Après l'épidémie de Fièvre catarrhale Ovine, redonnez des ailes à la bergerie !

Plateau d'Hauteville (01) Aux Prés des Alouettes

Cette toute jeune ferme, élevant des brebis laitières et Hampshire depuis 2023 dans le Bugey, a besoin de vous pour passer le cap de l’épidémie de Fièvre Catarrhale Ovine, qui a frappé les troupeaux cette année.

 

 



La bergerie Aux prés des Alouettes, c'est une petite ferme d'élevage, certifiée en Agriculture Biologique, située dans l'Ain, à 900 m d'altitude.

Je m'y suis installée en 2023, moi Marie, 35 ans, en reprenant une bergerie où j’ai développé un élevage de brebis laitières et un atelier de transformation du lait en fromages et yaourts.  

Je peux compter sur l’aide de Kévin, 34 ans, naturaliste au sein de la Ligue de Protection des Oiseaux, qui, sur son temps libre, veille sur les mésanges, hirondelles, pies grièche, chauves-souris... et alouettes bien sûr (!) qui vivent ici.

Il est un soutien indispensable à ce projet, passionnant mais un peu fou, de cumuler élevage extensif, transformation laitière, vente directe et pratiques favorables à la préservation des milieux naturels.

 

Comme beaucoup d'autres, nous sommes touchés par la fièvre catharrale ovine en août dernier ... 

Je me suis installée seule, en reprenant un troupeau de 70 brebis allaitantes (de race Hampshire), auquel j'ai ajouté un troupeau de 45 brebis laitières (de race Lacaune et Manech tête rousse).

Cette année 2024 a été celle du lancement de la traite et des premiers fromages. Dès le printemps, les ventes ont pu démarrer à Pâtur'Ain (magasin de producteur), sur deux marchés hebdomadaires, et à la ferme.

La joie de voir se concrétiser notre projet et la satisfaction des clients auguraient un beau démarrage.

Mais voilà, nous avons été, comme tant d'autres élevages en France, touchés par l'épidémie de Fièvre Catarrhale Ovine au mois d’août. Ce virus, transmis par des moucherons, a pris de court les éleveurs car le variant de cette année a été beaucoup plus virulent que les années précédentes, et les vaccins ont été rapidement en rupture.

Nous avons perdu 15% de notre cheptel, malgré tous nos soins : nos béliers, nos agnelles, notre doyenne, nos chouchoutes, personne n’a été épargné.

Il y a les pertes d’ors et déjà mesurables (les brebis perdues, à racheter, les frais vétérinaires, les vaccins..), et celles qui sont encore à venir : problème d’infertilité, décalage des naissances l’an prochain..

Cet épisode plombe notre toute jeune et fragile trésorerie, en cette phase de démarrage d'activité. Nous estimons ces pertes à 10 000 euros environ, qu'il nous manque désormais et qui pénaliseront nos projets à venir.     

Ayant déjà investi plus de 240 000 euros, j'aimerais éviter de recourir à de nouveaux emprunts, pour ne pas fragiliser la situation de la ferme.

L'Etat a bien annoncé des aides pour les éleveurs, mais nous ne pouvons compter dessus car elles ne considèrent pas les pertes indirectes (perte de lait, infertilité des animaux induites par le virus, parfois à vie !). De plus, nul ne sait dire aujourd'hui quand elles arriveront, et les indemnisations seront limitées aux seuls animaux adultes, sur justificatifs des bons d'équarrissage... Et malheureusement, le service d'équarrissage ici a enregistré seulement 13 de nos animaux sur les 28 perdues, car "ils n'avaient pas que ça à faire" selon leurs propres dires.

Cette situation a été observée chez bons nombres d'autres collègues du département, nous pénalisant, nous, les éleveurs.

 

Nous aider aujourd’hui, c’est soutenir notre rêve pour demain : croire en une petite ferme paysanne aux pratiques extensives, basées sur le respect des animaux et de l'environnement.

Ici renards, blaireaux, hérissons, et autres couleuvres sont soigneusement observés et nous nous efforçons de mettre en œuvre des pratiques pour favoriser leur présence.  

Les brebis pâturent 9 mois de l’année, sur 64 hectares de prairies, bordées de haies et forêts. Tous nos agneaux sont élevés par leur mère, y compris ceux des brebis laitières, qui restent au minimum 2 mois avec elles, avant d'être progressivement sevrés et élevés aux prés ensuite.

Il nous est primordial que chaque animal ait une vie à l’extérieur. Au fur et à mesure qu’ils grandissent, le surplus du lait est trait, et transformé en yaourts, fromages de format Picodon, tomme, et autres faisselles et caillés doux.  

Ce système de pâturage extensif participe à maintenir ouvert les milieux naturels, et favorise la présence d’oiseaux telles que l’Alouette lulu, qui a donné son nom à la ferme.

Un autre défi est de taille : maintenir un élevage de moutons en cohabitation avec la présence de prédateurs : les lynx (nombreux sur la commune !) et loups. Cela impose un travail très conséquent de clôtures électriques, regroupement nocturne, et mise en place de chiens de protection.

Nous sommes aidés pour cela par nos 2 chiennes, Tikkah et Tatsi.   

Les prairies naturelles fleuries, font ensuite le reste, en offrant à nos clients un lait très doux et parfumé.

Le rythme de la ferme est saisonnier, pas de lait en hiver pour permettre aux brebis une reproduction naturelle basée sur le cycle de la végétation..et du repos pour les bergers !

Egalement lieu de partage, nous avons accueilli cette année 6 woofeurs pour échanger sur nos activités, voyager grâce à leur venue, et nous espérons bien renouveler l’expérience au printemps !

 

À quoi servira la somme collectée ?

Avec 4500 € : nous pourrions financer le rachat d’une vingtaine de brebis laitières, pour conforter l'effectif du troupeau.  

Avec 6000 € : nous pourrions en plus rénover le toit de la bergerie, grâce à notre voisin charpentier couvreur, et éviter les infiltrations !

Avec 7500 € : nous pourrions développer notre cave d’affinage pour vous proposer plus de tommes et pourquoi pas, un nouveau type de fromage !

Avec 10 000 € : nous pourrions acheter un terrain d'1,7 hectares pour être libres d'y planter des arbres et creuser des mares (nous louons aujourd'hui 90 % des terrains de la ferme).

Les dates clés 

2009 : Obtention d'un BTS agricole spécialisé dans l'élevage (Dannemarie sur Crète (25).

2010 et 2011 : Doubles Licences pro en Fromagerie de terroir (Enils 25 et 39) et Développement et conseils pour les Filières ovines (st Affrique, 25). 

2015 : Diplômée ingénieure agronome à Clermont Ferrand. 

2023 : 1er janvier Démarrage de l'aventure aindinoise. 

2024 : premières transformations du lait à la ferme ! 

Restons en contact ! 

   

 

Marie Monin

Adresse postale : 97, chemin de la Vie droite - Thezillieu 01110 Plateau d'Hauteville

N° de téléphone : 06 36 69 66 90

 

Si vous souhaitez soutenir le projet sans créer de compte Blue Bees, vous pouvez m'adresser un chèque du montant de votre don à l'adresse ci-dessus.

Merci beaucoup !



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