Des panneaux solaires au Sénégal
Presque 2/3 de l’objectif a été atteint ! MERCI aux 99 donatrices/donateurs qui ont contribué au financement des panneaux solaires pour l’alimentation des pompes d’irrigation du jardin maraicher !
Depuis 2014, avec des méthodes respectueuses de l’environnement, l'association a cultivé des plantes médicinales, dont l'Artémisia Annua pour lutter contre le paludisme.
Depuis ces 3 derniers mois, l'association le Relais Sénégal a eu beaucoup de demandes d’Artemisia Annua… Les commandes de vrac pour la tisane, de sachets et de gélules ont été multipliées par 9 par rapport au début de l’année. Des études cliniques sont actuellement en cours pour voir l’effet de la plante Artemisia sur le Covid-19.
A l'heure du changement climatique, chaque organisation doit faire sa part pour diminuer son impact carbone. Le Relais Sénégal a décidé de devenir autonome en énergie solaire.
Plus écologique et plus économique !
DON DEFISCALISE
Un jardin maraîcher pour créer de l'emploi
L'association le Relais Sénégal a décidé en 2011 de lancer dans le petit village de Terokh puis dans le village voisin de Yendane, un jardin maraîcher qui, comme son centre de tri, constitue une activité à haute densité de main d’œuvre. La démarche présente l'avantage de créer des emplois tout en alliant l'alimentation locale
Grâce aux bénéfices dégagés par l’activité de friperie, nous avons pu mettre en valeur un périmètre maraîcher de 6 hectares, équipé d’un système d’irrigation par goutte à goutte et par aspersion. Tous deux sont alimentés par une pompe puisant l’eau d’un forage de 130 mètres de profondeur.
Nous avons démarré l’activité avec la culture de tomates, de piments puis de papayes tout en privilégiant l’activité manuelle, créatrice d’emplois, plutôt qu’une mécanisation à outrance. Ainsi, pas moins de 20 à 30 personnes parviennent à gagner au fils des ans des revenus mensuels et réguliers.
Nous sommes dans un système d'agroforesterie avec une fertilisation organique (compost de fiente de poule et/ou de cheval) et d'utilisation de plantes aromatiques ayant un effet répulsif pour lutter contre les bioravageurs sur les cultures maraîchères.
La culture de l'Artemisia Annua pour lutter contre le paludisme
En 2013, nous avons rencontré les docteurs Lucile Cornet-Vernet et Guy Mergeai, membres fondateurs de "La Maison de l’Artemisia", association soutenant la recherche sur les Artemisia annua et afra, plantes traditionnelles dans les médecines chinoise et africaine de l’Est présentant des propriétés en matière de lutte contre le paludisme. Moins d'un an après, nous avons débuté la culture de l’Artemisia Annua. Plante médicinale, consommée en tisanes ou en gélules, elle est utilisée comme traitement préventif et/ou curatif antipaludéen. Considérée comme fortifiante, elle est également idéale contre les maux de tête, la fièvre, l’acidité de l’estomac, les règles douloureuses et la bilharziose, ...
Issue de l’agriculture sans pesticide, l’Artemisia s’est très rapidement acclimatée aux conditions climatiques du Sénégal. La plante ainsi produite est séchée au soleil (feuilles et tiges), broyées puis mise en sachets ou en gélules dans nos locaux situés à Diamniadio.
En Afrique, les remèdes sont souvent : chers, faux ou l'accès à ceux-ci peut être difficile. Aussi, pour allier la culture locale de façon plus ample avec les problématiques de santé et d’alimentation, nous avons débuté la culture d’autres plantes thérapeutiques comme le Moringa Oleifera qui permet de répondre aux problématiques de malnutrition, carences nutritives...
A travers ce projet agricole et de sa marque « le Lion Vert », le Relais-Sénégal perpétue son action sociale en favorisant une offre d’emploi durable et intègre une solution durable dans la lutte contre le paludisme.
L’Artemisia Annua, par rapport au fléau du paludisme, n’est pas encore assez connu par la population Sénégalaise et de ce fait, les ventes ne permettent pas de subvenir aux besoins financiers du projet.
Mais l'énergie émet du CO2 et en plus... son prix est exhorbitant
Pour avoir de beaux légumes, il faut de l'eau. Or nous puisons l'eau dans un forage, et cela ne se fait pas sans énergie !
D'une part, l'électricité du Sénégal est produite à 80 % à partir de produits pétroliers importés (fuel lourd, charbon, gasoil). Face à l’urgence climatique, il devient donc vital de trouver des alternatives pour réduire l'impact carbone du projet !
D'autre part, le coût de l’énergie - qui est nécessaire pour l'irrigation - ne permet pas à ce projet d’avoir une autonomie financière. Pour cause, la consommation électrique de la pompe de forage ainsi que la pompe de reprise résultent des factures d’électricité avec des montants exorbitants.
Dans le but de réduire ses coûts d’irrigation, d’année en année, le projet maraîcher se voit contraint de diminuer ses surfaces cultivables. Les montants importants des factures mensuelles (de la société distributrice d’électricité, Sénélec) mettent en réelle péril ce beau projet à but social. Cela bloque le développement de l’activité et des bienfaits qu’elle engendre.
La solution : Des panneaux solaires
La seule solution pour un avenir positif à ce projet est l’installation de panneaux solaires alimentant les pompes d’irrigation.
C’est pourquoi, nous avons besoin de vous !
A propos du reçu fiscal
Le Relais étant une association déclarée d’intérêt général, votre don vous donne droit à un crédit d'impôt d'un montant égal à 66% de la somme versée. Un récépissé fiscal sera donc adressé pour chaque don à partir de 50€.
Le Relais, un acteur de la lutte contre l'exclusion depuis plus de 35 ans
Le Relais, membre d’Emmaüs, est un réseau de coopératives françaises qui agit, depuis 1984, pour l’insertion de personnes en situation d’exclusion, par la création d’emplois durables et locaux. Il a développé pour cela plusieurs activités socio-économiques, qui lui ont permis de créer plus de nombreux emplois directs et « induits ». Pour cela, le Relais, acteur majeur dans la filière de la collecte et de valorisation textile en France : collecte, tri, vend en l’état, et recycle les vêtements, chaussures de seconde-main (tous les bénéfices sont réinvestis pour créer des emplois).
Au Burkina Faso, Au Sénégal et à Madagascar, Le Relais a construit des ateliers de tri permettant ainsi à plus de 700 personnes en situation précaire d’accéder à un emploi stable. C’est ainsi que les bénéfices dégagés par ces ateliers ont été entièrement investis dans des activités à haute densité de main d’œuvre.
L’activité de tri des vêtements de 2nd main du Relais a vu le jour au Sénégal en 2006. Outre la création de 50 emplois directs, l’idée de faire évoluer le centre de tri pour constituer un outil de développement et surtout, de lutte contre l’exclusion a été le moteur principal de cette activité. Ainsi, les bénéfices générés ont permis de donner naissance à un projet maraîcher et fruitier situé dans deux villages au Sénégal.
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