Solidarité pour Rudy et ses arbres abattus par la grêle du 6 juillet !

St Laurent-en-Royans (26) Rudy Magne

Après la tempête de grêles qui s’est abattue le 15 Juin 2019, et qui a touché nombre de mes collègues agriculteurs et arboriculteurs, je n’ai malheureusement pas échappé à celle qui s’est abattue sur St Laurent-en-Royans ce samedi 6 Juillet.

Entre mer et terre

Je suis Rudy Magne, océanographe de formation, et suite à une reconversion professionnelle et un BPREA en poche, voilà un an tout juste que je me suis installé en tant qu’exploitant agricole avec deux activités principales fraîchement mises en place :

Un verger diversifié en agriculture biologique : pommes, poires, prunes, pêches, figues, raisin de table
Une pépinière d’arbres fruitiers en agriculture biologique.

Mon exploitation de 5 ha se situe à St Laurent en Royans, dans la Drôme.

Soucieux d’indépendance, de la qualité de mes arbres, du choix du porte-greffe et des variétés, j’ai auto-produit et greffé mes arbres. Après avoir été greffés et passé un an dans ma pépinière, ils ont été plantés cet hiver dans le verger.

Un terrible orage de grêle a ravagé mes premières plantations

Après la tempête de grêles qui s’est abattue le 15 Juin 2019, et qui a touché nombre de mes collègues arboriculteurs drômois et isérois, je n’ai malheureusement pas échappé à celle qui s’est abattue sur St Laurent-en-Royans ce samedi 6 Juillet. Mes jeunes arbres en formation ont subi des vents d’une extrême violence associés à de la grêle. L’impact est visible comme en témoignent les photos ci-dessous :

Dans le verger, les arbres plantés quelques mois auparavant ont été étêtés, les troncs ont été criblés d’impacts de grêle, beaucoup de branches ont été arrachées

Pêchers

Dans la pépinière, les arbres ont été pliés ou coupés par l’action du vent et de la grêle

Les pieds de courges sont complètement détruits par la grêle.

Les conséquences sont lourdes

Cet orage a retardé d'un an voire deux ans l’entrée en production de mes arbres fruitiers dans le verger. La moitié des arbres de ma pépinière est invendable cette année. La pépinière me permet d’obtenir des rentrées de trésorerie dès la première année (2019) en attendant l’entrée en production du verger et permet de payer les charges annuelles. Quant à la production de courges, il est très probable qu'il n'y en ait pas, ce qui m'ampute d'une entrée d'argent supplémentaire pour payer mes charges.

Dans mes charges, je ne compte pas de salaires, uniquement les frais pour faire tourner la ferme (MSA, électricité, essence, fermages, achats de porte-greffes et de fournitures diverses).

J'ai besoin de vous pour me relever !

Ce n’est pas de gaieté de cœur que je me résous à demander un financement participatif. Mais la réalité est là :

Le verger n'étant pas encore en production cette année et la pépinière pas encore finalisée, je n'ai donc pas souscrit d'assurance. La violence de cette tempête à cette époque de l’année n’a jamais été observée de mémoire d’agriculteur.
Il reste l’Etat qui peut apporter des aides en cas de déclaration de calamité agricole. Dans ce cas, une partie des frais liés à une replantation des arbres du verger seront peut-être pris en charge. La décision ne sera pas connue avant fin 2019 au plus tôt.

Dans tous les cas, il faut pouvoir passer cette première année et pouvoir assumer les charges jusqu’à l’automne 2020 en espérant une année 2020 plus clémente.

Aujourd'hui, j’estime la perte à 591 arbres dans la pépinière invendable pour 2019 soit 10 638€ de pertes pour cette année. Pour la parcelle de courges, environ 2000€, et pour les dégâts du verger bien que très lourds sont très difficilement estimables pour l’instant.

Je fais appel à votre solidarité !

Je vous sollicite sur un montant de 12 000 euros pour m’aider à faire perdurer ce projet et m’aider à couvrir une partie des charges de cette année.

Je vous remercie de tout mon coeur pour votre aide !

A propos de Rudy Magne

Après une dizaine d’années passée dans l’océanographie, Rudy se passionne pour l’arboriculture. Il démarre alors en 2017 un BPREA. A l’issue de cette formation, il s’installe à St Laurent en Royans et démarre sa double activité : arboriculture et pépiniériste en agriculture biologique.