Du bonheur en boîte toute l'année !

Varennes sur Loire (49) E.I Aurélie Lejeune

Wouahou !!! Quelle euphorie !!!! L'objectif final est atteint !!! Tout cela grâce à vous !! Vous êtes incroyables !!! MERCIIIII A TOUS !!!! C'est le départ d'une nouvelle aventure !!



De la permaculture au coeur de la vallée de la loire

Je suis Aurélie Lejeune, jeune agricultrice installée sur 1,5 ha à Varennes sur Loire, je pratique le maraîchage en permaculture et j'élève des poules pondeuses. En 2012, j’ai acheté une parcelle de terre, située dans un ancien lit majeur de la Loire, dans une des zones les plus basses du village, à un vieu monsieur qui avait en horreur toutes les méthodes d'agriculture intensive. A plusieurs reprises les agriculteurs voisins ont voulu lui acheter la parcelle et il a toujours refusé. Quand il a su se que je voulais y faire, on est allé chez le notaire pour la transmission. Un vieil irréductible comme il en manque dans la vallée où les terres sont vendues au plus offrant, évidemment ceux qui ont le plus d'argent et qui contribuent à l'appauvrissement de la biodiversité locale. A quelques centaines de mètres survit le vestige d'une ancienne zone humide.

Lors mon installation, je n'ai bénéficié d'aucune aide financière. Le terrain dont j'ai fait l'acquisition était en friche depuis 15 ans. Durant les premières années, avec l’aide de mon entourage, nous avons tout  mis en place. Il a fallu décompacter le sol, clôturer, implanter des serres de cultures, construire le poulailler, faire venir une habitation légère...


Un élevage respectueux, des cultures non mécanisées


Sur mes 1,5 ha, je mets en culture des légumes feuilles (salades, épinards, persil, choux…) et des légumes d’été (tomates, courgette, aubergines, melons…). Je fais tout à la main, le seul engin qui m’accompagne est un motoculteur.


Etant seule, je ne peux pas gaspiller mon temps à désherber des surfaces interminables… Donc plutôt que de labourer le sol pour supprimer l'enherbement, je le recouvre de grands cartons et d'une bonne couche de foin plusieurs mois avant la mise en culture. Les végétaux privés de soleil meurent et sont décomposés par les ver de terres, cloportes, champignons, bactéries... Quand le temps des plantations est venu, la terre est prête, meuble et aérée ! L’hiver j’ ajoute le fumier de mes poules pour rééquilibrer les éléments du sol. Le carton et le foin sont très intéressants pour leur apport en carbone, le fumier de poules est riche en azote, indispensable à la croissance des plantes.

 

Mon cheptel de 85 poules pondeuses bénéficie de 7000 m2 de surface extérieure. Elles partagent cet espace arboré avec 2 dindes, une chèvre,  un cochon et 3 moutons. La cohabitation se passe à merveille. Chaque jour, je leur prépare une pâté à l’ortie et aux graines germées.


Une commercialisation en circuit court

Je commercialise toute ma production sur 2 marchés locaux, à Saumur le samedi et au marché de Montsoreau le dimanche.


2019: développer ma production et la transformer en bocaux !

Afin de développer mon chiffre d’affaire et pérenniser mon activité, je souhaite mettre en place une nouvelle serre de culture.  Je suis déjà en possession des arceaux de serre. Dans un premier temps, l’argent collecté servira habiller la serre : fils de fer, attaches, filets, bâche plastique pour couvrir et bâche pour occulter le sol, filet d’ombrage. Je pourrais mettre en culture une plus grande quantité de légumes comme tomates, basilic, poivron, aubergine, melon…

L’augmentation de la production de légumes engendre logiquement plus de casse…  afin de mieux valoriser ma production, je souhaite mettre en place une zone de stockage accueillant un petit laboratoire de transformation. Ainsi, je pourrais transformer le surplus de légumes en soupes, ratatouilles, ketchup, chutney…

Les produits transformés me permettraient de maintenir mon chiffre d’affaires en hiver et d’avoir une trésorerie suffisante pour réinvestir quand le printemps arrive (achat de terreau, de graines, de plants…).

 

A quoi servira l'argent

  • Avec 3000 euros je peux acheter tout le matériel nécessaire à la mise en place de la nouvelle serre.
  • Avec 5000 euros je finance la construction du hangar de stockage.
  • Avec 10 000 euros je fais l’acquisition d’une caisse frigorifique et la mets aux normes alimentaires pour en faire un laboratoire de transformation.

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Pourquoi m’aider ?

Les raisons pour lesquelles j’ai choisi cette activité sont essentiellement liées à la santé des enfants. Il y a eu deux déclics :

  • Lorsque j’assurais la vente à la ferme, j’ai rencontré une maman dont le petit garçon était atteint de leucémie. Chaque rencontre me bouleversait,  ce sentiment d’impuissance face à la maladie d’un enfant a nourri une solide volonté de ne pas être fataliste et d’agir à mon échelle pour changer les choses.
  • A l’âge de six ans, ma nièce, a vu son corps entrer en puberté à cause des perturbateurs endocriniens présents dans sa nourriture. Ça m’a fait l’effet d’une bombe, ça a créé en moi un raz de marée de motivation : j’avais l’envie profonde de produire de bons légumes sains, de pouvoir en vivre et d’en faire profiter les gens que j’aime autour de moi.

En m’aidant à développer mon activité, vous pouvez être sûr de contribuer à l’expansion d’une agriculture à taille humaine, saine et pleine de vie ! «  Pour triompher, le mal n’as besoin que le l’inaction des gens de bien. » (Edmund Burke, homme politique et philosophe du XVIIIe siècle)

Je fais appel à vous aujourd'hui car le matériel pour pérenniser mon activité me manquent. J'ai investi toutes mes économies dans le lancement du projet et la seule possibilité d'aller au bout de ma démarche est de me tourner vers le financement participatif. En effet, sans argent les banques ne suivent pas et sans formation, les subventions n'existent pas. Il ne me reste que vous, votre générosité et votre envie de faire de ce monde un monde meilleur.

Qui suis-je ?

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  • 2014 : Création de l’entreprise individuelle « Lejeune Aurélie ».
  • 2012 :  Achat de la parcelle ZR37 à Varennes sur Loire.
  • 2011 : Devient agricultrice par l’acquisition de parts social dans l’EARL « les vergers du marais ».
  • 2007/2011 : Soigneur animalier au parc zoologique de Doué la Fontaine.
  • 2007 : Formation de soigneur animalier en parc zoologique à Vendôme.
  • 2004 : Baccalauréat scientifique à Saumur.


En savoir plus

   

 

 



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