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France, Venasque (84) Le Jardin de nos Grands-mères

Félix et Claire sont installés depuis deux ans dans la ferme "le Jardin de nos Grands-Mères", dans le Vaucluse. Pour développer leurs activités, ils vont investir cette année dans leur approvisionnement en eau, ainsi que dans la mise en place d'un séchoir et d'un local de conditionnement et de stockage pour leurs plantes séchées. 



Le Jardin de nos Grands-Mères, une ferme biologique loin de tout ! 

Ma femme Claire et moi-même sommes installés depuis deux ans dans la ferme "Le Jardin de nos Grands-Mères", implantée sur 7 hectares à Venasque, entre le Mont-Ventoux et le Luberon. Construite par des moines éleveurs au 15ème siècle, elle fût longtemps cultivée par des fermiers avant guerre, avant d’être un haut lieu de la résistance dans le Vaucluse.

Laissée à l’abandon car trop éloignée des villages alentours et coupée des réseaux électriques, mon père la rachète dans les années 60,  la rénove et se plût dans ce mode de vie assez austère. Il y construit une deuxième petite maison qui est aujourd’hui le lieu où nous vivons. Nous sommes encore aujourd’hui situés dans une zone blanche, sans pollution d’ondes et notre seul point d’eau est un puit creusé il y a plus de 500 ans par les bâtisseurs de la ferme. Il a toujours été fiable.  

Cette terre exigeante, difficile à comprendre parfois, nous amène à réfléchir sur son fonctionnement et ses besoins.

Nous sommes certifiés en agriculture biologique et nous somme adhérents au réseau de producteurs des S.I.M.P.L.E.S. Notre volonté est de travailler ces 7 hectares en suivant un mode de production qui replace l’homme au cœur du projet agricole en lui permettant de vivre de son travail. Nous respectons les cycles lunaires pour travailler le sol et pour faire germer les graines.

Depuis 2014, une production diversifiée : petit épeautre, pois chiches et lentilles vertes

4 hectares de terres ont déjà été remis en culture depuis notre démarrage en 2014, alternant petit épeautre, pois chiches et lentilles vertes. La majeure partie est déjà labellisée en bio, seule une parcelle est en conversion. 

En 2016, nous avons repris l’activité horticole « le Jardin de nos Grands-Mères » de Rachel et Frédéric Smets grâce à un prêt de la NEF : la production de plants est donc venue s’ajouter à notre panel d’activités avec l’implantation de deux serres et la création d’un conservatoire de plantes aromatiques et médicinales. Cette production s’insère parfaitement dans notre calendrier cultural. Les aromatiques ne se récoltent qu’en été, les céréales et les légumineuses à la fin de l'été, et les semis de plein champ sont fait à l'automne. Ainsi la période de février à juin est une période creuse. 

En 2016 notre ferme c’était :  

  • 1,5 tonnes de petit épeautre,
  • 200 kg de farine de petit épeautre
  • 1 tonne de pois chiches
  • Début de transformation des pois chiches (farine, conserves, houmous)
  • Des produits distribués principalement via La Ruche Qui Dit Oui
  • Et bien sur une labellisation BIO sur l’ensemble de notre exploitation.
  • Un CA de 5 000 €

En 2017, développement des plantes aromatiques et des conserves

Des plantes aromatiques et médicinales telles que la lavande fine, le thym linalol, les quatre herbes de Provence (Thym thymol, Sarriette, Romarin et Origan), la camomille romaine, la bourrache, l’hysope et bien d’autres sont en préparation et seront plantées au printemps 2017. Nous nous efforcerons de transformer tous nos produits afin de mieux les valoriser, en farine, houmous, vinaigres, huiles aux plantes, sels aux herbes, tisanes…

En 2017 notre ferme ce sera :

  • 2,5 tonnes de petit épeautre
  • 500 kg de farine
  • 2 tonnes de pois chiches
  • Développement de la transformation avec notamment des conserves de petit épeautre cuisiné prêt à consommer
  • La production de plus de 15 000 plants potagers, floraux, aromatiques et médicinaux
  • Toujours tout en BIO !
  • Un CA de 30 000 €

Mais voilà : pour pouvoir faire vivre notre famille exclusivement du travail de nos terres, nous devons arriver un réaliser un chiffre d’affaire minimum de 40 000 €.

Le moyen d’y parvenir est de développer la culture des plantes aromatiques afin de les commercialiser autant en feuilles séchées (herbes de Provence, tisanes…) que sous la forme d’huiles essentielles (Thym doux principalement).

 

Qui dit nouvelles activités dit investissements

Le développement de notre activité d’horticulture met particulièrement l’accent sur la problématique de l’approvisionnement en eau. Actuellement, je vais chercher de l’eau au puit avec une citerne et un tracteur, puis l’eau est re-pompée dans une citerne dans la maison pour être distribuée par gravité. Cette manipulation doit avoir lieu entre 2 et 3 fois par semaine selon les besoins en eau. La solution consisterait en un raccordement sur une canalisation existante mais de l’autre coté de la route départementale !

D’autre part, la mise en place d’une production de plantes séchées et le développement de la ferme nécessitent d’un coté la création d’un séchoir de grande capacité, et de l’autre un local de conditionnement / stockage.

Heureusement nous disposons d’un bâtiment susceptible d’accueillir ces deux espaces, mais il faut l’aménager !

 

A quoi va servir l'argent de la collecte ? 

En 2017 je compte, grâce à la campagne Blue Bees réaliser le raccordement à l’eau de notre ferme, et débuter les travaux de transformation du local en séchoir et salle de conditionnement.

 

  • Avec 3 500 €, je pourrai faire réaliser le franchissement de la route et mettre en attente les canalisations nécessaires
  • Avec 6 000 €, je termine le raccordement à l’eau
  • Avec 11 000 €, je ferme et j’isole le local séchoir et conditionnement
  • Avec 15 000 €, je fabrique le séchoir à proprement parler avec ses capteurs solaires pour chauffer l’air

Pourquoi faire appel au financement participatif ?

Ce qui nous a attiré dans le financement participatif, c’est son côté alternatif. Nous ne pouvons pas emprunter un capital pour ensuite le rembourser, le niveau de charges de notre activité naissante ne nous le permet pas. Il nous a donc semblé beaucoup plus cohérent de chercher à impliquer un maximum de personnes dans la réalité de notre projet, de nouer des relations humaines bien plus riches que celle que l’on peut avoir avec un établissement financier.

Cette relation humaine, dans notre philosophie de vie, il nous tient a cœur de la ramener au centre de l’agriculture en général et de notre ferme en particulier. Blue Bees, en tant que principale plateforme spécialisée dans le financement de projets agricoles s’est naturellement imposée à nous.

 

Trois bonnes raisons de participer à notre projet

  • Soutenir une agriculture locale, bio et à taille humaine 
  • Encourager le maintien d’une activité agricole dans des zones rurales peu habitées
  • Participer à la sauvegarde de la diversité végétale en soutenant la production de variétés tombées dans l’oubli.

A propos des contreparties

  • Les lots de plants potagers bio seront à venir chercher sur place. Ils seront disponibles entre le 15 avril et le 31 mai.
  • Le panier de la ferme, les tisanes bio, les assortiments de conserves d'houmous peuvent vous être envoyés en France Métropolitaine, moyennant une facturation en sus. Merci de vérifier que votre adresse est bien indiquée sur votre compte Blue Bees. Ces contreparties vous seront envoyées entre le 01/07 et le 31/08 en fonction de la maturité des différentes plantes.
  • Un séchoir solaire sert à déshydrater des aliments sans aucune énergie autre que le rayonnement solaire. Il permet de faire soit des fruits/légumes secs (raisins secs, figues séchées, tomates séchées…), soit d’accélérer et d’optimiser le séchage de plantes pour infusions (verveine, menthe, camomille …). Les formations se dérouleront soit en Août/Septembre 2017, soit en Juin 2018 selon disponibilités des candidats. 

 

A propos du porteur de projet

Fils d’agricultrice, j’ai 33 ans et un fils de presque 2 ans, Antoine. Ma femme Claire travaille actuellement à mi-temps à Saint Didier car pour l’instant la ferme ne permet pas de faire vivre toute la famille. Mais elle est d’une aide précieuse pour des moments clés de la vie de la ferme, notamment les grosses vagues de rempotages de plants, ou certains marchés.

2016 : Installation en tant qu’exploitant agricole à titre principal
2014 : Installation en tant que cotisant solidaire
2012-2014 : Ouverture et gestion d’un magasin de confiseries artisanales à Aubagne (13)
Etudes universitaires : Maîtrise de Droit des Affaires et Master 2 Création d’entreprise à Aix-en-Provence

 

En savoir plus

Notre site internet : www.lejardindenosgrandsmeres.fr

Notre adresse : 2847 Route de Gordes, 84210 Venasque

Notre mail : contact@lejardindenosgrandsmeres.fr



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