BôM, cosmétiques bio et locaux
Des cosmétiques bio et naturels, issus de plantes médicinales cultivées sur notre ferme dans la Drôme !
Aidez-moi à changer d'échelle pour vivre de ma production : achetez mes produits en avant-première !
La ferme des collines, 15 hectares en agriculture biologique
Je m’appelle France, je suis mariée à Nicolas Charvin qui s’est installé comme agriculteur en 2004, dans la Drôme des collines, à Châtillon St Jean, petit village proche de Romans sur Isère entre Valence et Grenoble. Au départ je l’aidais tout en m’occupant de nos trois enfants.
La ferme d'une surface de 15 hectares (SAU) est 100% en Bio.
Nous cultivons :
- 6 ha de Noix de Grenoble en AOC
- 2 ha de parcours pour les poulets, avec un poulailler,
- 3 ha de culture de fruits divers (pommes, framboises, fraises, pêches, figues, cerises, poires…)
- 1 ha de céréales pour les poulets
- 2 ha de luzerne (que l’on troque contre de la paille avec un voisin)
- 1ha de landes et cultures de plantes aromatiques
La ferme dégage un chiffre d'affaires de 100K€, avec 2 ETP. Les ventes se font en direct à la ferme, sur un marché hebomadaire, et 3 magasins de producteurs.
Des plantes aromatiques à une gamme de cosmétiques
Passionnée par les plantes et leurs vertus depuis toujours, je profite de l’installation agricole de Nicolas en 2004 pour commencer la culture et la cueillette de quelques plantes que je transforme en sirops variés. (Coquelicot, Ortie, Romarin, Thym, acacia, Sureau, Menthe etc...)
En 2007, je crée un séchoir et je commence les tisanes. Je m'inscris à l’Ecole Lyonnaise des plantes médicinales pour y suivre la formation d'herboriste (par correspondance sur 3 ans). J’y découvre la technique de l’enfleurage qui consiste à faire macérer les plantes dans de l’huile végétale pour en extraire les principes actifs sous l’action du soleil. Cela évite le procédé de distillation avec une forte consommation d'énergie.
Je poursuis par une formation de cosmétique artisanale avec Drhumana où je révise très précisément la biologie et les besoins de la peau.
Je réalise l'inventaire des plantes utiles que je trouve sur les parcelles, ou que je peux mettre en place : Achillée, Carotte, Eucalyptus, Hélichryse, Laurier, Lavande, Lilas, Mauve, Menthe, Millepertuis, Ortie, Pâquerette, Plantain, Souci, Thym. Des plantes simples, des "Simples" d'ailleurs mais aux vertus si nombreuses que je décline une gamme de cosmétiques variés.
En 2013, je commence la commercialisation de cosmétiques à base des plantes que je cultive et cueille sur la ferme : baumes, crèmes, huiles, sticks et savons. Ils sont labellisés Nature et Progrès.
En 2016, la qualité et l'engagement des cosmétiques BôM sont récompensés par la mention slow-cosmétique !
Et cette activité ne cesse de grandir. Aujourd'hui, elle représente 20% du CA. Je fournis déjà une quarantaine de magasins essentiellement en Rhône-Alpes et à Paris, et j’ai décidé d’en faire mon activité principale. Je me fixe donc comme objectif d’atteindre les 100 points de vente d’ici fin 2018. Cela me permettrait enfin de vivre de ma production !
Budget
Afin d'accroître ma production, et d'honorer la demande de nouveaux clients, j'ai besoin d'investir dans du nouveau matériel.
A quoi servira l'argent ?
Avec 6 000 euros, on aménage une pièce dédiée à la filtration. La filtration est l'étape qui suit la macération, elle permet de séparer les plantes de l'huile enrichie en principes actifs. Aujourd'hui cette étape assez longue se fait dans un petit coin du labo alimentaire, ce n'est pas l'idéal et surtout cela ne nous permet pas d'augmenter notre volume de production.
5 bonnes raisons de contribuer à ce projet
- Des plantes locales 100% bio pour votre bien être : pas de surexploitation des sites de cueillette (respect des cahiers de charges Nature et Progrès et S.I.M.P.L.E.S.), pas de transport depuis l’autre bout de la planète…
- Des cosmétiques sans eau donc très riches (1 pot = 5 pots de cosmétiques avec eau), donc sans conservateur (pas de destruction de notre microflore cutanée), sans émulsifiant (pas de réaction de notre film hydro-lipidique protecteur), que du bon pour toutes les couches de la peau.
- Une ferme fonctionnant en économie circulaire (production de fumier de volaille pour amender les cultures végétales)
- Une extraction des principes actifs des plantes sous l’action du soleil, sans apport d’énergie fossile
- Une préservation des océans: passer aux cosmétiques naturels (savons, crèmes etc…), c’est aussi diminuer la présence de nanoparticules et de tensioactifs dans les eaux usées et donc dans les océans (voir action de l’asso du flocon à la vague).
Pourquoi le financement participatif ?
Lors de la création de la ferme, nous avons fait appel aux financements bancaires classiques… on sort tout juste de cette période où nous avions très sincèrement l’impression de travailler pour le banquier avec aucun contrôle de ce à quoi cet argent lui servait. Du coup pour cette phase d’investissement, on souhaiterait vraiment se passer des financements conventionnels et par ailleurs augmenter notre notoriété grâce à une campagne de financement participatif. Une marque cosmétique a besoin d'être connue pour se développer.
A propos de France Charvin
1996 : ingénieur agro Rennes.
1996-98 : enseignante en lycée agricole (Albi et Nîmes).
1998-2003 : conseillère puis chef de service à la chambre d’agriculture du Var.
2003-2007 : congé parental + aide à la ferme.
2007-2010 : responsable administrative en coopérative (Valsoleil Drôme) à mi temps et formation d'herboriste par correspondance à l'école des plantes de Lyon
2010 – 2017 : aide à la feme et formation 'cosmétique bio-artisanale' avec Drhumana à Die en 2011.
2018 : agricultrice pour de vrai (création de l'EARL CHARVIN où Nicolas et moi sommes cogérants)!
En savoir plus
La Ferme des Collines
95, montée de la Rochette - Péroux
26750 CHATILLON ST JEAN
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