Les paysans urbains poussent bien. Faites POUSSSSSER!!
France, Romainville (93)
Le Paysan Urbain
Hourra !! Énorme hourrrrra !!!
Même dans nos rêves on croyait à peine passer ce 3e seuil.
27 000 euros. Vous l'avez fait.
Bon, puisqu'on vous arrête plus, on vous lâche la bride
En route vers encore plus haut.
Où ça s’arrêtera ? C’est vous qui dites.
(A 45 000 euros, c'est carrément une tranche de nos serres que vous financez. Eh ben si.)
D'abord, on vous raconte...
...Tout à commencé il y a 3 ans. Benoît, le pionnier de l’histoire, construit une 1ère serre-test à Romainville. Il veut cultiver des micro-pousses. Il a découvert ça en Californie. Là-bas et au Canada, c’est déjà répandu. Lui veut en faire pousser en France. Pourquoi des micropousses ? Parce que, stade intermédiaire entre la graine germée et le légume adulte, elles concentrent une énergie nutritionnelle exceptionnelle pour la croissance de la plante... et pour le bonheur de qui les savoure.
Nous nous appelons Benoit, Gérard, Angelina, Andy, Léa, Nasser, Nikky, Camille, Pierre, Guillaume… Nous sommes une quinzaine, moitié-moitié de permanents et de bénévoles. Tous ensemble, on forme Le Paysan Urbain. Et ce qu'on veut, c'est rendre l'alimentation plus locale, plus agroécologique, plus créatrice d'emplois, plus solidaire, plus saine et plus gourmande. Oui, rien que ça. Parce qu’avec les MICROPOUSSES, on possède des alliées à la fois minuscules et puissantes, des trésors de bienfaits, des sortes de ”kirikous végétales”.
C'est où ?
Nous sommes installés en région parisienne, sur une friche urbaine que la Mairie de Romainville (93230) nous prête. On est le petit point vert en haut à droite, au bord de Paris comme au bord d’un grand lac de pierre.
Résultats des courses au bout de 3 ans d'existence ?
- Suite aux premiers tests réussis de Benoît, on a construit une belle serre de 150 m2,
- crée notre marque « La Belle Pousse »,
- commencé la commercialisation, avec succès,
- ouvert une deuxième serre, avec une double peau, celle-là…
- accueilli nos premiers salariés en 2016
- Aujourd’hui, on produit et vend pour 10 000 euros mensuels, contre 5000 seulement il y a quelques mois.
- On est distribués chez La Grande Epicerie (au Bon Marché), chez la Ruche Qui Dit Oui, chez Causses, chez la Maison Plisson …
- On arrive à produire nos pousses même en hiver, ce qui comble d'aise les locavores, en recherche désespérée de produits locaux et riches toute l’année.
- On travaille en agroécologie : nos graines sont bio, notre terreau est bio, nous le recompostons après récolte avec des déchets organiques locaux, nous ne faisons que semer, arroser et laisser la lumière du soleil agir, sans aucun pesticide, herbicide, fongicide ou engrais chimique.
- Et enfin nous livrons en vélo-cargo électrique.
Voilà nos micro-pousses « nues » : mais regardez donc comme elles sont belles !
Et les voilà « habillées », prêtes pour sortir dans le grand monde.
Mais SURTOUT, on a accompli le plus dur : montrer que les emplois locaux suivent ! Que l’agriculture urbaine peut fonctionner, et constituer un formidable support d’insertion, pour des gens éloignés de l’emploi. Sur 300m2 de serres, on en est à 5 emplois d’insertions. C’est la chose dont on est le plus fiers.
Il y a 3 ans, c'était un terrain nu, pelé, au bord de la route, c’est là qu’on avait atterrit. On l'a métamorphosé !
Tant et si bien qu’aujourd’hui, on se dit que ce qu’on a fait ici, ...on pourrait le faire ailleurs. On DOIT le faire ailleurs. Partout où il y a assez de gourmands. Créer un réseau de fermes urbaines de micro-pousses. Et créer les emplois locaux qui vont avec. Parmi nos bonnes fées, il y a le réseau « Jardins de Cocagne », qui nous encourage, nous aide à croire en ce rêve. Mais pour ça, il faut des friches urbaines, en bassin de population dense, où implanter d’autres serres.Et c’est là… qu’une grosse grosse ville s’en est mêlée, pas loin de Romainville… vous devinez laquelle.
Nos nouveaux défis
Evidemment, quand la Mairie de Paris a lancé « ParisCulteurs », un appel à projets d’agriculture urbaine, on a postulé. Ça a bien tourné pour nous : on a gagné le lot le plus gros, une parcelle de 6000 m2 en herbe (14 rue Stendhal, dans le 20ème arrondissement), quelque chose de rare dans Paris intra-muros.
Et voilà : maintenant,… il faut… la construire, la ferme qui ira dessus !!
Ça représente à terme 1460 m2 de serres, 4 fois ce qu’on fait à Romainville. Ça peut générer 30 emplois dont 20 d’insertion.
Crédit : SnackArchitecture
A quoi va servir l’argent de la collecte ?
Nous avons décidé que notre campagne fonctionnera par paliers successifs :
• Avec 7 000€, on pourra acheter grâce à vous le matériel qui fait qu’une ferme peut travailler. Des composteurs, en nombre, des tables de culture en quantité aussi, des brumisateurs pour leurs majestés les pousses… si on assure ça, symboliquement, ça veut dire qu’on est prêts à commencer dès l'infrastructure posée. / CA Y EST, PALIER FRANCHI, DANS LES 10 PREMIERS JOURS !
• Avec 10 000 € supplémentaires, on achètera les vélos électriques pour livrer toutes ces belles récoltes. Vos petits sous sillonneront Paris dans de joyeux tintements de sonnette. / ON EST EN BONNE VOIE, ON PEUT VRAIMENT LE FAIRE !!
• Avec 10 000 € de plus, c'est le module de germination qui est financé. Pièce maîtresse de la ferme. Ça commence à être merveilleux. / EST-CE QUE VOUS ALLEZ NOUS EMMENER JUSQUE LA ? CA SERAIT TELLEMENT ENORME...
• si on atteint 45 000 €, là on peut carrément financer directement une tranche de serre. Là, ça change un peu la tête de nos plans de financements. On grimpera en crédibilité face aux banques, pour avoir de l'argent moins cher... / BON, LA ON REVE EVEILLES. OU PAS ?
Bref, il y a en a pour des grosses sommes. Mais voilà : on n’a pas de fortunes personnelles. Pour les financeurs, cela voudra dire du risque. Alors, on s’est dit que notre capital de départ, c’était peut être … vous. La confiance que vous pouviez nous faire. La motivation qu’on partage vous et nous, pour que l’alimentation remette du sens dans notre société. Donc, le crowdfunding, c'était fait pour nous !
Pourquoi sur Blue Bees ?
Parce que c'est tout simplement la plateforme la plus pointue, sur ce sujet. En plus, elle a un cœur, elle est engagée quasi politiquement, au meilleur sens de ce terme. Et voilà comment on se retrouve à vous dire tout ça ici…
5 bonnes raisons de nous soutenir
crédit : Jean Alfredo ALBERT1) Notre projet est LOCAL
Nous livrons en vélo cargo électrique, c’est dire… D’autres micropousses arrivent par camion des Pays Bas, cultivées en usines indoor, sur substrat artificiel, sous LEDs... Nous, on veut faire exactement l’inverse. Changer le monde, ça commence ici : dans nos villes. Et le contenu de nos assiettes, c'est ce qui est sous notre nez, c'est déjà un bon début.
2) AGROECOLOGIQUE
Graines et terreaux bio, zéro intrant chimique, eau de lavage des pousses récupérée pour l’arrosage, électricité fournie par Enercoop,… Une fois le site ouvert, nous ferons une Analyse du Cycle de Vie pour mesurer les points de progrès.
3) SAIN
Antioxydants, fer, protéines, oligo-éléments, acides aminés, vitamines, calcium,... A poids égal, les micro-pousses sont 5 à 15 fois plus riches nutritionnellement qu’un légume adulte. Ca fait une alternative de plus aux produits malbouffe pour vous et vos enfants.
4) SOLIDAIRE
Déjà 5 emplois d’insertion -à l’année- sur 300m2 de serre, bientôt 30 emplois supplémentaires à venir, dont 20 en insertion (sans compter tous ceux que créeront les essaimages partout en France) : combien de projets en disent autant sur si peu de surface ?
5) GOURMAND
Tendre, croquant, riche en goût –une sorte de condiment végétal-, avec des variétés pour tous les goûts, même les enfants,… ce n’est pas un hasard si de nombreux chefs en garnissent leurs assiettes
...Et une raison supplémentaire : à partir de 30 Euros, si vous ne prenez pas de contrepartie, un récépissé fiscal vous sera adressé et votre don sera défiscalisé. Il vous donnera droit à un crédit d'impôt d'un montant égal à 66% de la somme versée. . Ainsi un don de 100 € ne vous coûtera au final que 33 € après défiscalisation.
A propos des porteurs de projet
Benoît Liotard
Après un volontariat en agriculture urbaine dans les favelas de Rio, Benoît a lancé l’aventure du Paysan Urbain pour montrer que le développement durable n’était pas un vain mot ! Rêvant de concilier production agricole avec emplois locaux et impact environnemental positif, il s'échine à faire pousser les micro-pousses toujours plus haut !
2006 : diplômé d’économie (on parle beaucoup de social et d’environnement quand même là-dedans !)
2007-2011 : délégué général d’Energies Solidaires Agence Locale de l’Energie
2012 : volontariat d’un an chez Verdejar Socioambiental à Rio de Janeiro
2014 : se lance dans l’aventure du Paysan Urbain à la conquête de la micro-pousse !
Gérard Munier
Auditeur financier pendant 20 ans, puis entrepreneur et baroudeur sous d'autres latitudes, Gérard a posé ses valises pour défendre la cause des micro-pousses et de l'insertion par l'activité économique. Rattrapé par ses racines paysannes, il a à cœur de développer et de gérer un projet d'agriculture urbaine porteur de sens à Romainville aujourd'hui et sur le réservoir de Charonne demain.
En savoir plus
www.lepaysanurbain.fr
www.labellepousse.fr
• Adresse : 64 rue Gaston Roussel 93230 Romainville
• Mail de contact : guillaume@lepaysanurbain.fr
• La presse en parle
...Si vous avez lu jusque là, c'est que ça vous parle, un peu ?!?
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Surtout, SURTOUT, ne sous-estimez pas l'importance de votre contribution même la plus modeste.
AUCUNE aide n'est trop petite quand on est une MICROpousse.
Merci pour ce que vous ferez !
L’équipe Paysan Urbain.
Crédit photos sauf mention contraire : Pierre Sandouly
