Le berger qui dit oui, la banque qui dit non !

France, Ste Scolasse sur Sarthe SCEA Bergerie du Mesnil

Prêtez à Sandy et Karen Mac Keen pour qu'ils puissent augmenter leur production, et répondre ainsi à une forte croissance de la demande pour leurs produits frais et bons !



Contexte

Depuis 2002, Sandy et Karen Mac Keen, d'origine irlandaise, exploitent 85 hectares de prairie dans le Perche Ornais et élèvent 110 brebis, 60 chèvres, 4 vaches laitières, et 4 vaches allaitantes. Ils fabriquent toute une gamme de produits laitiers (fromages, faisselle , yaourts, lait cru, crème fraiche) et de la viande (boeuf, agneau, veau et porc). Ils ont un bail rural sur 18 ans renouvelable.

Le début de leur aventure a été très difficile. Des heures à la ferme et au marché sans vente, sans succès. Des frais qui montaient, la pression de la banque, pas de vie de famille. Mais ça c'est le passé ! Depuis 2014, leur compte de résultat s'est nettement amélioré.

Ils vendent leurs produits sur les marchés parisiens et dans le réseau de La Ruche Qui Dit Oui. Leur chiffre d'affaires est en moyenne de 8000 euros TTC par semaine.

Les Mac Keen ont 2,5 salariés à temps plein pour assurer la production et la vente des produits laitiers. Sur la fromagerie, il y a 1,5 équivalent temps plein. Sur la distribution des produits (vente aux marchés et préparation des commandes des ruches), il y a 1 équivalent temps plein.

Points de vente

  • La Ruche Qui Dit Oui - Malakoff - 1 fois par semaine
  • La Ruche Qui Dit Oui - Paris 13e - 1 fois par semaine
  • Le marché d'Iéna - Paris 16e - mercredi et samedi
  • Le marché place Breteuil - Paris 7e - samedi
  • Le marché Avenue de Versailles - Paris 15e - dimanche

Aujourd'hui, la demande augmente grâce notamment au réseau de La Ruche Qui Dit Oui que les Mac Keen ont intégré en Mars 2015 ! (merci la ruche! ). Mais le cheptel des Mac Keen est trop petit pour répondre à la demande. Leur 85 hectares ne sont pas assez rentabilisés, et le travail de leurs salariés non plus !

Ils ont récemment sollicité un crédit auprès de leur banque, le Crédit Agricole, pour acheter plus de bêtes et améliorer l'hébergement de leur élevage. Mais sans succès... Le bilan comptable des Mac Keen n'est pas très bon, ils sont endettés mais ils sont en phase d'amélioration, le compte de résultat 2014 a été très positif. Sans investissement, il est très difficile de rentabiliser cette ferme de 85 hectares, qui est aujourd'hui sous-exploitée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Objectifs 2016-2017

  • Augmenter les ventes de 15% en 2016, puis de 25% en 2017 grâce à l'accroissement du cheptel

Le compte de résultat prévisionnel présenté dans "documents" est un estimatif basé sur le principe de précaution. Alexander espère faire beaucoup mieux. Chaque mois, l'entreprise arrive à dégager un solde de trésorerie positif.

  • Terminer la conversion en agriculture biologique

Ce qui a été fait

Plus de fourage a été apporté dans les rations pour diminuer la dépendance aux céréales. Les animaux sont nourris aujourd'hui à 70% en fourrage.

Une plantation de trèfle violet sur 55 hectares a été réalisée en 2014. Le trèfle est une plante superbe ! Cette légumineuse capte l'azote de l'air et le transforme en protéines. Cette légumineuse fournit de l'azote au sol, résiste à la sécheresse et dure longtemps (5 ans). Donc c'est un aliment peu couteux pour le bétail, biologique, riche en protéines et très digeste, l'idéal pour la pâture.

Ce qu'il reste à faire

Pour que les animaux puissent paitre le plus souvent possible et ainsi ne pas être trop dépendant des céréales, il faut un accès libre aux pâtures. Or aujourd'hui l'accès à la pâture est compliqué car il faut traverser la route. Donc le projet est de construire un bâtiment qui permettra aux animaux d'accéder à 35 hectares de prairie (voir plan dans "documents"). L'hiver, les animaux seront nourris aux céréales bio, que les Mac Keen achèteront dans un premier temps. Dans un deuxième temps, d'ici à 3 ans, ils pourront planter des céréales en bio sur la prairie qui aura été nourrit par le trèfle.

Fin 2016, leur exploitation sera normalement certifiée en agriculture biologique.

 

Budget

Pour atteindre leurs objectifs, les moyens à mettre en oeuvre sont l'achat de nouveaux animaux et la construction d'un nouveau bâtiment qui permettra un accès libre à 35 hectares de pâtures.

Le projet des Mac Keen requiert donc à la fois un agrandissement du cheptel et un nouveau bâtiment. L'un ne va pas sans l'autre.

Pour augmenter la production de matières premières,il faut acheter dès à présent les animaux décrits dans le tableau ci-dessous.

Le projet recquiert un bâtiment plus adapté aux besoins des animaux , pour qu’ils soient à l’abris des éléments et aussi qu’ils puissent manger une ration équilibrée pour optimiser la production de lait. Ce bâtiment facilitera la distribution des rations et permettra de consacrer plus de temps aux soins individuels des animaux.

Echéancier

Voici sur le tableau ci-dessous les engagements des Mac Keen pour le remboursement de leur emprunt.

Un prêt avec une partie garantie !

Une cession de créances sur leur prime PAC, certifiée par huissier (voir "documents") sera faite chaque année à Blue Bees comme garantie. Dans "Documents", vous trouverez la cession de créances de la prime PAC 2015.

 

Autres contreparties

Pour tout prêt au-dessus de 300 euros, nous offrons 5% de remise sur vos achats au marché ou par « la Ruche qui dit oui » (www.laruche quiditoui.com).

Si vous nous prêtez 1000 euros, vous profiterez de 10 % sur vos achats pendant la durée du prêt.

 

 Prêter présente un risque de non remboursement : diversifiez bien vos prêts et  prêtez uniquement l'argent dont vous n'avez pas besoin à brève échéance.

 

 

 

 

 



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