Des insectes au menu

St Maurice Navacelles (34) Buxor SAS

Un grand MERCI aux contributeurs : le 1er palier est atteint !

Grâce à votre soutien, nous allons pouvoir accroître et stabiliser la production.
Nous avons quotidiennement des messages avec questions et félicitations : le sujet intéresse et suscite la curiosité !

Alors, en route vers le 2ème palier : un local supplémentaire pour optimiser le travail de Gilles, l’entomologiste. A la clé, de meilleures conditions de travail avec une pièce à température modérée, adaptée à la mécanisation de certaines tâches.

En novembre, nous intervenons dans le cadre du festival « Alimenterre » dans l’Hérault (24/11), et à Futurapolis à Toulouse (25/11).

Parlez-en autour de vous !

 



Au départ, un élevage de cochons

Bonjour, je m'appelle Nicolas Brahic. Après un parcours varié, je me suis installé depuis 10 ans sur les grands espaces du Larzac, pour y installer un élevage de cochons d'exception : aucun bâtiment, mes animaux parcourent toute l'année les 88 hectares du parc pour y trouver l’essentiel de leur nourriture. Je travaille de la façon la plus naturelle possible, en bio, et en favorisant le bien-être animal.

En parallèle, l'embroussaillement de la région m'a poussé à inventer de nouveaux outils pour éclaircir ces grands espaces et favoriser le pâturage des animaux, protéger contre les incendies, contribuer à maintenir la biodiversité unique de ce biotope. Cette broussaille, une fois broyée, a de multiples applications : génération de sol vivant, matière prisée pour les sols équestres, et même… source de chaleur pour ma ferme. C’est une "boucle vertueuse", restituant l’énergie solaire stockée dans le végétal sous différentes formes. 

Mon activité est donc la valorisation de cette ressource renouvelable qu’est la broussaille.

 

Un nouveau défi : l'élevage d'insectes pour l'alimentation animale

Depuis 2 ans, je me suis lancé avec mon équipe dans un nouveau défi, toujours grâce à cette broussaille : l’élevage de larves d'un coléoptère local, la cétoine dorée, pour l’alimentation animale. Autrement dit la production de protéines à très faible impact environnemental.

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Mon objectif est de produire une alimentation bio et naturelle pour les animaux, qui correspond à leur régime naturel, et ainsi de réduire des achats en céréales qui génèrent une empreinte écologique majeure.

Pour mon élevage, ces larves ne viendraient qu’en complément de ce que les cochons trouvent dans la nature, de l’ordre de 5 à 15 larves / jour selon la taille de l’animal, et me permettraient à terme de m'affranchir complètement des achats en céréales. Mais l'objectif est d’en produire suffisamment pour fournir d’autres éleveurs dans la même philosophie.

Les apports nutritionnels de ces insectes sont très qualitatifs, comparables à de la viande de boeuf par exemple mais avec un impact environnemental sans équivalent (CO2 émis, surface requise, consommation d'eau, émissions de méthane, effluents, alimentation, etc.). 

Comparaison simplifiée valeurs nutritionnelles insectes viande FAO2-jpg.jpg

 

Le schéma s’inscrit dans une logique environnementale et d’économie circulaire :

  • Les cochons en semi-liberté se nourrissent déjà par eux-mêmes de ces larves dans la nature.
  • Le chauffage de l’élevage d’insectes est assuré par des tas de broussaille en pré-compostage.
  • Les larves se nourrissent de ce même broyat de bois décomposé ! on dit qu'elle sont saproxylophages
  • Les déjections sont récupérées et constituent un excellent amendement pour les sols

Bref... l’équation semble parfaite et il ne nous restait plus qu'à la mettre en œuvre !

 

Ce que l'on a déjà mis en place

En 2015, Gilles, entomologiste, rejoint l’équipe.

En 2016, la maternité et le local d’élevage sont construits, et l'autorisation préfectorale est délivrée.

En 2017, après des ajustements techniques, l’étape de faisabilité est validée : les populations augmentent régulièrement.

L’élevage est en pleine montée en charge. Plusieurs fois par semaine, Gilles vérifie que les besoins des insectes sont couverts (nourriture, température, humidité). Il assure le tri des adultes, des œufs, des larves, des chrysalides et le suivi de chaque étape. 

Son activité doit permettre, par le maintien d’une population d’adultes suffisante, de prélever une quantité de larves.

 Chiffres-clés :

  • Un local de 35 m², constitué d’une maternité pour les larves et d’une pièce pour les adultes
  • 12.000 insectes adultes à ce jour, pour un objectif minimum de 20.000 à atteindre

Aujourd’hui les conditions de travail ne sont pas optimales. Nous pourrions gagner un temps précieux en professionnalisant nos locaux et nos équipements. Nous pouvons facilement accroître et stabiliser la capacité de production en acquérant des outils supplémentaires.

Cependant, les coûts liés aux trois dernières années de recherche et développement ne me permettent pas de dégager la trésorerie pour autofinancer ces améliorations.

C’est pourquoi je fais appel à vous. Votre soutien permettra, concrètement, de nous aider à passer un cap pour déclencher à très court terme la production de larves, et ainsi générer des recettes qui équilibreront notre modèle économique.

 

Comment seront répartis les fonds ?

  • Avec 5.000€, nous doublons le nombre d’enceintes d’élevage (bacs, racks) pour accroître et stabiliser la production
  • Avec 10.000€, nous créons un local de travail supplémentaire qui facilitera et optimisera largement les opérations nécessaires à l’élevage, et donc la production
  • Avec 15.000€, nous acquérons une table de tri motorisée, et nous automatisons les systèmes d’hygrométrie et de chauffage
  • Avec 20.000€, nous faisons davantage connaître notre démarche (conférence, études scientifiques...) et nous lançons une phase d’étude sur la commercialisation des déjections.

 

Un lieu d'innovation

Je conçois ma ferme comme un lieu de recherche, d’innovation, de développement, pour contribuer à trouver les solutions de demain... dès aujourd'hui. C’est une source d’énergie et de motivation pour moi et l’équipe, et nous y mettons toute notre énergie et nos moyens.

En soutenant ce projet, vous participez à ce rôle de pionnier et à ce nouveau modèle qui est en train d'émerger.

Contribuer à une activité d'avenir pour nos enfants.

Ah, au fait, dernière chose… Nos larves sont aussi validées pour la consommation humaine. De quoi avoir de belles perspectives devant nous !

 

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