Solidarité pour Audrey, maraîchère bio en Haute-Savoie
Le 15 juin 2019, la grêle a ravagé les légumes d'Audrey, récemment installée sur la commune de Passy en Haute-Savoie.
Aidons-la à rebondir pour que vivent les bons légumes bio et locaux dans la vallée du Mont Blanc
Des légumes bio et locaux dans la Vallée du Mont Blanc
Je m'appelle Audrey Abbou, j'ai 33 ans. En 2012, je veux donner du sens à ma vie et je décide de devenir maraîchère en agriculture biologique.
Depuis 4 ans, je suis installée à Passy, en Haute Savoie (74). Je cultive sour le nom « Les jardins d’Elie ».
N’étant pas d'une famille de paysans, j'ai eu quelques difficultés à m’installer, et j'ai beaucoup déménagé de terrains, investissant du temps, de l’énergie et de l’argent pour « rien » durant 4 ans.
En 2018, avec beaucoup de persévérance et un peu de chance, j'ai enfin pu acheter des terrains et m’installer de façon pérenne, grâce au prêt d’une amie.
Cette année, j'avais tout mis en œuvre pour vivre de mon activité, espérant 1000€ par mois de revenus.
Je produis aujourd’hui des légumes bio sur 6 500m2 de terrains sans mécanisation, et sans aucun intrant chimique (même ceux autorisés en bio) que je fournis à l'AMAP L'Aneth à Salanches, à des restaurants, quelques magasins. J'espérais cette année pouvoir démarrer une vente à la ferme et un nouveau marché dans le village du plateau d’Assy.
Aujourd’hui mon activité répond aux exigences du label AB.
La grêle du 15 juin a détruit une partie de mes cultures. Beaucoup de plants ont du être remplacés, et d’autres cultures ont pris du retard, ce qui en région montagneuse peut être fatal.
Je risque une perte de revenus importante, qui mettrait tout bonnement mon activiité en péril, voir la fin de mon activité surtout si je ne peux pas payer mes charges.
L’installation longue et les dépenses déjà engagées depuis 4 ans font que je n'ai pas de trésorerie pour faire face à ces pertes.
Et évidemment je ne suis pas assurée car je n'en ai pas les moyens. Si la commune de Passy est déclarée en tant que calamité agricole (dommages dus aux variations climatiques), je pourrai être en partie indemnisée. Mais les démarches sont compliquées, et il n'est pas du tout sûr qu'il y ait une indemnité au bout, si peu soit-elle ! Et quand ?
A quoi servira l'argent ?
La cagnotte me permettra d’assurer la pérennité de son activité, et de pouvoir livrer des légumes dans la vallée, où les habitants veulent me voir rester.
- Avec 5 000€, je pourrai payer ses charges.
- Avec 10 000€, j'aurai un revenu minimum assuré, et la pérennité de son activité ne sera plus en danger.
Si la cagnotte devait passer un autre palier, elle investira dans du nouveau materiel pour développer son activité, et réduire la penibilité du travail. Et payer le crédit qu’elle a fait pour payer ses terrains.
A propos d'Audrey
2004-2012 : gestionnaire locative d'un parc HLM en Ile de France
2013 : formation au maraichage à la Ferme pour tous - Domancy
2014 : salarié maraîchère au Jardin des Cîmes
2015 : installation par le biais de la couveuse d'activité Initiaterre - Eteaux (74)
2016 : installation dans la vallée du Mont Blanc et création de l'AMAP ANETH
2018 : achat des terrain et démarrage de l'installation pérenne
Contact
452 rue salvador allende, 74190 Passy
Pour joindre Audrey : abbouaudrey@hotmail.fr
Aujourd’hui toute mon activité est en danger. Je fais donc appel aux citoyens, à la solidarité, pour sauver mon exploitation et faire face à cette épreuve de la vie.
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