement comme une ferme mais comme un espace ouvert aux pratiques et aux expérimentations.

 

Si elle propose du vin en bio et des cochons élevés en plein air, elle a été tour à tour  : une ferme pédagogique, un espace de portes ouvertes avec des producteurs fermiers, un endroit de collaboration avec des écoles d’agriculture, un lieu de polyculture avec l’installation de maraichers en bio, etc.

 

De son côté, Samuel - leur fils - travaille successivement dans plusieurs projets autour des valeurs de l’économie sociale et solidaire, et des communs (ticket for change il y a quelques années, ouishare aujourd'hui).

Depuis 5 ans, il travaille avec ses parents à la réinvention de la ferme et fédère tout un écosystème autour du lieu : designers, architectes, ONG, amoureux des territoires, militants du numérique et des communs, etc.

De cette réunion entre deux mondes sont nés un site internet comme un manifeste de ce que nous pouvons proposer, et une association réunissant toutes les personnes souhaitant vivre et oeuvrer autour de la ferme: le “Collectif la Farme”.

 

 

Pourquoi un tiers-lieu paysan ?

La crise que nous vivons actuellement est le moment idéal pour accélérer cette transformation.

D'abord parce que la ferme est en danger : la crise économique nous frappe de plein fouet et nous voulons la sauver.

Mais surtout parce que le sursaut collectif qui, aujourd'hui, amène une bonne partie de la planète à se questionner sur ses pratiques, est un tremplin extraordinaire pour envisager et construire le futur que nous aurons choisi.

 

Vous le savez certainement, mais le modèle de la ferme traditionnelle est un modèle qui subit. Et qui ne permet pas de vivre. Et ce bien que nous pratiquions la vente directe, que nous soyons en polyculture, que nous accueillions du public !

Nous voulons passer à un modèle qui agit.

 

 

Avec François, Françoise et le collectif, nous sommes convaincus que la ferme dans les prochaines décennies doit pouvoir rassembler : 

• Une partie nourricière avec toutes les expérimentations et les techniques autour de la permaculture qui sont aujourd’hui testées sur place.
• Un espace d’apprentissage et de formation pour, “reconnecter les urbains à la terre”, comme le répète François. 
• Un espace d’expérimentation des techniques et des pratiques autonomes  : habitat léger en réemploi, transformation d’outils de la ferme par des designers, systèmes de traitement des eaux et gestion des énergies renouvelables ou vers des solutions basse consommation, conception lowtech, etc.
• Un espace permettant de redynamiser le territoire en créant des liens forts entre élus, citoyens, producteurs et acteurs locaux, afin de tisser des circuits courts résilients. 
• Un espace de création de communs grâce à la documentation de toutes les expérimentations ayant lieu sur la ferme pour permettre à d’autres de s’en saisir et de les tester, à leur tour, sur d’autres territoires. 

 

 

Comment nous envisageons ces trois prochaines années?

 

 

Comment nous aider pour la première phase 2020/2021 ?

Nous vous sollicitons pour cette première étape afin de financer la construction d’une première cabane permettant d’accueillir une dizaine de personnes.

La première cabane construite sera un hébergement collectif, proche de la ferme. Elle est conçue et sera construite par les architectes et designers du collectif La Farme pour pouvoir permettre au public de venir du printemps à l'automne. 

Si vous êtes intéressés, nous avons détaillé la cabane avec photos et schémas dans ce document. 

 

Ce qu’on a déjà fait pour la cabane

En novembre 2019, sur quatre jours, nous nous sommes réunis avec des designers, des architectes, et des passionés des lowtechs pour penser ensemble à quoi pourrait ressembler un écosystème de cabanes sur le site.

 

Les prochaines étapes du chantier

Nous avions prévu de faire trois chantiers participatifs. Le premier au mois de mai et le second en juillet. 

• Le premier pour la réalisation du plancher et de la toiture: mise hors d’eau de la cabane.
• Le second pour la réalisation des douches, et de toilettes sèches.
• Le troisième pour le cloisonnement de l’habitacle de la cabane, le poêle de masse et l’aménagement intérieur.

 

Avec les derniers évènements, nous sommes plutôt sur une ouverture au printemps 2021. Les travaux auront lieu en fonction des prochains mois.

 

Pourquoi un crowdfunding ? 

Notre but est de pouvoir accélérer sur l’année 2020-2021 un processus long de plusieurs années. 

Nous avons besoin de votre solidarité pour la transition vers ce modèle de tiers-lieu paysan.

 

Le coût réel de ces chantiers pour l’année 2020/2021, en payant à minima les différentes personnes, est estimé à 36 600€. 

Bien sûr nous cherchons au maximum à nous autofinancer, et beaucoup de personnes ont déjà contribué et sont prêtes à donner de leur temps pour que ce projet existe, mais nous avons atteint nos limites financières et nous avons besoin de vous pour les prochaines étapes. 

 

A quoi va nous servir le montant collecté ?

 

AVEC 8000€

Avec  8000€, on finance l’étape clef du tiers-lieu paysan, la première cabane pour vous accueillir dans les prochaines années (capacité d'accueil de 10 personnes environ).

Ces 8000€ financent les matériaux pour la cabane + douches solaires + toilettes sèches.

 

 

AVEC 13 000€

Si notre montant est atteint, avec 5 000€ en plus nous lançons la création et construction d’un second habitat léger : une  “cabane d’acclimatation”.

Plus petite, pour 4 personnes, située dans les hauteurs de la ferme, elle permettra de  débuter le parcours “reconnecter les urbains à la terre” avec une année d’avance par rapport aux différentes étapes de notre développement pour devenir un véritable tiers-lieu.

 

 

AVEC 18 000€

Avec 5 000€ en plus, vous pouvez nous aider à faire exister un travail entamé en octobre 2018 avec Marc Grollimund, formateur en permaculture au Bec Hellouin. 

Ces 5 000€ supplémentaires nous aideront à  pallier les manques de la ferme en eau de deux façons. 

Premièrement, en équipant tous les bâtiments d’un système de récupération d’eau de pluie à base de citernes.

Deuxièmement, en lançant la construction d’un étang pour alimenter l’espace en permaculture, en récupérant les eaux collinaires du pré attenant à la cabane collective. 

Retrouvez ici le compte-rendu de l'étude de transformation de la ferme suivant les principes de la permaculture proposée par Marc Grollimund.

 

Le collectif “La Farme”

 

François Chabré

Fils et petit-fils de paysan, j’ai grandi dans un village voisin avant de reprendre la ferme de mes beaux-parents pour y réimplanter de la vigne, puis de l’élevage de cochons en plein air depuis 2010. Après m’être beaucoup investi dans le territoire local, je cherche à faire de la ferme un lieu pour incarner ce que j’ai toujours porté, des valeurs collectives, une vision du faire et de l’être ensemble. 

 

Françoise Blanchard

Fille et petite-fille de paysans, je vis aujourd’hui dans la ferme de ma naissance. Infirmière de profession, je me suis formée à la fois sur les méthodes de permaculture, sur une certaine idée de l’accueil et du lien. A la retraite depuis le mois de Mars 2020, je compte mettre une partie de mon temps pour l’accueil du public et la transformation de l’espace nourricier. 

 

Samuel Chabré

Enfant de la ferme, j’ai longtemps grandi entre plusieurs villes et plusieurs lieux tiers comme autant d’exemples d’une autre façon d’habiter le monde. 

J’oeuvre aujourd’hui dans plusieurs collectifs au service de cette transformation des hommes et des territoires. 

 (Dans le collectif je pose le cadre d’expérimentation, je fédère personnes, organisations et bonnes volontés autour de la ferme) 

Camille Duchemin

Originaire de Dijon, c’est dans le sud ouest de la France que j’ai grandi. Très vite plongée dans une vie urbaine et accélérée au coeur des métropoles, j’ai rapidement ressenti le besoin de comprendre et de m’engager auprès de celles et ceux qui produisent et bâtissent nos territoires résilients pour demain. 

(Mes engagements au sein du collectif : mettre à profit mes compétences en approche holistique du territoire et en éducation populaire.)

 

Tom Hebrard

Je travaille sur les enjeux de la réappropriation et de la compréhension des techniques, et de l’imaginaire écologique. Les projets que je conduis mobilisent art, design et enseignement pour leurs capacités à mobiliser et donner à réfléchir; à agir et à transmettre. J’ai participé à la création de plusieurs tiers-lieux (Ecole Boulle, Villette Makerz, Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Versailles).

(Mes engagements au sein du collectif: Participer à l’élaboration du lieu et de ses programmes, ainsi qu’à son implication dans les évolutions du territoire.)

 

Olivia Lockhart

Architecte et designer basée à Paris j’ai au cours de mes études et de mon activité professionnelle, nourri un intérêt croissant pour le réemploi le recyclage et une pratique de l’architecture pauvre en déchets.

 

Sylvain Paley

J’ai grandi entre la banlieue de St-Etienne et la campagne du Puy-en-Velay, puis j’ai quitté ce terroir pour l’effervescence des capitales européennes. J’y reviens avec délice. Convaincu que les communs, “les tiers” et le retour à la terre sont nos lendemains qui chantent, je milite aujourd’hui pour faire bourgeonner ces liens et décentraliser les structures, à travers les documentaires que je réalise avec Samuel. 

 

Roxane Schultz

Fille de la ville, née à Paris, je n'ai eu de cesse, depuis mon plus jeune âge, d'aller voir ailleurs, comment c'était "la vie". Ces expériences m'ont éveillée à l'altérité, mais aussi aux nombreuses failles de notre système économique et aux inégalités qui en découlent. Aujourd'hui, dans une démarche d'ancrage plus local, j'interroge comment l'éducation et le lien (à soi, aux autres, à notre milieu) peuvent contribuer à une transition sociale et écologique.

 

Ils nous soutiennent :

 

 

Villette Makerz, Laboratoire Collaboratif de conception et de fabrication pour tous ceux qui veulent relier l'idée à la matière.

La Société Nouvelle, est une manufacture de récits émergents, qui accompagne les entreprises, institutions, associations et individus qui ont des histoires à raconter.

L'Hermitage, tiers-lieu d'innovations rurales et citoyennes, engagé pour l'agroécologie, la transition énergétique, le hacking citoyen et le vivre ensemble

Trame Lab, est un studio de design qui met en action les nouveaux modes de production et de consommation. 

La ferme du Bouchot, est un éco-lieu, espace de formation en permaculture et permaculture humaine. 

L’espace Totem, est un lieu d’inspiration, de ressourcement et d’alignement à la campagne issu de la rencontre entre Marc de la Ménardière et Malory Malmasson. 

 

Où nous trouver

380 chemin Montenaud,

42820 Ambierle