La Centaurée : fleur ou centre équestre ?

 

Mon cheminement... 

Cette passion a commencé dès mon plus jeune âge, les animaux en général mais les chevaux plus que tout ! D‘abord dans l‘élevage de chèvres, je retourne vers ma passion pour me lancer dans la création de mon centre équestre avec très peu de moyens. 

A 19 ans, me voilà fière de pouvoir acheter mes deux premières juments qui me feront plus tard cinq magnifiques poulains. Le cheptel s‘est agrandi au fil des années avec l‘achat d‘autres chevaux et poneys. 

Cavalière déterminée, acharnée qui après de nombreux voyages à cheval en solitaire, se consacre à l‘enseignement, une vraie révélation pour moi. Petit à petit, j‘ai investi le peu que je gagnais dans ce projet sans emprunter. En 2008, mon monitorat en poche, j‘ouvre mon centre équestre. 

Suite à un déménagement forcé il y a deux ans, un fermage non renouvelé, j‘ai dû pour la première fois faire un emprunt bancaire pour aménager de nouvelles installations sur un lieu nouveau et plus sûr en qualité de bail rural mais plus aride. C‘était ça ou j‘arrêtais. Heureusement, ma clientèle fidèle m‘a suivi et l‘aventure pouvait continuer. 

 

Un centre équestre nouvelles méthodes et éco-responsable. 

Une vingtaine de chevaux et poneys vivent sur une exploitation de 8 hectares. D‘autres terres en location sont utilisées pour l‘élevage et la production fourragère. 

Ouvert toute l‘année, des cours, stages, randonnées et un élevage de poneys Shetland font le bonheur des tout petits et des plus grands. 

Beaucoup d‘éthologie (étude du comportement du cheval), de séances à pied où on joue avec les chevaux, de dressage, obstacles...mais aussi du tir à l‘arc à cheval sont proposés. Les chevaux sont le plus souvent montés en licol, sans mors dans la bouche, avec une approche respectueuse, patiente et bienveillante. 

Du foin pour nos chevaux. Grâce à mon compagnon, Christian, nous avons  revalorisé des terres en friche pour produire du foin et du sainfoin. 

Qu'elles sont belles nos olives ! Environ 170 oliviers sont aussi présents sur la nouvelle exploitation. La fumure des chevaux apporte de l‘engrais et de l‘humus aux vergers. Aucun traitement chimique n‘est utilisé. De l‘huile d‘olive, des olives de table et de la purée d‘olives sont vendus localement. 

Eco-responsable, parce que l‘on déplace rarement les chevaux en van ou camion. On privilégie plutôt la rando que la compétition. Et on se déplace à cheval tant que l‘on peut. 

L‘été, il fait de plus en plus chaud ! Du coup, on transhume les chevaux en altitude dans nos montagnes pour chercher la fraîcheur, 3 mois d‘herbe indispensable pour leur métabolisme. Et de là, on propose des randonnées avec bivouac dans des endroits vraiment sauvages, on dort avec les chevaux tels des cow-boys, gardiens du troupeau! 

Une retraite bien méritée ! Que deviennent nos vieux chevaux? Ceux qui ne travaillent plus sont placés chez un agriculteur pour désherber des cultures de plantes aromatiques en bio (lavandin, fenouil, origan,...). C‘est top, ça marche super et tout le monde est content. Un partenariat toujours bienveillant pour le bien-être de nos chevaux. 

Nathalie, centauresse mais aussi maréchale-ferrante. Depuis 5 ans, je ferre mes chevaux pour gagner toujours en autonomie et réduire mes charges, grâce à mon ancien maréchal qui m‘a tant appris. Et puis j‘aime m‘occuper des pieds de mes chevaux, un moment de méditation… 

 

Pourquoi aider La Centaurée? 

Aujourd‘hui, me voilà au bout de mes capacités pour investir à nouveau. Pas question d‘emprunter encore. C‘est pour cela que j‘ai besoin de vous pour finir ce projet d‘installation sur ce nouveau lieu. L‘objectif étant que mon projet soit suffisamment viable pour être retransmis à l‘avenir. 

• Pour transformer un lieu aride en pâturage car le nouveau lieu du centre équestre est situé sur une zone rocailleuse et l‘apport en fumure des chevaux va changer la structure du sol, mais il faut du temps... 
• D‘une pierre, deux coups ! Pour allier la production végétale, nos oliviers et l‘élevage comme cela se faisait autrefois. Nourrir la terre et l‘entretenir grâce aux animaux. 
• Car le lien avec l‘animal est essentiel. Tisser un lien avec cet animal apaise et renforce la confiance en soi. L‘activité de centre équestre doit continuer mais autrement, moins dans la performance sportive mais surtout dans le respect de chacun et de l‘environnement. 
• Pour la beauté du cheval !! 
• Pour que le mythe du Centaure devienne une réalité pour d‘autres encore en se faisant connaître au delà de nos contrées. 

 

Mes besoins 

• 3000€ : apport de bois déchiqueté (production locale) pour couvrir le sol d‘une mini-carrière pour les cours poneys Shetland et d‘un rond de longe  pour éduquer les chevaux en liberté. 
• 3000€ : achat d‘un broyeur d‘occasion pour entretenir les terres, le nôtre est en fin de vie. 
• 5000€ : achat d‘une citerne de 3000L d‘occasion sur roue pour alimenter en eau les chevaux car tous les parcs n‘on pas d‘eau sur place. 
• 5000€ : achat d‘un round-baller d‘occasion pour récolter le foin en grosses balles rondes. 

L'avancement des travaux

 

Mes formations 

- BEPA caprin (Brevet Agricole Professionnel dans l‘élévage caprin et production laitière) 

- ATE (Accompagnateur de Randonnée Equestre) 

- BEES 1er degré (Brevet d‘Educateur Sportif Activitées Equestres) 

Quand on vit de sa passion, il n‘y a jamais assez d‘heures dans la journée, et réaliser ses rêves, je le souhaite à tout le monde, surtout à mes deux fils même si certaines années sont difficiles… 

Aujourd‘hui, j‘ai 56 ans et toujours de nouvelles idées concernant mon activité. 

 

Restons en contact !

  

Mon site :

 

Adresse postale : LA GRANGE DES BOIS, 26170 BUIS-LES-BARONNIES   

N° de téléphone : 06 32 17 35 74

 

Si vous souhaitez me soutenir sans créer de compte Blue Bees, vous pouvez m'adresser un chèque du montant de votre don à l'adresse ci-dessus.

Merci beaucoup !

 

   

 

La Centaurée: flower or riding centre?

It's both! This flower, also known as the mountain cornflower, is said to have nursed a centaur named Chiron. Chiron was a wise, benevolent and caring centaur. In a way, he is the soul of La Centaurée...

And it’s also a riding centre, a project that Nathalie set up 15 years ago in the Drôme Provençale and which now needs your help for new facilities and farm equipment.

 

My journey...

This passion began when I was very young, with animals in general but horses most of all! I started out breeding goats, then returned to my passion and set up my own riding school with very little money.

At the age of 19, I was proud to buy my first two mares, which would later produce five magnificent foals. The herd has grown over the years with the purchase of other horses and ponies.

I'm a determined, hard-working horsewoman who, after many solo travels on horseback, has now turned to teaching, which has been a real revelation for me. Bit by bit, I invested the little I earned in this project without resorting to loans. In 2008, with my riding certificate in hand, I opened my own riding school.

Following a forced move two years ago due to a non-renewed lease, I had to take out a bank loan for the first time to set up new facilities on a new site that was safer as a rural lease, but more arid. It was either that or stop entirely. Fortunately, my loyal customers followed me and the adventure could continue.

 

A riding centre based on eco-responsibility and new equestrian methods

Around twenty horses and ponies live on the 8-hectare farm. Other rented land is used for breeding and fodder production.

Open all year round, lessons, training courses, trekking and a Shetland pony farm are sure to delight young and old alike.

We focus on ethology (the study of horse behaviour) - sessions on foot where you play with the horses, dressage, jumping... and even archery on horseback. Horses are usually ridden in (bitless) rope halters, with a respectful, patient and caring approach.

Hay for our horses: Thanks to my partner Christian, we've been able to reclaim some fallow land to produce hay.

How beautiful are our olives! There are also around 170 olive trees on the new farm. Manure from the horses provides fertiliser for the orchards. No chemical treatments are used. Olive oil, table olives and olive tapenade are sold locally.

We are eco-responsible, because we rarely move horses by van or lorry. We prefer to ride rather than compete. And we travel on horseback as much as we can.

In summer, it gets hotter and hotter! As a result, we move the horses to higher altitudes in our mountains in search of the cool, and 3 months of grass essential for their metabolism. And from there, we offer treks with bivouacs in truly wild places, sleeping with the horses like cowboys, guardians of the herd!

A well-deserved retirement! What happens to our old horses? Those that are no longer working are placed with a farmer to manage the weeds in organic aromatic plant crops (lavender, fennel, oregano, etc.). It's great - it works really well and everyone's happy. It's a partnership that always looks after the well-being of our horses.

Nathalie, centauress and farrier. For the last 5 years, I've been shoeing my own horses to increase my independence and reduce my costs, thanks to my former farrier who taught me so much. I also like looking after my horses' feet, a moment of meditation...

 

Why help La Centaurée?

I've reached my capacity to invest further and borrowing again is out of the question. That's why I need your help to finish the project of setting up this new venue. The aim is for my project to be viable enough to be passed on in the future.

 

Why?

• To transform an arid area into pastureland: the new riding centre is located in a rocky area and the manure from the horses will change the structure of the soil, but this will take time...
• Killing two birds with one stone! To combine plant production - our olive trees - and livestock farming, as it was done in the past. Feeding the land and maintaining it with animals.
• Because the connection with animals is essential. Weaving a bond with this animal soothes and strengthens self-confidence. The riding centre business must continue, but in a different way, with less emphasis on sporting performance and more on respect for the individual and the environment.
• For the beauty and love of the horse!
• So that the myth of the Centaur becomes a reality for others by making itself known here and beyond

 

My needs

EUR 3,000: wood chip (locally produced) to cover the surface of a mini-paddock for Shetland pony lessons and a round pen for training free-roaming horses.

EUR 3,000: purchase of a second-hand shredder to maintain the land, as our shredder has reached the end of its life.

EUR 5,000: purchase of a second-hand 3,000 litre water tank on wheels to supply the horses with water, as not all the paddocks have water on site.

EUR 5,000: purchase of a second-hand round-baller to harvest the hay in large round bales.

Progress of work 

 

My training

- BEPA caprin (Professional Agricultural Diploma in goat breeding and dairy production)

- ATE (Accompagnateur de Randonnée Equestre - Equestrian Trail Leader)

- BEES 1st degree (Brevet d'Educateur Sportif Activitées Equestres)

When you make a living from your passion, there are never enough hours in the day, and making your dreams come true is something I wish for everyone, especially my two sons, even if some years are hard...

Today, I'm 56 and still coming up with new ideas and new possibilities for La Centaurée.