Solidarité pour Anthony, éleveur laitier bio

Campaville, une ferme laitière bio pour ravir petits et grands à proximité de la ville

Anthony exploite depuis 2007 une ferme de 87 ha située à Couëron en agglomération nantaise. Il a converti sa ferme en bio et a obtenu le label AB en 2013.

La plupart du temps, ses 45 vaches sont en pâturage plein champ autour de la ferme. Les génisses issues du troupeau vivent sur les pâtures de marais au bord de la Loire. Le foin du marais est rentré pour l’hiver.  Pour assurer une bonne santé à ses vaches et produire un bon lait bio riche, Anthony leur donne quotidiennement une petite ration de céréales qu’il produit lui-même.

Enfants et parents aiment venir découvrir les animaux et la traite tout près de chez eux. Chacun peut acheter et repartir avec son litre de lait le soir après la traite. 

 

La moitié des vaches sont mortes en septembre 2016 

Un dimanche matin, Anthony découvre la totalité de son troupeau hors de leur enclos, assoupies dans le champ, en mauvaise posture. Dès le soir, 10 vaches meurent, et les jours suivants 12 autres, soit 22 qui n'ont pu être sauvées malgré l’intervention du vétérinaire.

Le portail a été ouvert dans la nuit et les vaches sorties de l’enclos ont eu accès à la réserve de céréales.

« Comme des bonbons pour elles » , elles  se sont gavées de cette nourriture , alors que leur estomac ne peut assimiler qu’une petite partie de céréales en plus de l’herbe et du foin . Elles sont donc mortes d’acidose, causée par une trop grand acidité dans la panse, partie de l’estomac des ruminants.

Avec des amis paysans, ils sont aux petits soins avec le reste du troupeau qu’ils réussissent à sauver mais chaque vache reste avec une  santé fragile et ne produit quasiment plus de lait.

L’exploitation est donc en danger. La perte s'évalue à environ 60.000€ : tant par la perte des animaux que par le manque de production laitière (270 € par jour depuis le 19 septembre).

Anthony, jeune paysan de 32 ans, n’a pas aujourd’hui de contrat d’assurance couvrant les risques liés à ces dommages.

Pour permettre à Anthony de poursuivre son projet d’éleveur, de continuer à produire et vendre son lait, il faut l’aider à racheter des vaches laitières.

  

A quoi servira l’argent ?

Avec 1500€, il pourra acheter une vache (1350€HT) qui fera un petit veau et produira du lait prochainement à Campaville, vérifier son état sanitaire, assurer son transfert vers Campaville.

En contrepartie 

Une invitation personnelle à une journée de découverte de la ferme organisée courant 2017.

 

 

A propos d'Anthony Vaillant

• 2003 Bac Pro
• 2005 BTS ACSE (Analyse et conduite de systèmes d’exploitation)
• 2007 : installation à Campaville,  lait bio - EARL Campaville au lieu dit la Noë-Allais à Couëron en seconde couronne de l'agglomération nantaise- exploitation de 87 ha répartie entre les marais des Bords de Loire et le secteur périurbain de la Chabossière à COUERON.
•  2016 : co-président du CIVAM 44, investi plus particulièrement dans la dynamique Agriculture Durable

Comme son nom l’indique, la ferme  de « Campaville », c’est un peu de campagne à proximité d’une ville grandissante. Jusqu’à présent, l’exploitation comptait plus de quarante vaches laitières en agriculture biologique depuis 2007. Avec le soutien du collectif paysan et des citoyens, je suis prêt à  redresser le défi de poursuivre ce projet d’agriculture paysanne en proximité de la ville. Me soutenir dans cette épreuve c’est un engagement concret citoyen pour s’impliquer concrètement dans le maintien d’une agriculture de proximité. 

 

 

On en parle dans la presse

• Article dans Ouest France. 
• et ici aussi !

 

Solidarité Campaville est né et un appel à dons autour de la ferme a déjà été mis en place avec un contact solidaritecampaville@gmail.com

Seuls les habitants et amis proches ne suffisent pas à faire face aux dommages subis et à collecter la somme nécessaire pour remettre la ferme sur pied et assurer sa pérennité.

C'est pourquoi nous faisons appel à vous ! C’est pourquoi Anthony compte sur vous !