Rallumons le Ver Luisant !

Le Carré du ver luisant déménage

Nous, c’est Justine et Marie et, depuis 2 ans, nous avons cultivé une petite parcelle qu’un agriculteur nous prêtait dans le nord de l’Alsace. Nous y avons fait pousser des légumes, quelques fruits et des herbes aromatiques, qui ont nourrit et séduit bien des gourmands ! Mais la place et le temps nous ont manqué, c’est pourquoi nous avons trouvé un espace plus vaste où poser nos binettes définitivement.

Le Carré du ver luisant, épisode 2, c’est donc :

• 1,4 hectares de cultures maraîchères et fruitières
• Une nouvelle parcelle à Erstein, dans la plaine d’Alsace
• Des légumes toujours frais, cueillis au jour le jour, et issus de semences anciennes et reproductibles
• Zéro tracteur !
• Le respect d’un cahier des charges exigent pour la nature et l’humain : Nature et Progrès

Préserver le sol et la biodiversité

La parcelle sur laquelle nous arrivons aujourd’hui est une page blanche où il est possible de tout imaginer. Fait rare dans la plaine du Rhin, le sol est d’excellente qualité puisqu’il a été travaillé en biodynamie depuis 30 ans !

Notre objectif : préserver cette richesse et construire un écrin de biodiversité par

• Le choix de l’agroforesterie : mêler des légumes aux arbres fruitiers, aux petits fruits et aux plantes vivaces
• La plantation de haies, fruitière et mellifère
• Le non-labour de notre sol pour préserver toutes les petites bêtes qui y vivent
• La création d’une marre
• La réalisation de notre compost
• L’autoproduction de tous nos plants
  
  

Commercialiser notre production en circuit court 

Nous souhaitons augmenter le nombre de nos paniers pour arriver à servir 50 paniers par semaine d’avril à novembre, vendre nos légumes sur un marché hebdomadaire et développer notre clientèle de restaurateurs et d’épiciers

2019 : deux serres mobiles pour des légumes en bonne santé toute l'année

Nous voulons être en capacité de proposer à nos clients toute une variété de légumes d’été (tomates, aubergines, melons, pastèques, concombres, poivrons…), mais aussi de protéger nos mescluns et autres légumes racines de la rigueur des hivers alsaciens. Pour cela, il nous faut des serres. Nous avons fait le choix d’acquérir deux serres mobiles de 150m² chacune.

Une serre mobile c’est quoi ?

C’est une serre posée sur deux rails, et qui est amenée à être déplacée plusieurs fois par an sur des emplacements différents.

Une serre mobile, pourquoi ?

Pour anticiper et prolonger les cultures, faciliter les enchaînements de cultures durant l’année, pour ne pas surexploiter la parcelle mais régénérer le sol laissé à ciel ouvert et insérer la serre dans la rotation de culture, pour réduire le parasitisme, les problèmes fongiques et contribuer à la santé des cultures qui vont pousser sous la serre, et pour économiser du stockage de légumes racines en hiver, qui sont bien meilleurs tout juste tirés de la terre, même en décembre ou en janvier quand il gèle dehors !

Aujourd’hui, même si elles ont déjà fait leurs preuves outre-Atlantique, les serres mobiles en sont encore à leurs balbutiements en France et en Alsace. C’est une installation qui reste coûteuse, mais sur laquelle nous ne voulons pas faire l’impasse. Ces pratiques agricoles méritent d’être démocratisées et nous faisons appel à vous pour nous aider à démontrer tout leur potentiel !

A quoi va servir l'argent de la campagne

• Avec 7 500 €, nous pourrons faire l’acquisition d’une des deux serres et proposer tomates, aubergines et poivrons dans nos paniers.
• Avec 12 800 €, nous lui donnerons une copine et nous ajouterons melons et pastèques à notre offre estivale ! Si, si, ça marche en Alsace !

Pourquoi se tourner vers la finance participative ?

Après validation de notre plan d’entreprise par la Chambre d’Agriculture, nous avons contacté la NEF pour financer notre projet. Nous voulions faire appel à une banque différente, qui croit en des projets alternatifs et en une meilleure utilisation de l’argent. C’est dans ce même esprit que l’idée de compléter notre financement par des dons nous est venue. Cette campagne nous permettra donc de débloquer notre prêt bancaire ! C’est aussi un moyen pour nous de faire parler de notre installation, de fédérer des futurs clients autour de notre projet et qu’ils puissent se l’approprier.

Cinq bonnes raisons de contribuer à ce projet

• Pour manger des fruits et légumes vraiment frais, nourrissants et qui ont poussé dans le champ d’à côté
• Parce que Batavia et Laitue ne sont pas les deux seules salades qui existent sur cette terre et qu’on se doit d’être curieux !
• Pour replacer l’alimentation au cœur de nos priorités
• Parce qu’être paysan ce n’est pas que produire des légumes mais c’est créer et entretenir un espace favorable à la vie, végétale, animale ET humaine !
• Pour défendre une agriculture socialement enrichissante et vivrière, parce que même les fermes bio, trop grandes, tendent trop à devenir de nouvelles usines.

A propos de Justine Fredez et Marie Nilly

Justine Fredez ( à droite)

• 2019 - Vend le pain bio du Fournil Kristof sur les marchés de Strasbourg
• 2017/2018 – Cultive une petite parcelle maraîchère à Oberhoffen-sur-Moder et expérimente la vente de sa production sous le nom Le Carré du ver luisant
• 2017/2018 – Prend sous sa responsabilité les cultures sous serres de la ferme maraîchère Les Jardins d’Altaïr (Oberhoffen-sur-Moder)
• 2016 – Se forme au CFPPA d’Obernai en maraîchage biologique (Brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole)
• 2015 – Quitte son travail pour passer tout un été aux Légumes Citoyens, micro-ferme en maraîchage biologique à Saint-Sulpice d’Excideuil (Dordogne)
• 2012/2015 – Travaille à la librairie l’Atelier à Paris (XXème) et, premières lectures à l’appui, développe son projet paysan

Marie Nilly (à gauche)

• 2019 – Travaille à la Biocoop Coquelicot à Strasbourg
• 2017/2018 - Cultive une petite parcelle maraîchère à Oberhoffen-sur-Moder et expérimente la vente de sa production sous le nom Le Carré du ver luisant
• 2017/2018 – Prend sous sa responsabilité les cultures sous serres de la ferme maraîchère Les Jardins d’Altaïr (Oberhoffen-sur-Moder)
• 2016 – Pratique la biodynamie à la ferme de Truttenhausen, plante, sème, bine, désherbe, lave, trie, récolte…
• 2013/2015 – Travaille chez Namobio à Paris (XXème), magasin biologique et végétarien, et réfléchit beaucoup à l’autonomie alimentaire

 

Un grand merci à...

Arsène et Alice Bingert, Le Tissu social, Fabien et Nathalie Haurat (tourneurs sur bois), les éditions de l'Epure, Olivia et Hugo (Epicerie OH!), Alexis et Nelly (Entre deux verres), Guillaume et Jean-Baptiste (Les Funambules), tous nos amis. 

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