Les P'tits Bregeons s'enracinent !

France, Guipel (35) La Ferme des P'tits Bregeons

Aidez la ferme des p'tits Bregeons à planter une forêt comestible et des arbres au sein des planches de cultures maraîchères.



Un projet de vie et des convictions

Les P’tits Bregeons, c’est avant tout cinq copains qui partagent un constat -  celui de l’impasse de notre modèle de société - et décident de construire un projet commun, afin de proposer des alternatives de production et de consommation. La ferme est née de la volonté de vivre en accord avec nos convictions et d’être des acteurs du changement local en favorisant l’échange et la transmission de valeurs.

Deux pôles en synergie

Notre projet s’articule autour de deux pôles en synergie :

  • un pôle de production agricole, incluant du maraîchage biologique sur petite surface, un verger de fruits et petits fruits rouges, et de la culture de plantes médicinales pour la fabrication de cosmétiques naturels.
  • un lieu de partage et d’échange, à la fois de savoirs et de savoir-faire, par le biais d’ateliers pédagogiques, de chantiers participatifs, de cours de jardinage, de conférences et de moments de convivialité. Ces activités s’articulent autour de l’agro-écologie, de l’environnement et d’un autre mode de vivre ensemble.  

La synergie entre les deux pôles s’articule autour d’un mode de fonctionnement collectif qui permet un questionnement et un apprentissage toujours renouvelé.

 

Où sommes-nous ?

Notre projet s’est ancré sur la commune de Guipel, à 20km au nord de Rennes, en Bretagne.

Nous étions plusieurs à connaître la Bretagne pour y être nés ou y avoir habité ponctuellement, c’est donc cette région et son climat propice au maraîchage que nous avons choisi !

Nous avons trouvé le terrain rapidement et une rencontre préalable avec le maire pour lui présenter le projet et voir l’accueil qui lui était réservé nous a convaincu de l’acquérir.

Nous sommes donc aujourd’hui propriétaires de nos terres : 2 hectares et un étang, à 400m du bourg de Guipel ce qui facilitera grandement la viabilité économique du projet et le lien que nous souhaitons mettre en place avec la commune.

 

Le maraîchage bio-intensif sur sol vivant

Les surfaces cultivées en maraîchage sont composées de 2 500m² de culture de légumes annuels et vivaces dont 1000m² sous serres passives et de 2500m² de verger. Ce dernier pourra être développé via vos contributions!

Pour être viable, une telle surface nécessite d’intensifier la production dans le temps, en élargissant les saisons avec les serres ; et dans l’espace, en associant les cultures et en augmentant les rotations annuelles. Cette petite surface de culture nous permet d’augmenter la part de travail manuel et diminuer la consommation d’hydrocarbures découlant de l’usage d’engins agricoles motorisés. Le travail manuel a pour avantage d’augmenter la précision des actions effectuées (semis, plantation, désherbage…) et ainsi d’optimiser l’utilisation des surfaces de culture.

Pour améliorer les conditions de culture il est nécessaire d’aggrader la structure et la vie du sol en incluant des engrais verts dans les rotations de culture et en utilisant des paillages végétaux. Afin de limiter voire de supprimer le travail du sol dans les années à venir pour préserver l’écosystème du sol, nous travaillons en planches permanentes. Ce système de production permet d’améliorer la structure du sol en évitant la compaction induite par le passage d’engins agricoles.

La commercialisation de notre production se fera en circuits courts : vente à la ferme et marchés locaux principalement. Nous souhaitons minimiser le plus possible les intermédiaires pour des raisons économiques et relationnelles. Notre terrain est situé sur un axe fréquenté, il serait donc dommage de se priver d’un accueil direct et de l’échange avec nos clients. C’est d’ailleurs ce qui a en partie influencé le choix de ces terres.

De plus, la commune ne dispose pas de marché propre à l’heure actuelle et nous souhaiterions participer à sa mise en place afin de dynamiser la vie locale et créer du lien entre les producteurs locaux et les consommateurs.

 

 Les chiffres clefs

Le plan de financement de l'exploitation est le suivant :

Le prêt bancaire contracté servira à financer les investissements de long terme à savoir les serres, le matériel d'irrigation, les outils, le matériel de protection des cultures et le matériel de vente, amortis sur 7 ans. Le prêt Blue Bees servira à financer les arbres de la future forêt comestible.

L'augmentation du chiffre d'affaires en 2019 est justifiée par la production des petits fruits plantés au cours de l'hiver et du printemps 2017 financés par ce prêt. La première année, Didier travaillera à plein temps sur le pôle maraîchage, aidé par un membre du collectif embauché pendant les 3 mois de la saison estival, car la main d'oeuvre supplémentaire est indispensable lors des travaux d'été (récolte, entretien, désherbage, vente etc...). Après remboursement du prêt bancaire et du prêt Blue Bees, le solde de trésorerie me permettra de faire face aux imprévus. Pendant la première année je travaillerai également 18h par semaine chez un autre maraîcher pour faire les marchés, m'assurant un revenu mensuel de 700€, ce qui couvre mes charges fixes et plus. .

 

Produire des données technico-économiques et écosystémiques

Actuellement, il existe très peu de références sur ce nouveau mode de culture productif et moins consommateur d’énergie fossile. Une production de données et de connaissances par les acteurs de la culture en bio intensif permettrait de la développer et de la valoriser. Notre ambition est donc de collecter au fur et à mesure de la mise en place de notre projet toutes les données nécessaires à l’évaluation agronomique et écologique du modèle dans lequel nous nous inscrivons.

Ici encore, notre démarche est de faire le lien entre nos expériences individuelles et collectives, et les enjeux de notre époque.

 

A quoi va servir l'argent du prêt participatif ?

Ce prêt citoyen nous permettra d’acheter des arbres fruitiers, arbustes et arbrisseaux afin de diversifier notre production et d’augmenter la biodiversité du terrain. Un verger type “forêt comestible” de 2500m² sera ainsi créé sur la parcelle nord du terrain, tandis qu’une autre partie de ces arbres sera intégrée aux planches maraîchères.

L’intégration d’arbres aux cultures de plantes annuelles offre de nombreux avantages :

  • ils fournissent une ombre appréciée de certaines cultures souffrant du soleil direct (salades, mâches, épinard…) et appréciée également par le maraîcher!
  • ils agissent comme pompes à minéraux en les remontant avec leurs racines profondes ;
  • ce sont des nids à biodiversité. Ils accueillent les prédateurs de certains parasites, mais attirent également les parasites qui ne nuisent ainsi pas aux cultures annuelles.
  • ils sont un apport de biomasse par le biais des feuilles et des branches, dans une problématique d’enrichissement au sol en champignons et humus.

 

Nous demandons ce prêt afin de pouvoir mettre le verger en place rapidement ainsi que l’intégration d’arbres aux planches de culture. Il y avait plusieurs priorités mais celle-ci nous a semblé l’emporter : pour structurer le terrain, pour le temps de pousse que demande un arbre et pour la symbolique du premier arbre planté à la fois pour nous et pour le prêteur.

 

3 bonnes raisons de nous soutenir

  • Participez au développement de l'écosystème d'une micro-ferme
  • Soutenez une production biologique diversifiée et locale
  • Encourager une dynamique collective et solidaire

 

A propos du collectif

Ce projet est porté par un collectif de 5 personnes complémentaires de part leurs expériences passées. Pour démarrer et pérenniser les différentes activités, chaque pôle est porté par une personne différente. Trois entreprises sont donc créées (le maraîchage par Didier, la production de plantes médicinales et transformation en cosmétiques par Anaïs, les activités pédagogiques par Alexandre), ainsi qu'une association pour encadrer les activités annexes non incluses dans les entreprises (organisation d’événements culturels, apiculture, chantiers participatifs...). Ce montage nous permet dans un premier temps de pérenniser chacune des activités avant de les regrouper, à moyen terme sous la forme d'une SCOP (société coopérative).

Ce prêt pour la plantation de fruitiers et la création d'une forêt comestible est supportée économiquement par l'activité maraîchage.

 

Didier Oudart :  Après avoir travaillé dans la recherche scientifique en agronomie sur l’impact de l’élevage sur l’environnement et sur le compostage des fumiers, Didier s’est formé et a travaillé en maraîchage diversifié. Au sein des P’tits Bregeons, il porte l’activité maraîchage et production de fruits.

2013-2016 : Ingénieur de Recherche à l'INRA / Salarié agricole dans des exploitations maraîchères diversifiées

2013 : Cours certifié de Permaculture avec Madonart (Noganets, Tarn et Garonne)
2013 : Docteur de l'Institut National des Sciences Appliquées de Toulouse (INSA) en Génie des Procédés et de l'Environnement
2009 : Ingénieur de l'Université de Technologie de Compiègne (UTC) en Génie Biologique, spécialité Innovations, Aliments et Agroressources

 

Anaïs Bouilly : Joaillière de métier travaillant exclusivement de l’or équitable, Anaïs s’est formée à la production et transformation de plantes médicinales. Au sein des P’tits Bregeons elle est en charge du pôle plantes médicinales, et fabrication de cosmétiques naturels et biologiques.

 

Alexandre Gilquin : Issu d’une formation en sociologie, il a travaillé dans l’accompagnement et le développement de projets dans le milieu associatif. Au sein des P’tits Bregeons, Alexandre est chargé de l’animation des ateliers pédagogiques.

 

Elise Gilquin Bonati : Après un cursus en sciences de l’information et communication, elle est aujourd’hui formatrice dans l’enseignement supérieur. Au sein des P’tits Bregeons, Elise s’occupe de l’organisation d'événements et participe au développement du pôle pédagogie.

 

Thomas Patenotte : Il travaille depuis plusieurs années à la diffusion de données et d’études sur l’environnement. Au sein des P’tits Bregeons, Thomas s’occupe de l’aménagement du site et du lien avec les partenaires.

 

Echéancier

Le prêt sera remboursé par trimestre sur 4 ans, avec un différé d'un an. Donc le premier remboursement interviendra le 30 décembre 2017. Le prêt sera à taux zéro pour le porteur de projet, et rémunéré à 2% pour les contributeurs grâce à nos partenaires mécènes du concours Fermes d'Avenir. Les frais de gestion de Blue Bees seront également financés par les mécènes  du concours.

 

 

En savoir plus

 

 

Prêter présente un risque de non remboursement : diversifiez bien vos prêts et  prêtez uniquement l'argent dont vous n'avez pas besoin à brève échéance.



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