Nos petits fruits dévalent la pente !

A l'origine du projet : une envie de changer de vie

Qui a eu cette idée folle de se lancer dans la production de petits fruits en montagne, à 1000m d'altitude, en partant de rien, sur un terrain en pente et en faisant tout à la main ? C'est nous ! Ophélie et Antonin, 33 et 31 ans. Tout part d'une envie de changement de vie. On a tous les deux des envies de travailler à notre compte, de s'installer à la montagne et de faire quelque chose de concret et de simple (enfin, « simple »...pas si simple en fait !). On décide de s'installer à Montmin courant 2017, à 30 minutes d'Annecy, dans ce village au cadre montagnard enchanteur, et l'idée de produire des petits fruits émerge.    

 

Les Petits Fruits de Montmin c'est quoi ?

C'est une production qui sera composée de framboises (9 variétés), fraises, mûres, cassis, groseille, mûroise, casseille, quelques plantes aromatiques et médicinales pour créer des tisanes (mélisse, camomille, ortie, utilisation des feuilles de framboisiers...) ainsi que des baies de goji. Sur notre ferme, des poules, des oies et des abeilles nous accompagnent mais elles ne sont pas liées à un objectif de production mais seulement à une volonté d'avoir nos œufs, des animaux et produire notre miel sur notre ferme. Sans parler du fumier que les poules et les oies nous apporteront !

      

 

Vivre à deux sur une si petite surface ? Oui c'est possible !

Nous avons calculé qu'en plantant en tout environ 2000 mètres linaires de petits fruits (vendus entre 10 euros le kilo pour les fraises – et 20 euros le kilo pour les framboises) nous pourrons vivre à deux sur l'exploitation. Pour l'instant, nos droits au chômage nous permettent de nous consacrer à temps plein sur notre projet en attendant les premières « vraies » productions qui arriveront courant 2019.

 

Une vraie exploitation de montagne, avec la pente qui va avec !

Donc nous disions...Produire des petits fruits oui : mais où ? En effet, il n'est pas facile de trouver une parcelle en Haute-Savoie où la moindre prairie vaut de l'or pour les éleveurs. Mais la chance est de notre côté et, peu après le début de nos recherches, nous trouvons assez rapidement un terrain non loin de chez nous avec tout ce qu'il faut : une bonne exposition, de l'eau à proximité, une route qui passe à côté... Nous signons le bail en juin 2017 et c'est parti, nous avons 4500m² pour imaginer notre future ferme. Mais il y a une belle contrainte : une forte pente ! Aucun véhicule et aucune machine agricole ne peut rentrer sur le terrain, il faudra faire avec la force de nos bras.

Vous l'avez donc compris, la production des Petits Fruits de Montmin est entièrement faite à la force des bras, biologique et c'est un projet de micro-exploitation agricole que nous défendons.

   

Un travail entièrement à la force de nos bras (et de notre dos!)

Nous avons commencé à aménager la parcelle durant l'été 2017. Nous avons descendu près de 50 tonnes de matériel à dos d'homme en 3 mois (6 tonnes de serres, 11 tonnes de paille, 24 tonnes de terreau et tout le petit matériel qui, cumulé, fait son poids!), et planté nos premiers pieds de framboisiers. Pour voir tout ça en images, une vidéo raconte tout ce travail ici. 

  

Tout ceci n'était que le début ! En 2018 nous avons remis ça, avec trois fois plus de travail ! Et quasiment tout autant de matériel descendu. Nous avons fait l'acquisition d'un petit transporteur chenillard au début de l'automne 2018 pour transporter du matériel dans la pente et ainsi soulager nos bras et notre dos. Mais surtout, cette année 2018 a été sous le signe de la pioche. En effet, le terrain étant très pentu nous avons commencé à piocher l'ensemble des rangs déjà plantés afin de pouvoir marcher à plat (sinon nos chevilles ne tiendront pas la route!). Nous avions pioché 800 mètres linéaires à la main et nous avons préparé des nouveaux rangs pour le printemps prochain. Il reste 1200 mètres linéaires que nous devons piocher pour faire des micro-terrasses de 1,25m de large. Le sol est trop dur pour le motoculteur, sans parler de l'engagement de travailler avec un motoculteur dans une telle pente sans faire de roulé boulé jusque dans la rivière ! Nous revenons donc à la fameuse technique de nos bras et de la pioche...

 

 

Les investissements déjà réalisés

Jusqu'à aujourd'hui nous avons investi 30 000€ de fonds propres pour payer tout le matériel nécessaire au démarrage de l'installation : petit matériel, motoculteur, débroussailleuse, paille, terreau, matériel pour l'agencement des rangs, toiles de paillage, piquets, clôture, premiers plants de framboisiers, bassin de stockage d'eau, local de rangement etc.). Courant 2018 nous avons souscrit un crédit bancaire (35 000€) pour acheter des serres, du matériel d'irrigation, le transporteur chenillard, payer un raccordement électrique chez ENEDIS et acheter les nouveaux plants.

   

Des rêves de mini-pelle pour soulager le dos...

Mais après tout ce travail déjà accompli et tout ce qu'il reste à faire, notre dos commence à nous rappeler à l'ordre. Antonin s'est mis à rêver de mini-pelle araignée, la seule machine dont la taille et les capacités permettraient de travailler dans la pente et remplacer les milliers de coups de pioche. Sans parler des services quelle nous rendrait pour déplacer du matériel lourd.

 

A quoi va servir l'argent de la collecte ?

Pour mener à bien notre projet nous avons besoin d'acquérir une mini-pelle araignée avant fin 2018 pour pouvoir terminer le travail de création de micro-terrasses durant cet hiver. Cette machine coûte 4000€ (godet, liquide hydraulique et livraison incluse). Nous avons besoin d'un petit coup de pouce financier pour acheter cette machine qui nous est indispensable pour pouvoir terminer notre travail du sol à temps pour le printemps, et sans abîmer nos dos.

Nous faisons appel à vous car nous ne souhaitons pas souscrire un nouveau crédit bancaire (un crédit oui, 2 crédits non !) et notre capacité d'auto-financement arrive à son terme.

Avec 4400 € nous pourrons acheter la mini-pelle araignée et payer les frais Blue Bees. Notre dos vous en sera éternellement reconnaissant !

Si vos dons dépassent ce budget nous pourrons acquérir du matériel pour l'aménagement des nouveaux rangs de plantation (piquets, câbles, filets de treillage etc.).

 

Pourquoi contribuer à ce projet ?

• Aider au développement d'une micro-ferme de montagne, en contre-point avec le modèle industriel
• Soutenir une production saine, diversifiée et respectueuse de l'environnement
• Soutenir une ferme ancrée dans l'économie locale et les circuits-courts
• Soutenir une agriculture (presque) sans machines, ce qui de nos jours peut paraître fou ! Mais pour nous, c'est un gage d'une pérennité de notre activité et une volonté de construire quelque chose à taille humaine et de pouvoir densifier au maximum notre production sur une petite surface. L'installation est parfois un parcours du combattant, mais quand tout sera en place ce ne sera que du bonheur !

 

A propos de nous :

Nous vous avons parlé de nous brièvement au début de la page, mais  voici quelques grandes lignes de nos parcours :

Parcours d'Ophélie

2016-2017 : Chercheuse au Centre International de Recherche  Agronomique pour le Développement

2015-2016 : Post-doctorat en Argentine

2010-2013 : Thèse de doctorat en géographie que l'agriculture urbaine  (CIRAD et INRA)

2009 : Diplôme d'ingénieur agronome spécialisé sur les régions chaudes

 

Parcours d'Antonin

Difficile à résumer, Antonin a plus de vies qu'un chat! Mais pour les points principaux :

2014-2016 : Commercial dans le milieu du parapente en Haute-Savoie

2005-2012 : Arboriste-grimpeur en région parisienne

2003 : BEPA en Horticulture

 

A très bientôt :-)

 

En savoir plus

      

Les petits fruits de Montmin

Montmin
74210 Montmin