La ferme multi-culturelle de la Porte Ouverte

Togo, Agoudja-Badja Ferme de la Porte Ouverte

Découvrez la ferme sociale en agroécologie de Ninon et Sam au Togo. La Ferme de la Porte Ouverte, au service des populations locales et de la rencontre de nos deux cultures. 

« Cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse » Nelson Mandela.

 



WOEZON ! 

Bonne arrivée en Mina (langue locale).

A l'initiative de la Ferme de la Porte Ouverte, un jeune couple franco-togolais

Nous sommes Ninon et Sam, des jeunes mariés vivant au Togo. Installés dans les environs d'un village appelé Agoudja-Badja et animés par des valeurs de métissage, d'échange et de partage nous avons co-fondé une ferme agro-écologique. Nous y développons une production maraîchère et fruitière en agriculture biologique, ainsi qu'un lieu de rencontres interculturelles et d'hébergement. Nous souhaitons que la ferme agisse pour le soutien de la population locale, sensibilise aux dangers de l'utilisation des pesticides très répandus au Togo et préserve les semences locales en terme de biodiversité et d'indépendance alimentaire. 

 

 

La naissance de la ferme

Achat de deux hectares

En 2014, nous avons mené une campagne de financement participatif avec un objectif atteint de 2 500€. En janvier 2015 nous avons acheté deux hectares en pleine brousse à 1h de la capitale, Lomé. Il n'y avait pas de route pour accéder au terrain, pas de construction ni d'accès à l'eau ou à l'électricité mais un avantage crucial : une rivière entoure le terrain et nous garantit un point d'eau 8 mois de l'année.

Un grand appel à la récupération vers le Togo

En juillet 2015, rentrés en France pour trois mois, nous avons lancé un grand appel à la récupération avec pour objectif d'importer au Togo le matériel nécessaire au développement de l'activité (outillage, système d'irrigation, moulin, câbles électriques, etc.). 
 

La ferme aujourd'hui

Deux ans après l'achat du terrain, la situation a suffisamment évolué pour envisager la vie sur la ferme et le démarrage de la production. Un chemin carrossable a été aménagé sur plus d'un kilomètre. Un hectare a été défriché, une habitation a été auto-construite, un groupe électrogène installé.

 

Ce que nous avons réalisé depuis fin 2014


La communauté de la ferme

En 2014, 100 personnes s'étaient investies pour la campagne de financement participatif.
En 2015, c'est 400 personnes qui se sont mobilisées autour de l'opération « Grand Appel à la Récupération ».
Aujourd'hui, nous estimons la communauté du projet à 500 personnes.

En 2016, en France, a été créée l'association Les Amis de la Porte Ouverte qui a pour mission :

  • Etre présent sur des évènements pour sensibiliser et diffuser le projet de la Ferme
  • Créer des partenariats pédagogiques avec des collèges ou techniques avec des lycées agricoles et Ecoles
  • Organiser des rencontres entre la France et le Togo

 

Un projet agro-écologique et social dans l'un des pays les plus pauvres de la planète

Le travail du sol

Au Togo le calendrier cultural dépend de la saison des pluies qui démarre en mai et permet d'approvisionner les plantes en eau. Les sols sont donc préparés en mars et les cultures implantées en avril.

Pour cela, au Togo, deux outils : la machette comme outil à tout faire, et la houe pour travailler la terre.

 


La certification en Agriculture Biologique sera effectuée et contrôlée par Ecocert chaque année en juillet.

Les cultures : une approche agronomique métissée

Nos réflexions et nos observations en France et sur place nous ont conduit à mettre en place un système qui s'inspire de la Milpa sud-américaine qui associe courge, haricot et maïs, de l'agroforesterie et de la permaculture :

Sur un demi-hectare en cours de plantation nous associons l'ananas, l'arachide et le manioc : les plantes se complètent et cela permet d'étaler les récoltes. Enfin nous ajoutons la plantation de papayers : de l'agroforesterie à l'africaine ! L'ensemble, concentré sur la même surface, rejoint le design de la forêt nourricière proposé en permaculture.

Sur le même modèle, une petite production maraîchère a été mise en place en avril.

Enfin, nous cultiverons également du maïs.



Un peu d'élevage

En mai nous allons accueillir des chèvres et des poules : les animaux vont contribuer au défrichage.


Auto-consommation, commercialisation locale et exportation des surplus

Autonomie alimentaire 

Le premier objectif de la ferme est de nourrir ses occupants. Nous prélèverons le nécessaire sur l'ensemble des cultures et des produits de l'élevage : légumes, fruits, lait, œufs, céréales, viande.

Approvisionnement du marché local

Manioc, légumes, viande, maïs, ananas, arachide et papaye seront en partie vendus sur le marché local, notamment dans les restaurants de la capitale ou la demande de produits biologiques s'affirme.

Exportation

Au Togo 50% des ananas sont consommés sur le marché local qui est largement pourvu, tout comme en papaye et en arachide. Le surplus de production peut donc être exporté sans démunir les consommateurs locaux.

Les surplus d'arachide, d'ananas et de papayes seront exportés en Europe via la société francaise Pronatura, grossiste en produits biologiques appliquant les principes du commerce équitable. Ce qui présente trois avantages majeurs :

  • L'intégration d'un réseau de producteurs et d'entraide paysanne en agriculture biologique.
  • L'intégration du réseau de Pronatura : appui technique et prise en charge financière de la certification biologique de l'ensemble des productions de la ferme.
  • Une rentrée d'argent assurée car la récolte est réservée dès la plantation.

 

 

Vous pourrez ainsi, dans deux ans, peut-être retrouver nos ananas dans votre Biocoop comme ici à Poitiers :

 

 

Un engagement social et inter-culturel

Accueil et formation des jeunes de la rue

A Lomé, beaucoup d'enfants grandissent seuls dans les rues, sans accès à l'école et sans manger tous les jours. Jusqu'à présent nous les aidions comme nous pouvions : distribution de vêtements, de repas à Noël, organisation de tournois de foot, d'ateliers musicaux... Nous souhaitons, dès que la ferme le permettra accueillir certains d'entre eux. Ils y trouveront un cadre social plus équilibré, pourront être re-scolarisés dans l'école du hameau et apprendre un métier en contribuant aux travaux de la ferme.

Installation de paysans sans terre

Pour réaliser ces différents travaux nous avons besoin de bras ; en effet nous favorisons la création d'emploi plutôt que la mécanisation. C'est pourquoi, nous accueillons cette année une famille d'agriculteurs sans terres et dans une situation précaire. Ils vont vivre sur la ferme et auront un salaire. Les enfants seront scolarisés dans le hameau. Ils bénéficieront donc d'un lieu de vie et d'un travail stable, et nous d'un apport de connaissances sur les techniques d'agriculture locale.

Création d'emploi et service à la population

Enfin nous avons ramené de France un moulin à farine que nous allons mettre en service dans les mois qui viennent. En effet la population se nourrit principalement de pâte de farine de maïs, « Akumé ». Or il n'existe qu'un seul moulin dans le hameau qui ne parvient pas à répondre aux besoins des habitants. Cela se traduit par 3 à 4h d'attente pour les femmes, qui repartent parfois sans avoir été servies. L'idée est donc de créer un emploi de meunier et de soulager ces femmes.

Un lieu de rencontre entre nos cultures

Nous souhaitons que la ferme devienne un lieu de rencontre entre nos cultures en accueillant des visiteurs de d'autres pays lors de séjours de découverte et d'échanges. Nous vous attendons !

 

L'économie de la Ferme dans le contexte togolais

Le Togo est classé 154ème sur 190 pays en terme de richesse. Bien qu'il bénéficie ces 5 dernières années d'une croissance de 5%, la pauvreté reste très répandue : 69% de la population rurale vit en dessous du seuil de pauvreté et le salaire moyen est de 50€ par mois. Les infrastructures (routes, eau, électricité, santé) partiellement présentes dans la capitale sont pratiquement inexistantes en milieu rural.

La ferme s'inscrit dans ce contexte et va permettre de faire vivre deux familles, la nôtre et une seconde en cours d'installation sur le site.

En plus de l'alimentation auto-consommée sur la ferme, les cultures et l'élevage permettront de dégager un revenu mensuel global de 350€ : cela doit vous paraître bien peu mais c'est déjà énorme pour un démarrage dans le contexte local (imaginez en France le smic multiplié par 7!). C'est la réalité d'une petite ferme dans le tiers-monde !

A l'avenir, nous envisageons l'achat de 8 ha supplémentaires. Ceci, adjoint au développement de l'accueil touristique nous permettra à terme d'envisager des revenus un peu plus confortables et de créer de nouveaux emplois.

 

Pourquoi une nouvelle campagne de financement ?

Les revenus mensuels de la ferme ne permettent ni de dégager une marge suffisante pour autofinancer le développement du projet, ni d'emprunter les fonds nécessaires. Or beaucoup reste à faire :

  • Avec 4 500€ nous pourrons mettre en place un forage qui assurera un approvisionnement en eau toute l'année, y compris pendant la saison sèche et permettra d'étendre la période des cultures de subsistance et donc améliorera l'autonomie alimentaire des foyers. Cela bénéficiera à l'ensemble des familles du hameau. En effet, jusqu'à présent ils allaient puiser dans un trou d'eau naturel. L'année dernière, une entreprise minière d'extraction de gravier a pollué cette eau. Les villageois sont nombreux à avoir été malades. Ils sont donc obligés de marcher pendant 40 minutes aller-retour en portant des bidons de 25 litres d'eau. Il y a donc un besoin urgent d'un nouveau accès à l'eau propre et à proximité.

 

  • Avec 5 000€ nous ajoutons la construction de la maison pour la famille que nous accueillons.

 

  • Avec 7 000€ nous installons en plus un panneau photovoltaïque et une batterie qui réduiront la consommation de gasoil du groupe électrogène : un avantage à la fois écologique et économique !

  • Et si on dépassait la somme de 7 000€ ? Cela nous aiderait à acquérir les 8 hectares supplémentaires nécessaires aux rotations de cultures et au développement du projet.

 

5 bonnes raisons de contribuer à ce projet !

  • Aider au développement du village (route, accès à l'eau, moulin etc)
  • Une ferme bio de plus au Togo
  • Création d'emplois durables
  • Participer au développement d'un lieu de rencontre multi-culturel
  • Actions pour les enfants de la rue

 

A propos des contreparties

Les contreparties en France (panier de produits, atelier pain, week-end dans la yourte) seront disponibles dès la fin de la campagne. Les envois depuis le Togo seront envoyés dans un délai de deux mois maximum à partir de la clôture de la campagne. Pour les envois de colis, pensez à indiquer vos noms complets et adresses postales sur votre compte Blue Bees. La livraison sera facturée en sus.

  • Tous les contributeurs de plus de 20€ auront leur nom inscrit sur la plaque commémorative, réalisée par notre ami sculpteur Bobby et installée sur le forage ; et recevront également une carte postale personnalisée envoyée du Togo (dédicace, proverbe local, anecdote).
  • Pour les boîtes Togo : merci de préciser votre choix entre le Bissap, les épices en poudre, et les épices en racines (250g pour chaque).
  • Pour le panier de la Ferme des Herbes Folles : les pains fermiers sont biologiques, au pur levain et pétris à la main. La farine semi-complète est écrasée à la meule de pierre sur place et provient de céréales anciennes et modernes cultivées sur la ferme et d'autres alentour. La cuisson est conduite au feu de bois dans un vieux four en pierre. De l'amour en miches ! 
    A réserver une semaine à l'avance et à venir chercher sur la Ferme ou à un point de vente. Contact : Hélène, Mathieu & Rodolphe Cornuau : 05 49 21 56 51 / 06 41 77 22 49, rodolphe.cornuau@free.fr.
  • Pour l'atelier pain : venez passer la journée au fournil des Herbes Folles ; entre ses murs en terre et ses fours en pierres, apprenez à faire du pain au levain à l'ancienne et venez découvrir le métier de paysan boulanger. Au programme : pétrisse, façonnage, cuisson et échanges ! Merci de réserver minimum un mois à l'avance : Hélène, Mathieu & Rodolphe Cornuau : 05 49 21 56 51 / 06 41 77 22 49, rodolphe.cornuau@free.fr.
  • Pour le week-end yourte : venez découvrir un espace de vie original en venant passer un week-end dans une yourte à Thuré dans la Vienne (86), à 7 km de Châtellerault. Découvrez la ferme des Herbes Folles : canoë et nombreuses balades dans la Creuse ! Merci de réserver un mois à l'avance : Hélène, Mathieu & Rodolphe Cornuau : 05 49 21 56 51 / 06 41 77 22 49, rodolphe.cornuau@free.fr.
  • Pour le séjour d'une semaine au Togo : Malgré un contexte difficile, les togolais sont un peuple qui aiment rire et danser, et qui aiment accueillir. Nous vous proposons de venir découvrir ce pays et ses ethnies, sa culture et ses couleurs. Vous pouvez nous contacter par email pour l'organisation de votre voyage : dates, visa, prévention médicale, infos pratiques...! "Le Togo est le sourire de l'Afrique" - Guide du Routard.
     

A propos des porteurs de projet

  • Sam, 31 ans : Petit-fils de paysan et jeune togolais, après une enfance dans la rue, il s'est tourné vers la musique et le maraîchage. Très sensible au sort des enfants de la rue, il souhaite créer une ferme qui soit aussi un lieu socio-culturel tourné vers la jeunesse en détresse.
  • Ninon, 21 ans : Fille d'un professeur devenu paysan-boulanger bio, elle a passé une partie de son enfance en Afrique. Marquée en profondeur par cette expérience, elle a été ambassadrice Togo-Bénin pour l'ONG Etika Mondo : un an de voyage à la rencontre d'initiatives agro-écologiques alternatives. Au terme de ce voyage, l'idée d'une ferme au Togo a germé naturellement.

Mais la Ferme de la Porte Ouverte ne se résume pas qu'à Sam et Ninon !
La ferme de la Porte Ouverte c'est aussi nos familles et amis, aussi bien au Togo qu'en France.
C'est aussi les personnes qui nous encouragent, nous soutiennent et nous aident.
Mais aussi les membres de l'association Les Amis de la Porte Ouverte.
Ainsi que les donateurs de matériel et graines à semer !

 

Nos partenaires

La Ferme des Herbes Folles : Ferme où sont produits des pains fermiers biologiques au pur levain et pétris à la main. La farine semi-complète est écrasée à la meule de pierre sur place et provient de céréales anciennes et modernes cultivées sur la ferme et d'autres alentour. La cuisson est conduite au feu de bois dans un vieux four en pierre. De l'amour en miches !

Adresse : Pains au pur levain, Les Herbes Folles - GAEC, 1 chemin des Fougères, Les Petits Nintrés, 86540 THURÉ

Etika Mondo : A la croisée de l’idéalisme et du pragmatisme, Etika Mondo aide les porteurs de projet à réaliser leur rêve. C’est-à-dire à construire un projet utile et efficace dans l’alignement de leurs motivations profondes. Soit en voyageant à la rencontre d’organisations éthiques pour s’inspirer, soit en démarrant ou en développant leurs activités pour agir.

 

Communauté d'agglomération du pays Châtelleraudais

Un grand merci à l'imprimerie Châtelleraudaise pour les flyers gratuits !

 

 En savoir plus 

Blog Etika Mondo

Email : ninon2786@gmail.com

Association Les Amis de la Porte Ouverte : lesamisdelaporteouverte@outlook.fr

 


Témoignages

« Le Togo est un des pays les plus pauvres d'Afrique de l'Ouest. La population est entièrement livrée à elle-même, dans tous les domaines. Le village d'Agoudja-Badja est une petite localité typique de brousse. Pour s'y rendre il faut emprunter la piste qui est difficilement praticable. Il n'y a pas d'électricité, peu importe la saison de l'année, à partir de 18h il fait nuit et les habitants s'éclairent à la bougie et à la lampe torche. Il y a un seul point d'eau : femmes et enfants portent l'eau sur la tête jusqu'à leur maison parfois sur plusieurs kilomètres. Elles cuisinent sur des feux de bois, dont il faut aller se ravitailler chaque jour, et vivent dans des habitations traditionnelles en terre (mélange terre-paille appelé Banco). Les jeunes rêvent d'aller à la capitale pour trouver un emploi : mais à la capitale il n'y a pas de travail. Les gens s'entassent dans des bidonvilles dans des conditions hygiéniques catastrophiques et les jeunes s'inquiètent pour leur avenir. Les paysans utilisent des pesticides avec l'idée que les produits d'Europe vont leur permettre d'augmenter leurs productions et leur niveau de vie. Retrouver des emballages de DDT ou autre produit est chose courante. C'est pourquoi il est important de lutter pour une agriculture biologique. Il est important de montrer que quitte à être pauvres, mieux vaut l'être à la campagne où nous pouvons produire notre nourriture et avoir une meilleure qualité de vie. Il est important que nos deux cultures puissent partager leurs expériences mutuelles : en Afrique nous devons prendre conscience des revers d'une consommation et d'une agriculture intensives. En Europe nous devons prendre conscience de ce que signifie la vie dans le Tiers-monde. Avec la Ferme de la Porte Ouverte, nous espérons modestement apporter des solutions locales ».

Ninon Cornuau Oyewale, co-fondatrice de la Ferme de la Porte Ouverte

« J'ai rencontré Ninon lors de la préparation de son projet de voyage à la rencontre de fermes agro-écologiques. Et j'ai eu la chance qu'elle retienne Etika Mondo, et en l'occurrence mon accompagnement, pour l'aider dans la réalisation de ses pérégrinations. Je peux donc témoigner des deux valeurs essentielles aux entrepreneurs qui font sens et qu'on retrouve chez Ninon : l'idéalisme et le pragmatisme. L'idéalisme parce qu'à 18 ans, frapper à ma porte pour présenter un projet de voyage se substituant à l'éducation nationale, Ninon voulant se créer en quelques sortes une université sur mesure sur son thème de prédilection, nécessite une bonne dose de courage et de culot ! Le pragmatisme parce qu'elle était une très bonne élève et que c'est justement par sa crainte que le système éducatif ne soit pas à la hauteur de ses rêves qu'elle a cherché une autre orientation de formation. Et qu'a-t-elle fait ? Non elle n'a pas foncé tête baissée, mais s'est renseignée et à su trouver un accompagnement adapté à ses besoins. Elle a su monter son voyage sur mesure, tant sur le plan logistique que sur son contenu. Et une fois sur place, elle a su convaincre et ouvrir les portes des porteurs de projet bien surpris de rencontrer ce petit bout de femme, blanche, pleine d'idéalisme mais avec une méthode d'analyse de projet déjà éprouvée. Depuis elle n'a cessé de construire. Sa vie sentimentale avec Sam, et sa vie professionnelle puisque depuis 3 ans déjà ils oeuvrent tout deux à l'émergence de la Ferme de la Porte Ouverte. C'est aussi avec beaucoup de joie et en toute confiance que je la soutiens dans ce projet. »

Boris Aubligine, fondateur Etika Mondo

« J’ai été séduite par le projet de Ninon et Sam, de la ferme de la Porte Ouverte parce qu’il a plusieurs objectifs. Tout d’abord, ils veulent développer une agriculture biologique et de l’élevage avec de la transformation alimentaire mais aussi en faire un lieu d’hébergement et un lieu collectif social et culturel. Ce projet va permettre de lutter contre la pauvreté et d’aider les enfants, les jeunes et les habitants du village au niveau de l’alimentation, de la santé et de l’éducation. Avoir un tel projet à 20 ans est fabuleux mais ne peut se construire à deux ! C’est pour cette raison que depuis 2 ans, à mon niveau, j’apporte mon soutien par mon aide, mes dons et ma contribution financière. M’investir et voir l’évolution du projet m’encouragent à continuer. « Pour ce projet, je fais ma part » comme le colibri de la légende amérindienne de Pierre Rabhi »

Michèle Martin, professeur de français, membre de l'association Les Amis de la Porte Ouverte

«Il y a de ça maintenant plus de 2 ans que Ninon a commencé à me parler de son projet de Ferme agro-écologique au Togo. C’est un projet qui m’a d’abord paru fou, mais j’avais entièrement confiance en la capacité de Ninon et Sam. C’est pourquoi après de longues soirées de discussions pour développer le projet j’ai tout de suite accepté de m’investir et de participer. Ayant moi-même déjà été au Togo, la ferme doit s’investir sur des projets socio-culturels qui me touchent particulièrement voulant travailler en faveur de la culture internationale. C’était parti, mon aventure avec eux a commencé, nous avons ensemble créé une association pour nous permettre d’avoir accès à plus de droits en France. Mais surtout pour nous permettre de faire des partenariats avec d’autres organismes comme des écoles afin de monter des projets avec les étudiants. Bien qu’avec la distance il ne soit pas toujours facile de faire avancer le projet autant que je le voudrais, mais Ninon et Sam savent que je suis derrière eux pour les accompagner sur ce projet. La phase de développement et de construction est longue et il n’est pas toujours facile de trouver des personnes qui croient en un projet jeune. Pourtant je pense vraiment que ce lieu a de l’avenir et chaque passage en France de Ninon permet vraiment d’en multiplier l’avancement. Même si les étapes sont longues, nous sommes sur la bonne voie et le processus de développement prend forme. Je suis aujourd’hui très contente d’avoir intégré l’équipe de la Porte Ouverte et encourage toutes personnes à se joindre au projet de près ou de loin. »

Laura Morosini, 21 ans, présidente de l'association française Les Amis de la Porte Ouverte

 
 


Vous devez être connecté pour visualiser ces informations.

Vous devez être connecté pour visualiser ces informations.