Des jardins entre ville et campagne !

France, Blois (41) Collectif des Métairies

Nous avons atteint le 1er palier et un peu plus !!! Merci !

Mais ce n'est pas terminé, si nous atteignons le 2e palier nous pourrons installer l'irrigation sur le site. Fini, les allers-retours avec les arrosoirs !

 

Le Collectif des Métairies redonne vie à un ancien terrain agricole par l'aménagement d'un éco-lieu fait de jardins, de passion et de récupération ! Il a besoin d'aide pour pousuivre l'aménagement du site et offrir un bel accueil au public.



Un écolieu entre ville et campagne

Nous sommes Julien, Anne-Lise, Agathe, Thomas, Cédric et Arthur, et nous formons le Collectif des Métairies.

Nous avons créé cet éco-lieu constitué de 4 jardins sur un terrain de 2,7 hectares appelé historiquement les Métairies du Pont Saint-Michel. Il s’agit d’un ancien ensemble agricole, situé au sud de la ville de Blois, dans le quartier Vienne, sur le lieu-dit de la Vacquerie. Situé entre ville et campagne, ce lieu permet de valoriser une identité péri-urbaine. Sa riche histoire agricole est un atout pour souligner le passé maraîcher du quartier Vienne.

Faire sa part pour la transition écologique.

Les Métairies c'est quoi ? C'est un écolieu, une ferme pédagogique, des jardins partagés et familiaux, une coopérative.. Oui, tout à la fois et plus encore !

Nous savons tous la nécessité et l’urgence de repenser notre modèle de société, mais comment - quand on vient juste de terminer ses études - peut-on allier la nécessité de gagner sa vie et participer à cette transition ? Porté par des envies et des valeurs communes, c’est autour de cette question que s’est constitué le collectif des Métairies à Blois. Et parce que nous souhaitons prendre notre avenir en main, nous avons inventé nos propres métiers: nous serons donc géo-cuistot, valoristorienne, ingénieux-cueilleur, épistorien, loire-et-terrien et community gardener ! Et pour avoir des bases solides, nous sommes accompagnés dans la mise en œuvre du projet par la coopérative d’activités et d’emploi Artéfacts. Nos activités respectives devront donc obligatoirement générer une économie pour que cela fonctionne.

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Un projet déjà en œuvre

Après plus d’une année de réflexion, notre projet est déjà en œuvre. En novembre 2017, nous avons été autorisés à investir le site avec une convention d’occupation temporaire. Depuis le 10 mars dernier, une première convention d’occupation de trois ans avec la ville de Blois et la communauté d’Agglomération « Agglopolys », propriétaires et gestionnaires du terrain des Métairies, a été passée. Le travail sur le site a commencé, les différents espaces se construisent et nous avons démarré nos activités respectives.

A quoi ça va ressembler ?

D’abord à des jardins, ça on en est sûrs ! Nous créons 4 espaces-jardins qui fonctionneront en synergie :

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  • Un jardin maraîcher bio (7 800 m2), pour une production en circuit court et en partenariat avec des restaurateurs locaux ;
  • Un jardin pédagogique (2 000 m2), support d’ateliers à destination de différents publics ;
  • Un jardin partagé (3 3000 m2), destiné aux habitants et co-construit avec eux ;
  • Une agora (4 200 m2), support d’évènements festifs et culturels ; lieu d’accueil d’un groupement d’achat alimentaire et pour le nécessaire des jardins.

Pour le reste, seul l’avenir le dira ! Car on souhaite y créer un lieu de vie ouvert à tous et que les activités du collectif rencontrent les activités des visiteurs, associations, clients. Le but : vivre la transition.

A chacun son rôle !

Cet éco-lieu est le support du développement économique de nos activités respectives. Une fois l’irrigation installée, Arthur pourra démarrer en tant que maraîcher et occuper les 7 800 m² mis à disposition. Avec Anne-Lise et Cédric, il animera les ateliers du jardin pédagogique pour proposer aux habitants, scolaires, publics empêchés et bien d’autres, des initiations ou des cours plus approfondis sur le jardin, la permaculture et l’environnement. Parallèlement aux animations du jardin pédagogique, Anne-Lise supervise le développement du jardin partagé et accompagne les participants vers une autonomie. Agathe, Julien et Thomas, utiliseront prioritairement l’espace de l’agora comme support de leurs activités. La première pour amener une touche de culture et d’histoire par une programmation culturelle dans le cadre du 1er festival sur le site et de visites ludiques à destination d’un large public ; les deux autres par le volet de l’alimentation en créant un groupement d’achat et en proposant sur place une cuisine de bio et locale.


En août, un premier évènement : le festival Vienne en goguette



Nous avons programmé un premier événement festif et culturel sur le site qui prendra la forme d’un festival du 25 au 31 août 2018 : Vienne en goguette. Il y aura du théâtre, des contes, de la musique, des jeux, un marché de producteurs,.... Une buvette et une petite restauration avec des produits locaux, bios et produits sur place, seront proposées.

 

A quoi va servir l’argent de la collecte ?

Ce projet collectif, nous le portons depuis maintenant plusieurs mois, nous y avons mis toute notre énergie ! Et pour que nous puissions en vivre pleinement, nous avons besoin d'investir: 

  • Avec 3 100€ : nous pouvons installer l’électricité sur le site, indispensable pour toutes les activités qui s’y dérouleront, et acheter le matériel nécessaire à l’entretien des espaces (tondeuse, faucheuse, débroussailleuse...)
  • Avec 7 500 € : nous pouvons mettre en place le système d’irrigation. Il y a deux points d’eau sur le site, il faut maintenant distribuer et approvisionner facilement les différents jardins du site : creuser les tranchées, installer des citernes...
  • Avec 11 900 € : nous pouvons assurer un bel accueil pour le public avec deux toilettes sèches ; une cabane de jardin pour stocker le matériel et s’abriter en cas d’intempéries ; acheter et planter des végétaux pour agrémenter les jardins ; et enfin réaliser un espace pour cuisiner sur le site et stocker les denrées.
  • Avec 15 000€ : nous pouvons rémunérer à leur juste valeur les artistes invités pour le festival Vienne en goguette.

Pourquoi le financement participatif ?

La coopérative Artéfacts, qui accompagne le projet et porte juridiquement la convention avec la collectivité, nous a alloué en 2017 un premier financement qui nous a permis de lancer les travaux (achat d’arbres fruitiers, outils, matériaux divers). Dans l’attente d’obtenir une subvention de la part de la Région Centre-Val de Loire, le financement participatif nous permettra de continuer l’aménagement du site afin d’accueillir les habitants et futurs partenaires ainsi que de développer nos activités.

3 bonnes raisons de contribuer à ce projet :

  • Permettre la création d’un lieu innovant, où partages, culture bio et écologie sont centraux.
  • Participer à une transition de société dans le respect et la valorisation du monde vivant.
  • Favoriser la construction d’activités économiques qui allient compétences professionnelles et envies personnelles.

A propos du Collectif de Métairies :

Le collectif développe des activités professionnelles directement sur le site des Métairies mais également en dehors et propose son expertise dans les domaines de la conception et l’animation de jardins collectifs, la création urbaine créative et participative, la valorisation du patrimoine ou encore la sensibilisation à l’environnement et au développement durable.

 

  • Julien Bignon. Diplômé d'une licence en géographie de l'université François Rabelais de Tours et d'un master en urbanisme de l'Ecole d'urbanisme de Paris. Quand un géographe de formation décide de passer aux fourneaux, il devient de facto un géo-cuistot ! Julien souhaite participer à la construction d’une nouvelle identité alimentaire locale, basée sur les produits locaux et les saisons. Tout en restant ouvert sur la cuisine du monde bien sûr, il faut redonner un sens à notre assiette qui a perdu le nord !

  • Anne-Lise Delabruyère. Diplômé d'une licence en géographie de l'université François Rabelais de Tours et d'un master en urbanisme de l'Ecole d'urbanisme de Paris. Anne-Lise est une urbaniste-géographe qui veut devenir community-gardener ! Désormais trois quarts des Français habitent en ville et un retour à la culture de la terre semble indispensable. Jardiner la ville permet de cultiver les habitants pour récolter des citoyens ! Anne-Lise propose d’inscrire les jardins partagés, trop souvent éphémères, dans la durée grâce à une réflexion plus globale sur la transition. Le jardinage est accessible à tous, petits ou grands, jeunes ou vieux, bien-portants ou malades, il faut cultiver notre jardin pour sauver la planète !

  • Agathe Gourdault-Montagne. Diplômée d'une licence d'histoire de l'Université Paris IV et d'un master Tourismes et Patrimoines de l'Université Lyon II. Qu’est-ce que peut bien faire une jeune historienne, d’origine parisienne qui s’installe à Blois-Vienne ? Evidemment, elle devient valoristorienne ! Agathe propose donc de faire (re)découvrir leur territoire aux habitants et les aide à porter un nouveau regard sur leur ville ou sur leur quartier par des visites ludiques. Une bonne façon d’interroger les identités de quartier, non pour se replier sur soi mais au contraire pour mieux s’ouvrir aux autres.

  • Thomas Grappy. Pendant ses études d'histoire il a travaillé sur Blois à la fin du Moyen Age, avant de devenir chargé d'études documentaires. Quand un historien de formation devient épicier bio en centre-ville de Blois, il se transforme en épistorien. Pour favoriser l'accès du plus grand nombre à des produits alimentaires biologiques, locaux et de qualité, il faut créer des lieux, proches des habitants et pratiquer des prix raisonnables ! Il faut retrouver des commerces de proximité, indispensables créateurs de lien social, où l’épicier vend des produits cultivés dans la terre m ais offre la culture nécessaire à leur utilisation…

  • Cédric Joubert. Diplômé d'un BTS en gestion et protection de la nature et spécialisé en animation nature. Cédric est un loire-et-terrien, il ne peut choisir entre son métier d’éducateur à l’environnement et sa passion pour la Loire. Pourquoi choisir d’ailleurs ? Voilà donc un marinier solidement ancré sur son territoire prêt à franchir tous les barrages. La mission qu’il a accepté : faire passer le maximum de personnes d’une rive à l’autre, du côté obscur vers le côté environnemental.

  • Arthur Lacroix. Diplômé de l'Ecole de la Nature et du Paysage de Blois. Primitivement ingénieur-paysagiste, Arthur souhaite rajouter une corde à son art en devenant maraîcher-cueilleur. L’ingénieux-cueilleur est un fin connaisseur de son terroir et il pourra offrir une palette végétale très large aux cuisiniers avec qui il compte travailler, des plantes sauvages aux légumes oubliés cultivés sur sa parcelle. Cultiver la terre, respecter la nature, ses cycles, ce qu’elle offre et ce qu’on lui confie, n’est-ce pas ainsi finalement que se fabrique le paysage ?

 

En savoir plus

     

 

On parle de nous !

2018 - radio

Studio Zef - février 2018

Studio Zef - avril 2018

Rcf - février 2018

 

2018 - presse écrite

Blois Mag - juillet août 2018 

La Nouvelle République, juin 2018

2018-06-24 Nouvelle République - L'été aux Métairies s'annonce prometteur-jpg.jpg

 

Le Petit Solognot, mars 2018

  2018-03-21 Petit Solognot - Ces jeunes qui veulent changer le monde-jpg.jpg

 

La Nouvelle République, mars 2018

2018-03-20 Nouvelle République - Aux Métairies, le jardin se partage-jpg.jpg

 

La Nouvelle République, mars 2018

     2018-03-11 Nouvelle République - Maraîcher des Métairies-jpg.jpg     



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