Après le jardin-forêt, une micro-pépinière et un séchoir à plante pour le Hérisson Blanc

Saint-Pantaléon de Larche (19) Le Hérisson Blanc

Après m'être lancé en 2020 dans la conception d'un lieu pédagogique qui a enfin pu ouvrir ses portes au printemps dernier, j'ai  besoin aujourd'hui de développer mes activités et de mettre à profit cette épicerie naturelle aux ressources illimitées en créant en parallèle : une micro pépinière et un séchoir à plantes spécialisé(e)s dans la production de plantes vivaces, sauvages, comestibles et médicinales.



Tout commence au jardin : un retour aux sources inspirant et salvateur

Portrait : Lionel Langlade (41 ans) Petit-fils de paysan et ancien exploitant agricole, je suis originaire de Brive-la-Gaillarde en Corrèze, où j’ai passé toute mon enfance.

Très proche de la nature, aimant travailler au grand air et être en contact avec la terre, ma passion première a pourtant toujours été le cinéma, ce qui m’a amené à faire de longues études en Lettres et arts - option cinéma et audiovisuel et à exercer en tant que photographe/vidéaste/documentariste pendant une dizaine d’années avant de devoir revenir dans la campagne où j’ai grandi pour des raisons familiales.

J’ai beaucoup travaillé avec des enfants : en tant que responsable d’une salle de cinéma, j’ai organisé et animé des ciné-goûters, des séances scolaires et des ciné-débats, de la petite enfance au lycée, j'ai aussi réalisé de nombreux courts-métrages de fiction (école, centre de loisirs, centre d’action sociale) mais j’ai très vite ressenti le besoin de revenir à mes origines et de développer l’agriculture biologique.

J’ai aussi décidé de me tourner vers un mode de vie plus alternatif, de me réapproprier le temps que l’on nous dérobe, de refuser que l’on m’impose un rythme et de m’écarter de la frénésie des grandes villes et d’un mode de vie mercantile et consumériste qui ne me convenait plus vraiment. J’avais besoin de retrouver ma liberté , mon indépendance et je savais que seule la nature était en capacité de me l’offrir.

C'est pour cette raison que j'ai créé fin 2019 « Le Hérisson Blanc »,  qui me permettait de réunir mes compétences, mes aspirations et mes convictions les plus profondes au sein d’un même projet.

Au départ, je souhaitais monter un collectif sous la forme d’une SCOP (société coopérative et participative) mais la covid a débarqué de plein fouet et je me suis très vite retrouvé seul, j’ai donc dû revoir mes ambitions à la baisse.

Aujourd'hui, cette petite entreprise principalement axée sur l’éducation nature et l’éducation image a pour vocation de créer des oasis de biodiversité entre nature et culture de manière locale, afin de constituer collectivement un incroyable réseau planétaire de refuges biologiques.

Du jardin d'invitation à l'école de la nature : renouer avec le vivant

Tout commence donc début 2020, en pleine crise sanitaire. Je me lance dans la conception d’un jardin-forêt en m'inspirant des techniques de la permaculture et en bannissant tout engin à moteur, afin de créer un milieu résilient et autonome que j’ai peu à peu transformé en un lieu pédagogique et accueillant, véritable laboratoire éducatif où j’organise depuis peu des ateliers d’éducation à la nature à travers des visites guidées, des animations et des jeux.

Je me déplace et intervient aussi en milieu scolaire, en tant qu’animateur et enseignant (biologie, santé et environnement) et collabore avec différentes associations et centres de loisirs, offrant une multitude d’animations pédagogiques, ludiques et concrètes permettant aux enfants de s’approprier les enjeux climatiques et d’explorer les alternatives tout en se reconnectant à la nature.

Cette petite parcelle de terrain (1200m2) sur laquelle j’ai beaucoup investi (temps/argent) regorge aujourd’hui d’une multitude de végétaux :

  • Des arbres fruitiers (cerisiers, pruniers, pommiers, poiriers, abricotiers, pêchers, châtaigniers, noisetiers, amélanchier, grenadier…etc.),
  • Des plantes grimpantes (vignes, kiwis, chèvrefeuille, passiflore, houblon, glycine, jasmin, rosiers, bougainvillier…etc.), 
  • Des fruits et légumes divers et variés (framboises, cassis, groseilles, tomates, courgettes, aubergines, concombres, cornichons, poivrons, piments, pois, fèves, blettes, potimarrons, artichauds, choux, salades…etc.),
  • Des plantes comestibles ou médicinales (mélisse, menthe, thym, romarin, sauge, lavande, soucis, bourrache, pavot, amarante, ortie, plantain),
  • De nombreuses fleurs et arbustes (azalées, rhododendrons, iris, zinnias, rosiers, tournesols, lupins, lavatères, rose trémières, camélias, sauges, gauras, bleuets, œillets, rudbeckias, gaillardes, pourpiers, lys…etc.).    

                                                                                   

Je souhaiterais aujourd’hui mettre à profit cette épicerie naturelle aux ressources illimitées en créant en parallèle :

  • Une pépinière spécialisée dans la multiplication de plants de vivaces (aromatiques et médicinales) mais aussi d’arbustes, de haies comestibles, d’arbres fruitiers et de légumes perpétuels que je pourrais ainsi proposer aux établissements au sein desquels je développe mes activités ainsi qu’à tous ceux susceptibles de pouvoir être intéressés par la création de zones de biodiversité, qu’il s’agisse de professionnels, de particuliers ou encore de centres de loisirs, de municipalités…etc.
  • Un séchoir à plantes comestibles et médicinales car je dispose aujourd’hui de nombreuses graines de variétés de fleurs différentes que je ressème chaque année et qui produisent énormément. Je compte aussi me consacrer à la confection de bouquets de fleurs séchées et de tisanes aux multiples vertus, ce me permettrait d’agrémenter mes différents ateliers (création d’herbiers, de couronnes, de bouquets, dégustation de tisanes, de confitures, de sirops) et de vivre de ma passion tout au long de l’année.

En effet, m’étant jusqu’ici concentré essentiellement à la création et l’aménagement du jardin (travail du sol, terrassement, nettoyage de la roche, mise en place des zones de culture, plantations, taille, semis, arrosage…) puis à la récolte et à la confection/distribution lors des ateliers proposés, je n’ai que très peu vendu et commercialisé, ne me dégageant donc quasiment aucun salaire par ce biais et étant contraint de travailler à côté. Malgré une belle expérience de cinq mois aux pépinières Thibault et une formation de paysagiste qui m’ont beaucoup appris sinon il s’agit la plupart du temps de missions intérims sans grand intérêt.

D’autant plus que je n’interviens auprès des établissements scolaires et des centres de loisirs, qui ont pour la plupart des budgets limités, qu’à l’arrivée des beaux jours et jusqu’à la fin de la période estivale et l’arrivée de l’automne, d’où la nécessité de développer mes activités de manière à me concentrer exclusivement sur ce projet et à ce que chacun puisse en profiter pleinement. 

Du jardin refuge au jardin tentaculaire : disposer de ressources illimitées tout en agissant pour le bien des générations futures.

En filigrane, l’autre objectif de ce projet vise à :

  • Rétablir un lien direct avec le public, les collectivités, les associations, les artisans, les commerçants, les différents centres, les scolaires…etc., afin de favoriser les rencontres, la transmission des savoirs, le partage et ainsi lutter contre l’isolement et la désertification de nos petits villages de campagne.
  • Promouvoir une agriculture durable et des produits de qualité (certifiés bio par conviction) qui seront proposés par un circuit court ou en vente direct. Le but étant d’avoir des produits sains, bio à côté de chez soi et d’en faire profiter les gens de la commune, des écoles…etc.
  • Offrir une alternative et en faire une priorité absolue en incitant à végétaliser davantage, car c’est en fournissant aux végétaux la possibilité de recoloniser les espaces artificiellement occupés que nous préserverons la planète, la biodiversité et la santé de ses habitants.
  • Favoriser une auto-régulation à long terme, en s’inspirant des jardins-forêts et des modèles de culture en syntropie qui consistent en des systèmes de cultures denses et stratifiés, démontrant l'infatigable résilience des plantes et l'abondance qu'elles peuvent offrir à qui veut bien lui accorder du temps et de l'espace.  

Je compte aussi mettre en place des partenariats avec des professionnels de divers horizons : paysagiste, artiste, restaurants, épiceries ou même pharmacie. J’élargirais progressivement ma collection de plantes vivaces et comestibles au fil des années et les vendrait à la fois sur les marchés, directement sur place ou encore sur mon site internet que je souhaite développer au fil du temps.

A quoi servira la somme collectée ? 

Par manque de moyens financiers, il est difficile à ce jour d’envisager la mise en œuvre de ces nouvelles activités. L’achat d’un nouveau terrain à proximité, d’une serre tunnel et d’un séchoir étant nécessaire, j’ai décidé de lancer cette campagne de financement participatif, en attendant de trouver un lieu susceptible d’accueillir ce nouveau projet. 

J’ai plusieurs terrains en vue actuellement et j’ai entamé des discussions avec les propriétaires, c’est en cours de négociation et en bonne voie. Il s’agirait d’environ 1 hectare de prairies et de bois, avec des sources d’eau potable, ce qui constitue un sacré avantage comparé à la précédente parcelle qui en est totalement démunie, ce qui m’oblige à faire des efforts considérables tous les étés.

La collecte servira à acheter ce nouveau terrain ainsi qu'une grande serre tunnel qui sera dédiée à la production de jeunes plants bio pour professionnels et particuliers et à financer l'auto-construction du séchoir à plantes et son aménagement.

La création d’un séchoir à plantes : 

Je souhaite réaliser un bâtiment écologique en terre/paille de 20 m2 qui n’aura pour seule ouverture qu’une porte d’entrée, car les plantes ne doivent pas être exposées à la lumière afin de ne pas altérer leurs principes actifs et ainsi garder toutes leurs propriétés, leurs saveurs ainsi que leurs belles couleurs. J’y installerai un ventilateur, un déshumidificateur ainsi qu’un radiateur et un panneau solaire afin de permettre un séchage optimal. Il faudra ajouter à cela une vingtaine de claies de séchage, une table de préparation ainsi que des étagères de stockage

  • Avec 5 000 € : Je pourrais acheter une nouvelle parcelle de terrain et y installer une serre tunnel.
  • Avec 10 000 € : Je pourrais construire le séchoir à plantes avec son système de ventilation, le déshumidificateur, le radiateur et le panneau solaire.
  • Avec 15 000 € : Je pourrais m’occuper de l’aménagement de la serre et du séchoir à plantes en ajoutant des tables de cultures, des échelles de claies, des étagères de stockage, un plan de travail…etc.
  • Avec 20 000 € : Je pourrais installer un système d’arrosage et d’irrigation (micro-aspersion, goutte à goutte + cuves récupération eau).

Restons en contact ! 

Si certains d'entre vous ne peuvent ou ne souhaitent pas contribuer au financement participatif par internet, vous pouvez également me faire parvenir vos contributions par chèque, ordre à mon nom, à l'adresse suivante :  

Adresse postale :   Lionel Langlade
80, allée des places – Aux Termes
19600 Saint-Pantaléon de Larche

 N° de téléphone : 06-71-29-34-70

  

 

N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions sur le projet. 



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