Alexandre, un apiculteur en plein envol !

Alexandre, apiculteur en herbe !

Je m’appelle Alexandre Bouvier, j’ai 31 ans et depuis 2012 j’ai décidé de m’installer dans le Lot-et-Garonne pour exercer une activité en cohérence avec mes valeurs (écologie, activité sociale & responsable, partage).

Après la découverte de l’apiculture en 2015, je suis rapidement tombé sous le charme de l’abeille et de son esprit de collectif. Le Lot-et-Garonne offre de nombreuses possibilités grâce à un climat clément, des essences sauvages telles que l’acacia, la bruyère ou le châtaignier à proximité et des terroirs adaptés à de nombreuses cultures (arbres fruitiers, légumes et autres plantes).

 

 

2018 : Une année à plein pot !

2018 m’a permis de faire éclore l’entreprise « De fleurs en fleurs ». A côté d’un travail de vendeur en magasin de bricolage, j’ai réussi à augmenter légèrement mon cheptel et produire divers délices (miel de colza, miel d’acacia, forêt, toutes fleurs, tournesol/forêt qui vont également me permettre de confectionner des miels crémeux).

Une première récolte encourageante

Malgré des conditions météorologiques difficiles au printemps 2018 et beaucoup d’essaimages, j’ai réussi à produire 600 kg de miel cette année. Ces récoltes sont très motivantes, mais encore insuffisantes pour pouvoir espérer vivre de mon activité apicole.

 

Le chemin pour être un apiculteur vivant correctement de son métier va me prendre encore 3 ans. A titre d’exemple, un apiculteur professionnel possède 200 ruches en moyenne s'il vend l'ensemble de sa production en direct au consommateur. 

Place à l’avenir !

Pour m’aider à agrandir la famille, je vous propose de réserver votre miel. Un système de prévente qui va me permettre d’investir dans du matériel. Une aventure collective qui me permettra de les accompagner d’une manière encore plus attentionnée et d’y mettre toute mon énergie afin d’avoir un cheptel suffisant pour en vivre pleinement dès l’année 2021.

Mon objectif est de vendre ma production sur les marchés de Marmande et D’Eymet, ainsi que dans des magasins de proximité. Les merveilles collectées par les abeilles permettent de vastes possibilités. Par exemple des bougies, du pain d’épices, du nougat, des confitures à base de miel, des préparations à base de pollen et de propolis, du vinaigre ou de l’hydromel, etc..

 

A partir de 2021, je souhaite également diversifier mon activité pour commercialiser des essaims produits par mes soins. Avec les mortalités de plus en plus élevées et l’engouement grandissant pour l’abeille, il y a de nombreuses personnes à la recherche d’essaims d’abeilles.

Je réfléchis à m’installer en apiculture biologique mais j’ai conscience que cette démarche va devoir se mettre en place sur le moyen terme car pour l’instant les emplacements de mes ruches ne sont pas situés dans des endroits adaptés. En effet, les abeilles doivent être dans des zones composées majoritairement de cultures biologiques et/ou de zones sauvages dans un rayon de 3 km de la ruche. Les zones ayant les critères requis se font rares et sont donc très prisées dans ma région. 

 

A quoi servira l'argent ?

« La pollinisation des plantes est assurée à 80 % par des insectes, essentiellement par les abeilles. Leur disparition entraînerait la suppression d’un tiers de nos sources d’alimentation d’après Bernard Vaissière, du pôle pollinisation de l’Inra ».

• Avec 5000 euros, je peux acheter 35 ruches complètes (compris corps de ruche, hausses, cadres, cires, etc..) pour arriver à un total de 85 essaims en début d’été, avec les 50 colonies dont je dispose déjà.
• Avec 9000 euros, je pourrais financer un extracteur (environ 2500 euros d’occasion) et aménager la miellerie (installation d’un carrelage, plomberie, électricité, etc..)
• Avec 15 000 euros, je pourrais financer un pick-up plateau pour faciliter le travail aux ruches et diminuer ma consommation de carburants grâce aux allers-retours moins nombreux + 10 ruches complètes + Réalisation d’hôtels à insectes que je disposerai sur mes divers ruchers. Pour ainsi, participer au développement de diverses espèces pollinisatrices et autres auxiliaires (tel que les bourdons, abeille solitaire, pince-oreille, etc..)

 

Pourquoi un financement participatif ?

Je me suis donné à fond dans l’apiculture depuis 2016 en engageant toutes mes économies (plus de 15.000 euros). Je suis aujourd’hui dans une situation où mon activité nécessite d’investir dans du matériel pour espérer en vivre. Vos contributions vont pouvoir m’aider à me consacrer pleinement aux abeilles dès le printemps prochain. En effet, mon salaire actuel me permet de pallier les frais nécessaires pour prendre soin d’une cinquantaine de colonies (environ 4.000 euros par an). Avec votre aide, je vais pouvoir aller plus loin et commencer à avoir plus rapidement des revenus grâce à ce fabuleux métier passion.

De plus, je pense qu’une démarche de parrainage comme celle-ci est bien plus saine pour l’ensemble de la société que le système classique des crédits bancaires. Le réseau des AMAP nous donne de nombreux exemples d’agriculteurs qui ont améliorés leurs qualités de vies et stabiliser leurs trésoreries grâce à cette solution.

5 bonnes raisons de contribuer à ce projet  

• Lutter pour la sauvegarde des abeilles
• Favoriser la production d’un miel de qualité et respectueux de l'abeille
• Préserver la biodiversité indispensable de nos terroirs
• Développer l’économie locale
• Participer à l’épanouissement d’un individu passionné
  
  

Et d’ailleurs, qui suis-je ?

Après avoir terminé mes études à l’ISTEC en région parisienne, j’ai décidé de m’installer dans le marmandais à la recherche d’une activité en cohérence avec mes valeurs (écologie, activité sociale et responsable, développement local, partage). En 2014, j’ai suivi un cours certifié de permaculture avec le couple Darlington et continué a multiplier les découvertes autour de la nature et des savoir-faire paysans. En 2015, j’ai eu l’opportunité de suivre des apiculteurs retraités durant la saison; j'ai rapidement été piqué par le monde fascinant des abeilles.

Après une seconde saison auprès d’un apiculteur professionnel et le suivi des cours au rucher-école local, j’ai réalisé une formation agricole (BPREA) en 2017 afin d’avoir des bases plus solides. J’apprécie particulièrement le lien qu’il y a entre l’abeille et le végétal. Elle emmène à une découverte des paysages locaux et de leurs habitants (végétal, animal comme humain).

Le métier d’apiculteur propose une large diversité de tâches et aboutit grâce à un travail sur le long terme. Pour autant, rien ne me semble figé en agriculture, chaque année est une surprise qui offre de nouveaux challenges.

A propos des contreparties

Les contributions vous seront envoyées par Mondial Relay. Pour toutes vos contraintes à propos de la livraison et des contreparties, merci de me contacter.

(1) : Réalisation d’Avril à Août. À consommer sans date de péremption. Si vous ne pouvez vous déplacer pour une journée « découverte », nous trouverons d’autres délices qui vous plaisent pour compléter votre colis.

 

En savoir plus

    

Alexandre Bouvier
2 Chemin du gibra
47400 Gontaud de Nogaret