Les vergers d’Aglae


Catégorie Innovation

Marqueur de Google

Dommartin

Objectif :

2832 arbres

Participants :

Florian Baralon


Contexte

En 2015, mon associée Sarah et moi-même nous sommes installés en agriculture biologique, à Dommartin dans l'Ain, sur 7 hectares. Nous avons 1,5 ha de maraichage, 5,5 ha de vergers agroforestiers (en construction) et des poules pondeuses. Le verger accueillera à terme des poulaillers mobiles pour nos pondeuses, des cultures maraichères et des céréales entre les arbres, pour un voisin paysan-boulanger. Nous réalisons de la transformation (jus, confiture, pesto...) et nous vendons tout en circuit court : marché, paniers, point de vente collectif, magasins bio ! Nous souhaitons aussi par notre installation redynamiser le territoire et c’est pourquoi nous avons accueilli des chantiers de solidarité internationale et un festival agri-culturel sur la ferme en 2016.

Objectif du projet

Mes objectifs en tant qu’agriculteur sont de nourrir les habitants de mon territoire, avec des produits de qualité, de vivre et travailler en lien avec la Nature, et de montrer par la pratique que l’agroécologie permet de cultiver des fruits avec moins de fertilisants et pesticides de synthèse. Pour cela, la plantation de 2km de haies diversifiées (21 espèces) permettra de créer des habitats favorables aux insectes auxiliaires de culture, pour lutter contre les ravageurs. Les 2,5 ha d’arbres fruitiers viendront compléter le verger pour la production. Pommiers, poiriers, pêchers, abricotiers, pruniers, cerisiers, actinidias, cognassiers, figuiers, raisins de table, viendront compléter ce qui a déjà été planté. Le mélange des espèces et variétés réduira ainsi les maladies et donc les traitements.

Pourquoi votre projet mérite-t-il de gagner le prix Innovation ?

Voter pour moi, c’est soutenir un projet pilote en réalisant un verger agroécologique, qui permettra à terme, de démontrer aux arboriculteurs l’intérêt de ces pratiques pour diminuer l’utilisation des intrants de synthèse, tout en produisant suffisamment pour pouvoir vivre de notre métier. C’est aussi soutenir une agriculture qui nourrit les territoires avec des produits locaux, de qualité ; c’est donc porter haut et fort un autre projet agricole pour l’avenir !