Une fromagerie pour la ferme de Losse !

Un tournant vers la paysannerie 

Il y 8 ans David et moi (Elodie) avons amorcé un premier virage dans nos vies en troquant nos emplois de directeur technique et d’hôtesse de l’air en faveur de l’agro-écologie et de l’énergétique chinoise. Mais comme une réflexion en entraîne souvent une autre, nous souhaitions aller encore plus loin dans notre changement de vie et effectuer un réel retour à la terre, aux origines d’une vraie alimentation et caler notre rythme à celui des saisons et de la nature.

Dans cette aventure nous ne sommes pas seuls car nos chemins ont croisés ceux de Christine, Michel, Tony, Audrey, Clément… et cette vielle ferme abandonnée depuis quinze ans, dans un petit coin de paradis entre lacs et montagne, à Traize, au cœur de la Savoie. C’est ensemble que nous travaillons à créer ce lieu, cette oasis de vie ouverte sur l’Homme et la Nature et dans laquelle chacun peut exprimer ses compétences.

 

Aujourd’hui la Ferme de Losse c’est :

• 23 chevrettes et 2 petits boucs adoptés en février 2018
• 10 hectares de forêt et de prairies attenantes
• 70 fruitiers plantés l’automne dernier
• une chèvrerie auto-construite en bois sur pilotis
• des biquettes qui pâturent à l’année sur les parcelles
• une DEMARCHE ECOLOGIQUE dans les pratiques d’élevage qui respecte le rythme et les besoins des animaux
• Gaïa, une petite chienne de troupeau
• un BEAU LOCAL TOUT NU A AMENAGER pour la fromagerie et la boutique
• une chevrière ambitieuse et motivée qui compte bien faire les meilleurs fromages de la région !
  
  

 

Un projet évolutif à taille humaine

Nous avons construit une chèvrerie en bois sur pilotis en lisière de forêt qui abrite l’aire paillée des chèvres, le quai de traite et l’espace de stockage du foin. La structure est montée sur des arbres vivants avec des troncs d’acacias coupés sur place et les poutres de la charpente de l’ancienne ferme.

 

 

Nous commençons avec 25 chèvres pour monter progressivement en 3 ans à 40 /45 chèvres à la traite. Des cochons boiront le petit lait et seront transformés en charcuterie avec une partie de la viande de cabris. L’objectif est de rester une entreprise cohérente et à taille humaine.

 

 

 

Des biquettes aux petits soins

Nous choisissons des pratiques d’élevages respectueuses des animaux et suivons le cahier des charges de Nature et Progrès en vue d’obtenir la mention dans les années qui viennent. Les chèvres sont à l’aise à l’intérieur et peuvent sortir à l’extérieur toute l’année. Elles pâturent sur 6 hectares de prairies et forêt et sont conduites en parcours sur les parcelles voisines (nos voisins paysans font des économies de débroussaillage !). Nous avons une approche globale du troupeau qui relie alimentation, bien-être animal et prévention des maladies (les chèvres boivent régulièrement des tisanes de plantes récoltées et séchées à la ferme). Le respect des rythmes naturels de l’animal permet de minimiser le recours aux traitements conventionnels chimiques. Les chevrettes de renouvellement et les cabris de consommation seront élevés sous la mère et sevrés en douceur.

BIQUETTES RESPECTEES ET BIEN SOIGNEES + BONNE NOURRITURE = BON LAIT
BON LAIT + BONNES TECHNIQUES FROMAGERES = SUPER FROMAGES !

 

 

L’écologie du fromage

Nous faisons le choix d’une pratique fromagère fermière et naturelle qui respecte l’écologie du lait cru et le travail des micro-organismes qui le composent. A l’heure des standards industriels, il est important de conserver des pratiques de fabrication simples et naturelles pour perpétuer les saveurs et les terroirs de nos régions.

 

Une fromagerie au top !

Nous disposons d’un local de 43 m2 à aménager. Il comprendra un sas/laiterie, le laboratoire de transformation, la laverie et un espace de stockage /vente. La cave sera au sous-sol et permettra d’affiner les tomes, bleus et raclettes.

A quoi va servir l'argent ?

Aujourd’hui, nous avons financé le bâtiment agricole et l’achat du troupeau par des fonds propres et l’argent récoltés grâce au parrainage des chevrettes. Alors maintenant "y a plus qu'a" comme on dit chez nous. Mais pour que notre projet puisse voir le jour et que nous puissions commencer à produire des fromages, il nous reste à financer le matériel de traite, l’aménagement de la fromagerie et l’achat du matériel de fabrication. Il nous manque 25000 euros, sans lesquels le projet ne pourra se faire. 

• Avec 5000 euros, nous pouvons traire les chèvres et stocker le lait au frais ! C'est déjà pas mal ! 
• Avec 15 000 euros, nous avons un local tout beau pour travailler ! C'est parti ! Placo, électricité, carrelage et peinture ! Il y a du pain sur la planche !
• Avec 20 000 euros, nous pouvons équiper la fromagerie du mobilier et matériel de transformation.
• Avec 25000 euros, nous pouvons acheter un hâloir pour faire patienter les fromages frais, aménager la cave d'affinage et acheter une banque réfrigérée pour aller au marché.

 

Pourquoi le financement participatif ?

Parce nous ne souhaitons pas être dépendants des banques et que nos proches nous ont déjà bien aidé. Nous faisons tout nous même en grande partie mais quand il s’agit de matériel, même d’occasion, ça chiffre vite. Parce que nous aimons ce concept de soutien et d’échange, que c’est la preuve que les consciences changent et que cela permet, même à ceux qui ne peuvent donner qu’un peu d’exprimer leur engagement et leur éthique en soutenant des projets qui les touchent.

 

5 bonnes raisons de nous aider 

• Pour soutenir une petite agriculture familiale de qualité et des pratiques paysannes respectueuses de l’environnement et du vivant tournées vers la souveraineté alimentaire et l’agroécologie.
• Pour encourager la fabrication de produits naturels, sains et bons qui résistent à l’uniformisation des pratiques industrielles et perpétuent la richesse de nos terroirs.
• Pour aider à redynamiser des contrées lointaines qui se sont transformées en villes dortoir et recréer du lien social en campagne.
• Parce que nous sommes motivés et convaincus que chacun peut agir à son échelle et qu’en plus nous n’avons pas peur de nous lever tôt 10 mois par an.
• Et parce qu’avec de bons fromages de chèvre on fait des recettes épatantes et de supers apéros avec les copains !

 

À propos d'Élodie et de David Frechat

Parcours d'Elodie                                                                                                

• 2018: Création de notre Chèvrerie!
• 2018: Formation en Transformation fromagère fermière au CFPPA du Pradel en Ardèche
• 2013/2017: Praticienne en Shiatsu et massage bien-être
• 2009-2012: Formation Shitasu et massage bien-être
• 2007/2010: Hôtesse de l'air chez Aigle Azur
• 2003-07: Master en Histoire de l'art
• 2002: Bac Littéraire Arts plastiques et Histoire de l'art

 

 

Parcours de David

• 2011-18: Jardinier paysagiste
• 2010-11: Employé viticole chez Jacques Maillet, Serrière en Chautagne
• 2010-11: Formation d'animateur en Agro écologie chez Terre et Humanisme à Lablachère, Ardèche. 
• 1996-2010: Electricien et technicien en vidéo-surveillance et contrôle d'accès, Lyon
• 1995: BAC Pro électrotechnique 

 

En savoir plus 

   

Elodie et David FRECHAT,
Ferme de Losse, Lieu-dit Losse,
73170 Traize