Achetons la ferme de Pierrefitte

Saint Marcet (31) Ferme de Pierrefitte

Investissez dans 17 hectares de foncier agricole dans le sud-ouest via un GFA et permettez ainsi à 3 agriculteurs de s'installer durablement pour exercer une agriculture responsable et diversifiée.



17 hectares à Saint Marcet pour une ferme collective

Nous sommes Julien BAROUSSE, Julien BOUDOU et Fabien ROBERT et  nous avons pour projet de développer des activités agricoles diverses (fruits, légumes, œufs, houblon…) en culture biologique.

Afin de mener à bien ce projet, et après de longs mois de recherches, nous avons enfin trouvé le lieu idéal ! Il y a 15 hectares de terres cultivables dont 8000m² de vignes et environ 2 ha de bois, il y a environ 6 ha irrigable

Oui, mais… il nous manque encore 60 parts (30 000 euros) pour acheter ce lieu qui nous permettrait de démarrer nos activités.

Nous avons besoin de vous !

 

Plutôt copains avec la banquise qu’avec les banques, nous souhaiterions nous passer d’elles ! Dans cet objectif et dans une démarche participative, collective et solidaire, nous lançons une campagne de financement pour réunir la somme nécessaire (160 000 euros) avant le 19 janvier 2020.

Notre objectif à travers ce projet est la création d’une ferme aux productions diversifiées, basée sur le respect du vivant et la mutualisation des moyens matériels et humains.

Nous entendons à travers l’utilisation de techniques agro-écologiques ou permaculturelles améliorer la fertilité des sols, promouvoir le maintien de la biodiversité et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

 
C'est où ?

Située sur la commune de St-Marcet, petit village de 360 habitants à 15 mn de St-Gaudens, 1 h de Toulouse et 1 h de Tarbes, la ferme de Pierrefitte est composée de 17 hectares de terres agricoles certifiées en Agriculture Biologique depuis plus de 10 ans.

Les terres présentent un bon potentiel agronomique et l’accès à l’eau d’irrigation est rendu possible par la présence d’une rivière (la Louge) et d’une source sur le site. Des bâtiments d’exploitation et du matériel agricole offrent un atout supplémentaire et permettront un démarrage rapide de nos activités.

 

Itinéraire technique
  • Travail superficiel du sol pour favoriser le développement des micro-organismes.
  • Utilisation de paillages végétaux pour limiter l’évaporation, contrôler les adventices, « nourrir le sol ».
  • Un moindre recours aux intrants extérieurs et aux énergies fossiles.
  • Association de cultures favorisant les synergies entre espèces.
  • Utilisation de variétés anciennes, résistantes, savoureuses et libres !

 

 

Du maraîchage diversifié pour Julien

Julien BOUDOU, 34 ans, 10 ans d’expériences et titulaire d’un diplôme d’état en maraîchage biologique obtenu en 2008.

Mon activité principale sera la production de légumes diversifiés destinés à un marché local avec une commercialisation en vente directe par le biais d’une AMAP et de marchés locaux.

  • + de 40 espèces de légumes proposées sur l’année
  • Une dizaine d’essences fruitières
  • Des variétés anciennes sélectionnées pour leurs qualités gustatives et leur adaptation au terroir
  • Verger-maraicher en système agro-forestier

Des haies et des arbres fruitiers seront à ce titre implantés au sein de la parcelle et auront pour vocation principale d’améliorer la régulation de l’agro-système.

Dans un second temps, la production fruitière offrira une diversification de la production.

La production sera orientée pour alimenter le marché local, avec un étalement de la production sur l’année et une gamme diversifiée de fruits et légumes de saison.

Les variétés seront sélectionnées pour leurs qualités gustatives et leur capacité d’adaptation au terroir.

 

La houblonnière

Julien Barousse, 34 ans, formation d’ingénieur, suit actuellement une formation agricole sur la culture de houblon biologique (Brevet Professionnel de Responsable d’Exploitation Agricole « BPREA »).

Brasseur amateur depuis 3 ans, je connais la difficulté de se procurer du houblon bio, et l’impossibilité de l’acheter localement, contrairement au malt d’orge. Mes multiples rencontres de brasseurs locaux ont confirmé cette difficulté et cette forte demande en houblon bio.

  • Des variétés amérisantes et aromatiques
  • Culture en agroforesterie
  • Pâturage de brebis sur la parcelle une partie de l’année

D’autre part, le changement de réglementation qui imposera aux brasseurs bio d’utiliser du houblon bio (dérogation possible actuellement) entrera en vigueur en 2021.

Ayant découvert du houblon sauvage à plusieurs reprises en bord d’Ariège et de Garonne, et cultivant plusieurs plants depuis 3 ans, je me suis rendu compte que la culture de cette plante est adaptée à la région.

La culture sera réalisée au maximum sans travail du sol et en incluant des arbustes dans la parcelle. La production est destinée aux 200 micro-brasseries de la région Occitanie.

 

Viticulture, plantes aromatiques..

Fabien ROBERT, 32 ans, expérience de plusieurs années comme fromager, chevrier et berger ovin.

  • viticulture des parcelles existantes
  • plantes aromatiques et médicinales
  • berger en estive
  • épicerie un peu particulière

J’ai découvert la vie paysanne lors d’un voyage d’un an à l’étranger en quête de sens, il y a tout juste 10 ans. De retour, j’ai voulu devenir fromager (la diversité des fromages français me manquait !). Après divers postes sur des exploitations agricoles ou en coopérative, j’ai bifurqué sur une expérience de chevrier qui alliait le travail du lait et la garde du troupeau, jusqu’à aujourd’hui, où je suis berger sur une belle estive drômoise.

Ce cheminement qui m’a fait voir du pays grâce à ma mobilité, m’a permis de vivre des aventures agricoles et autres, et de me sensibiliser à l’art de créer des boissons, confitures, chutneys, huiles, conserves avec des surplus de récoltes, achetées, glanées, ou troquées.

Aujourd’hui, le projet du GFA de Pierrefitte à St-Marcet me tient particulièrement à cœur. Cette dimension collective donnée à l’exploitation et à la pluridisciplinarité qui y sera mise en place, correspond selon moi à l’avenir de l’agriculture et du métier de paysan-ne.

Souhaitant conserver mon mode de vie itinérant, je continuerai mon activité de berger salarié en estive dans l’immédiat.

C’est avec beaucoup d’enthousiasme que je me positionnerai dans un premier temps sur les chantiers collectifs liés à l’installation et l’entretien, avec notamment la réhabilitation de la vigne.

Par la suite, j’envisage un jardin de plantes aromatiques et médicinales ainsi que la création d’une épicerie un peu particulière…

Les perspectives et les idées sont nombreuses, et le champ des possibles le serait tout autant s’il nous était permis de prendre soin de cette ferme.

Comment ça marche ?

Nous proposons aux personnes désireuses de nous soutenir d’acheter des parts sociales du GFA (Groupement Foncier Agricole) d’une valeur de 500 euros chacune. Vous deviendrez alors associé-e du GFA et copropriétaire des terrains.

Un engagement concret en faveur de l’écologie et de la transition agricole !

« Le Groupement Foncier Agricole (GFA) a pour vocation de favoriser l’accès à la terre des paysan-ne-s, de sortir le foncier agricole de la spéculation et de conserver la vocation agricole des terres acquises par le GFA. »  ( extrait du préambule des statuts )

 

Nous soutenir en devenant associé-e

En achetant des parts sociales vous prenez une part active dans la promotion d’une agriculture biologique saine et durable en permettant l’installation de jeunes agriculteurs.

Ceci n’est pas un don, c’est un placement financier sûr !

 

Principes et fonctionnement

Le GFA est une société civile dont l’objet est la gestion du foncier agricole, il n’a pas vocation à « exploiter » les terres.

Le GFA accordera aux « associés fermiers » (les agriculteurs qui travailleront les terres) des baux de fermage de longue durée afin de garantir la pérennité de leurs activités.

En devenant acquéreur de parts sociales, vous devenez « associé-e-s investisseur.euse.s ». A ce titre, vous serez propriétaire d’une fraction indivisible de la ferme, ceci vous donnant le droit de participer aux assemblées et aux prises de décision concernant la gestion du bien.

Puis-je récupérer mes parts quand je le souhaite ?

Cet argent vous appartient toujours mais vous le mettez à disposition du GFA. Afin d’assurer une certaine stabilité de la structure surtout lors de sa constitution, les parts seront bloquées les 5 premières années, puis elles pourront être revendues. Si vous avez un acquéreur, la cession sera soumise à un agrément de l’assemblée générale. Dans le cas d’absence d’acquéreur, les associés fermiers s’engagent à racheter un total de 10 parts par an.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre site internet.

Vous pouvez aussi nous contacter pour discuter du fonctionnement : contact@fermedepierrefitte.fr

Les statuts sont disponibles en ligne sur la page « les statuts et le pacte d’associés » .

 

Des terres sont encore disponibles pour accueillir de nouveaux projets !

Environ 8 hectares, actuellement utilisés comme prairies pour faire du foin, peuvent servir à de nouvelles activités.

De futurs associé-e-s pourront nous rejoindre afin d’exploiter ces surfaces.

 

 

Le versement des fonds se fera une fois que les contributeurs auront signés (ou donnés mandat pour la signature) les statuts, le pacte d'associés et le règlements intérieur, et renvoyés le tout aux GFA. Ces documents garantissent que les fonds pourront servir exclusivement à l'achat de la ferme (cf. ARTICLE 24 – ACTES ACCOMPLIS POUR LE COMPTE DU GROUPEMENT EN FORMATION). Et l'achat de la ferme ne peut avoir lieu que si tous les fonds sont réunis. Une fois les documents signés par tous les associés du GFA,  une copie scannée sera envoyée à Blue Bees pour confirmation, ce qui permettra de débloquer les fonds.

 
En savoir plus

contact@fermedepierrefitte.fr

tel: 06 48 30 32 51

 

 



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