Production low carbone

Cela pourrait être l’alimentation du futur tellement la production ne pèse pas lourd sur les ressources de la planète. Deux escargots apportent autant de protéines qu’un steak et il ne faut à Frédéric Marcouyoux que 800 m2 pour élever ses 180 000 bêtes à cornes de façon extensive. Son cheptel grandit à une vingtaine de kilomètres de Dijon. Régulièrement des touristes s’invitent pour une visite ou une dégustation. « ça fait partie du projet », explique Frédéric qui a installé dans la cour de sa maison des tables, des toilettes sèches et a récemment aménagé un superbe local de transformation isolé en fibres de bois et de chanvre.

Aujourd’hui, d’autres animaux viennent prêter main forte à l’élevage des escargots : des moutons et des lapins pour entretenir la végétation, des poules pour aérer la terre. « Il n’y a plus une goutte de pétrole sur l’exploitation, » raconte l’éleveur de 32 ans qui travaille manuellement et avec un maximum de producteurs locaux.  Son projet prévoit le mariage de l’escargot et de la prune. Ou la plantation d’un verger de 50 arbres fruitiers de variétés locales autour des élevages pour les protéger du vent et leur apporter ombre et fraîcheur.  Et qui dit arbres dit fruits. Aussi, le projet prévoit d’équiper l’atelier de transformation (construit en matériaux du coin et écolos) avec toute une gamme de machines pour valoriser cette nouvelle production fruitière. Bientôt du sorbet framboise à la bave d’escargot ?

A quoi servira l'argent ?

Pour mener à bien ses projets, Frédéric doit mettre en oeuvre les dépenses présentées dans le tableau ci-dessous. Toutes vos contributions viendront alléger ses besoins de trésorerie et donc accélérer la réalisation de ses projets.

 

Témoignages de contributeurs