Poulet plein air à la sauce framboise de montagne

Monestier (07) Patrice Cordier

J'ai besoin de vous pour créer une poussinière en plein air, avec des standards supérieurs à ceux de la certification bio !



 

Cultiver des fruits rouges et élever des volailles en créant une synergie bio-diversifiée

Je m'appelle Patrice, j'ai 47 ans, je suis producteur de fruits rouges et maraîcher sur sols vivants. Ma ferme se trouve à la pointe Nord du département de l'Ardèche, à 1100 mètres d’altitude. Elle a une surface de 3 hectares.

Situé entre Lyon, St Étienne et Valence, le territoire a l’immense atout d’avoir conservé un patrimoine paysager, naturel et culturel.

Eleveur de framboises et de quelques races de légumes, je désire voir aussi pousser des volailles dans ma ferme. Mon projet est de m’occuper du vivant pour nourrir la population locale.

 

 

Un maraîchage sans labour ni intrants chimiques

En 2015, je reprends la ferme de mes grands-parents, en friche depuis plus de 15 ans. Débroussaillage, déboisage, remise en état des anciennes parcelles... Un travail intensif avant de pouvoir planter mes premiers framboisiers sur 3 000 m² de terrain 18 mois plus tard.

Je ressens maintenant le besoin d’espace et de vie saine en harmonie avec l'environnement mais aussi en participant au développement d’une économie peu énergivore.

En attendant d’obtenir mes premières production de fruits (3 ans), les autres parcelles ont été destinées au maraîchage sans labour, sans intrants chimiques, et en limitant les arrosages grâce au paillage.

D’un travail intensif qui ne me permettait pas d’obtenir des résultats suffisants pour en vivre à cause de la topographie du lieu et du manque de moyens matériels, j’ai décidé de m’orienter vers l’élevage de volaille de chair, toujours en complément des framboises.

 


 

Des conditions encore meilleures que les standards du bio

Je conduis mes cultures suivant les principes de l’agriculture bio et je suis inscrit à l'Agence Bio depuis le 13 avril 2020. J’ai pour principe de respecter le sol et tout ce qui m’entoure. J’apprends de plus en plus, en écoutant des conférences comme celles de Claude Bourguignon par exemple. 

Mon choix s’est orienté vers les gallinacées qui pourraient se défouler sur les 3 ha de terrain que je possède.

Avec des bâtiments une fois et demi plus grands que les standards de l’agriculture bio et des terrains aménagés de 2 fois la surface réglementaire, je pourrais sans complexe les voir grandir. De plus, ayant gardé un maximum de haies et d’arbres, leurs parcours est déjà agrémenté de ce qui satisfait à leur environnement.

Enfin pour compléter le cycle, je ne serais plus obligé d’apporter du fumier d’autres exploitations pour mes framboisiers.

 

 

Mon objectif en 2020 : construire deux bâtiments éco-responsables pour les poussins

Mon choix s’est porté vers des souches de race à croissance lente élevées au minimum 18 semaines contre des standards bio qui sont à 86 jours. Les saveurs de la viande dépend de la qualité de la vie qu’a eu l’animal et de la nourriture saine dont il s’est nourri.

 

schéma de la future poussinière

 

Première étape :

Construire deux bâtiments, un pour la poussinière qui peut ensuite être destiné à l’élevage et un autre pour les volailles en croissance. Ces bâtiments seront construits en majeure partie en bois issu de la forêt qui m’entoure et scié sur place, suffisamment grand pour le bien être des animaux, sec, aéré et capable de les protéger des prédateurs, source de stress. 

  • La poussinière fera 45 m² et elle aura un petit parcours extérieur, afin que les poussins prennent goût à l ‘exploration, implanté sur un terrain de 3 000 m²
  • Le batiment pour la croissance des volailles fera 64 m² sur un terrain arboré de 4 000 m²

 

Deuxième étape :

Acheter les 2 premières bandes de poussins et les aliments nécessaires auprès d’un céréalier bio.

 

Troisième étape :

S’équiper du matériel nécessaire à la commercialisation. La vente des volailles entières prête à cuire se fera auprès des restaurants, des bouchers et des épiceries spécialisées mais aussi des particuliers.

 

Différents paliers pour avancer dans mon projet :

  • Construction de la poussinière équipée : 5 000€

  • Achat des premières volailles et aliments et clôtures : 4 000€

  • Construction d’un batiment d’élevage équipé : 3 700€

  • Achat du deuxième lot de volaille et aliments : 2 500€

  • Transport et commercialisation : 4 000€

  • Arborer les parcours avec des arbres fruitiers : 1 500€


Emplacement du futur bâtiment

 

4 bonnes raisons de croire en mon projet

  • Vous participez à la revitalisation d’un ancien espace agricole
  • Le complément d’un élevage de volaille me permettra d’avoir un indépendance financière, tenir un salaire et développer l’activité fruits rouges qui demande plus de temps. Pouvoir ainsi continuer à vivre et travailler à la campagne.
  • Vous participez au développement de l’économie locale en Ardèche
  • Vous participez à une agriculture paysanne la moins énergivore possible.

 

Mon parcours :

 

Autodidacte, j’ai toujours aimé découvrir de nouveaux métiers et tenter de nouvelles expériences. Aujourd’hui accroché à ma terre, j’ai avec moi une valise d’apprentissage qui va me permettre de développer mon projet sereinement.

  • 1994 : Fin des études avec un BTS Action Commerciale en poche et des stages ou des métiers saisonniers dans le matériel médical, la grande distribution et l’informatique.
  • 1995 - 1997 : service militaire en tant que sous-officier à Pau. J’ ai ainsi l’occasion de me lancer dans les sports extrêmes mais surtout des cotoyer des gens de tous les horizons, d’apprendre à diriger mais aussi à respecter l’humain et nos différences.
  • 1997 - 2003 : De retour à la vie civile, je travaille dans les métiers de l’informatique en tant que vendeur ou technicien.
  • 2003 – 2011 : Je rentre dans mon pays ardéchois et reprends une entreprise de négoce en fruits et légumes. Aprés des débuts difficiles, je commence à comprendre les ficelles du métier et développe mes connaissances dans l’agro-alimentaire. Je passe du temps à discuter avec les cuisiniers que je sers, je développe le bien vivre, la nourriture saine.  A ce moment-là, je me découvre une passion pour l’agriculture bio et comprend que mon mode de vie à cent à l’heure ne me correspond plus.
  • 2011 – 2015 : J’abandonne mon statut de chef d’entreprise, travaille pour des confrères et valide mes connaissances dans le domaine du négoce fruits et légumes par un BTS agricole. Je reprend aussi des cours de licence en comptabilité pour me remettre à niveau.
  • 2015 : Je m’installe dans la ferme de mes grands-parents et prépare les terres avec la ferme intention de faire une agriculture saine, bio et pour tous.

 

 

En savoir plus

Hameau de Bégué

07690 Monestier

 

 

 

 



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