La grêle a ravagé ses cultures, solidarité pour un maraîcher !

France, Chaussan Croc'éthic

Je tiens à vous remercier sincèrement pour votre aide et votre soutien. Vos messages sont très touchants et comptent beaucoup moi. Tout ceci me pousse à continuer la remise en place de l'exploitation.
Grâce à ces 2 000€ je vais pouvoir financer l'achat des nouveaux plants (récemment plantés ou en commande pour les semaines à venir).
Le palier suivant de 3 500€ me permettrait de remettre les serres en état et d'assurer les cultures sous serres pour l'hiver prochain.
Encore merci à tous pour votre solidarité.



Didier Mas, maraîcher à Chaussan

C’est en janvier 2009 que Didier Mas s’installe comme maraîcher à Chaussan, petite commune des Coteaux du lyonnais, à 35 km à l’ouest de Lyon. Fort de son expérience de salarié agricole et de sa jeunesse, il se lance et loue quatre hectares de terres à celui qui deviendra son voisin et ami. Son credo dès le début, c’est l’agriculture paysanne : une agriculture intelligente, transparente, respectueuse de l’environnement et des hommes, qui vise à l’autonomie et à l’égale répartition des richesses. Il produit aujourd’hui des légumes sur 1,5 ha plein champs et 1500 m² de serres et des produits transformés (ratatouille, choucroute, coulis etc). De quoi fournir ses deux marchés voisins et l’association de paniers Croc’éthic, uniquement en circuit-court pour maîtriser ses prix, ses débouchés et connaître ceux qui consomment ses légumes.

Croc'éthic, dont Didier est le président, propose un abonnement à des paniers de produits locaux et de saison sur Lyon et ses alentours. Les produits distribués sont fournis par un réseau de 20 paysans situés en moyenne à 43km de Lyon. 

En sept ans, Didier a réussi son pari et son installation est pérenne. Il a même construit sa maison à côté de ses terres, où il vit avec sa femme et ses deux jeunes garçons.

 

La ferme de Didier en péril suite aux intempéries

Vendredi 24 juin au soir, un orage impressionnant s’est déchaîné sur l’exploitation de Didier (et celle de ses voisins). La grêle a ravagé toutes ses cultures en plein champs, détruisant les légumes à maturité mais également tous ses plants de légumes d’hiver. Il avait, ironiquement, planter le mercredi pas moins de 900 plants de salades, 2 200 de choux, 2 400 mottes de betteraves rouges, 60 pieds de courgettes et 150 mottes d’oignons blancs… Tout est perdu, de même que les pommes de terre et les courges plantées plus tôt dans la saison. Les légumes sous serre s’en sont mieux sortis mais les bâches des serres sont bonnes pour être changées.

Didier a du mal à estimer sa perte sèche. Elle serait d’au moins 1 500€ pour ses plants d’hiver, entre 8 000€ et 10 000€ pour les légumes et les fraises détruits à maturité. Sans oublier les bâches de ses serres à remplacer. Il veut aujourd’hui racheter des plants et tout remettre en place pour relancer sa production. Il espère ainsi récolter betteraves, choux, courges, pommes de terre… Et alimenter son stock d’hiver. Sans cela, les pertes se chiffreraient en milliers d’euros (par exemple : un manque à gagner de 8 000€ s’il ne récolte pas les 8 tonnes de pommes de terre qu’il stocke habituellement).

Les assurances ne le suivent pas car les cultures et les serres ne sont pas assurées (ces assurances coûtent très chères).

 

Pourquoi Didier a-t-il besoin de vous  ?

Didier souhaite replanter ses légumes d’automne et d’hiver, même si la saison est déjà bien avancée. C’est un pari qui lui permettrait d’éviter de grosses difficultés financières (et les incertitudes qui les accompagnent). Il va déjà devoir faire face à l’absence de légumes à vendre cet été (qui va creuser sa trésorerie) et a besoin d’un petit coup de pouce pour passer ce mauvais cap.

Avec 2 000€, il pourra racheter des plants et quelques mètres de bâche. C’est le minimum qu’il lui faut pour se relancer. 

Avec 3 500€, il couvre l’ensemble de ses frais : plants et remise en place des serres. C’est l’objectif à atteindre.

Si la collecte dépasse ses espérances (au-delà de 3 500€), elle permettra de compenser les pertes de ses plants détruits et de la « non vente » de légumes d’été. Et idéalement, de lui redonner un peu de trésorerie et d’atténuer la pression financière si les récoltes d’automne et d’hiver ne sont pas à son niveau d’espérance.

 

Didier invitera chaque contributeur à une visite de ferme à l’automne. L’occasion de le rencontrer, de découvrir son exploitation et de partager un moment convivial.

 

Contact 

Blue Bees participe à l'effort de solidarité en réduisant ses frais de gestion de 3% !



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