Un coup de paluche pour mes ruches !

Espira-de-Conflent (66) Miel des Bruixes

La lune approche! On va bientôt polliniser la rose du petit prince (ne cherchez pas de sens caché à cette phrase)! Merci tout le monde, c'est vraiment encourageant de se sentir appuyé comme ça! Grâce à vous tous, je suis sûr que mon activité s'autofinancera cette année! Ainsi le prochain pallier me permettra de financer des formations pour l'élevage de reines et pour maîtriser les techniques de production bio! Je pense aussi installer un système pantone sur mon C15 histoire de limiter sa consommation et ses émissions polluantes. Lets' make beekeeping great again! Las abejas unidas jamas seran vencidas! 

 

Soutenez l'installation d'un apiculteur au pied du massif du Canigou dans les Pyrénées-Orientales, pour lui permettre de prendre son envol !

Prévente de miel 



Parce que l'apiculture n'a pas dit son dernier mot !

Je suis Benjamin Bathfield, 34 ans et en pleine reconversion. Anciennement dans la recherche, je suis apiculteur depuis peu (sur le point d’attaquer ma deuxième saison). J’ai malgré tout une petite trajectoire avec ces petites bestioles puisque j’ai fait ma thèse avec des apiculteurs au Guatemala et j'ai réalisé une saison chez un apiculteur professionnel il y a 2 ans. 

Je m’installe aujourd’hui sur les terres familiales à Espira-de-Conflent (66320), au pied du massif du Canigou dans les Pyrénées-Orientales. Des terres qui se prêtent à l’apiculture de part la grande diversité floristique de la région, avec ses massifs montagneux et ses influences méditerranéennes.

Je travaille avec une race d’abeilles rustiques (qu’on appelle la « noire ») et vise un maximum d’autonomie dans mon projet. J'ai monté un atelier de menuiserie et construit moi-même mes ruches avec du bois de Douglas de la région (bois imputrescible qui n’a pas besoin d’être traité). Cet atelier me permet également de me fabriquer toutes sortes d’outils (déshydrateur et cérificateur solaires) ou autres (abris pour insectes, meubles en palettes etc.). 

Après un hiver de test et d'apprentissage, je dispose aujourd’hui d’une trentaine de ruches qui pètent le feu !


2017-2018: en route vers mon installation !

D'abord, on se fait la main…

L'année 2017 m'a permis d'acquérir des essaims, de les multiplier, de me faire la main et de commencer à faire goûter mon miel à mes proches !

A l’heure actuelle ma capacité de production est de 400 kg, donc largement insuffisante pour que l’activité soit rentable. En 2018, j'espère produire environ 700 kg de miels, avec 60 ruches (si tout va bien), soit un chiffre d’affaires de 12500 euros. Il faudra donc attendre 2019 pour me tirer un petit revenu (500 euros par mois). Pour cela je mise sur de la vente au détail de mon miel et sur la diversification progressive des productions: teinture mère de propolis, pain d’épices, pollen...

D'ici 2022, je souhaite augmenter mon nombre de ruches à 150 ou 200. Mon volume de production me permettra alors de vendre mon miel à un prix raisonnable (entre 15 et 20 euros le kilo).

Aujourd'hui, je suis encore dans une phase d'apprentissage. Ma priorité est d'assurer la survie de mes colonies d'abeilles. J'ai fait le choix de ne pas me lancer tout de suite en bio, car cela demande une parfaite maîtrise technique. Le contrôle de certains parasites peut être très délicat, et entrainer de graves conséquences sur la santé des abeilles s'il n'est pas parfaitement appliqué. Mes pratiques sont pour autant très respectueuses des abeilles et des personnes. Je ne pratique aucun traitement ni nourrissement pendant les miellées, et j'éloigne mes ruches des cultures conventionnelles lors de lal floraison. 


Petit à petit, le rucher se construit !

Une bonne partie des investissements a déjà été réalisée. J’ai pu monter l’atelier de menuiserie et avancer dans la construction des ruches. J’ai aussi acquis une fourgonnette pour faire les transhumances. En 2017, j'ai pu disposer mes ruches sur différents étages agroécologiques: diversité assurée (garrigue, bruyère blanche, acacia, châtaigner, rhododendron, fleurs de haute montagne) !

Et pour couronner le tout… une miellerie collective !

Le meilleur pour la fin ! Avec 5 autres apiculteurs, nous avons monté une association pour mutualiser nos compétences et notre matériel. Nous allons construire ensemble une miellerie collective, pour disposer d'outils fiables à moindre coûts.  

Mes partenaires

Tout au long de mon installation, j'ai été accompagné par les équipes de l'Airdie et Terres Vivantes: 

  • AIRDIE: Financeur solidaire pour l'emploi en Languedoc-Roussillon.
  • Terres Vivantes: Association  qui a pour objet la création d'activité agricole et l'animation sur les territoires ruraux.

Un peu de prospective pour se motiver…

Le tableau qui suit présente mon prévisionnel d’évolution de l’activité :

 

Ce prévisionnel est basé sur l'achat de 45 essaims supplémentaire en année 1. Dès 2019, je prévois d'augmenter mon rendement, grâce à une meilleure maîtrise technique et un plus grand nombre de ruches en production. A terme, je souhaite que le prix de vente de mon miel soit autour de 15€/kg, en écoulant ma production auprès des magasins de producteurs locaux. 

Enfin, j'estime la mortalité annuelle à 20% du cheptel, ce qui correspond à peu près à la moyenne régionale chez les apiculteurs professionnels. Et oui, les pressions qui pèsent sur nos abeilles sont particulièrement fortes dans la région (frelon asiatique, Varroa, pesticides...) !

Pourquoi votre aide est nécessaire ?

De nouveaux investissements sont nécessaires pour me permettre de vivre de ma production: 


A quoi servira l’argent ?

Je suis aujourd’hui dans une situation charnière qui va déterminer la pérennisation de mon projet. Vos contributions permettront de faire la différence !

  • Avec 3000 euros, je peux acheter 20 essaims supplémentaires (pour arriver à un total de 50 essaims au printemps, avec les 30 essaims dont je dispose déjà, )
  • Avec 5000 euros, j'achète 10 essaims supplémentaires (pour arriver à 60 essaims au printemps), et un peu de matériel pour l'élevage de reines (matériel de picking, cages, barettes etc.)
  • Avec 7000 euros, j'achète 15 essaims supplémentaires (soit 75 essaims au printemps), et des maturateurs pour la miellerie voire un extracteur (un ami me prête le sien pour le moment)
  • Avec 10 000 euros, je continue à m'équiper en matériel de miellerie et à acheter le bois pour fabriquer les ruches pour 2019 !
  • Avec 12 000 euros, je peux financer mes formations pour l'élevage des reines et la transition vers le bio. 

     

Pourquoi le financement participatif

Cette campagne de financement participatif vient en complément d’un emprunt bancaire, réalisé auprès de l'Airdie (de 9000 € sur 5 ans) et d’investissements personnels déjà réalisés (20000€). Pensée en système de prévente, elle me permettra une avance de trésorerie indispensable pour atteindre mes objectifs de production de l’année. Par ailleurs, je trouve que c’est un bon moyen de vous faire connaître mon miel et mon travail que vous pourrez bien sûr découvrir sur place si le cœur vous en dit !

Mais au fait, qui suis-je ?

  • 2007 : Diplôme d’ingénieur en agriculture à l’Ecole d’Ingénieurs de Purpan (Toulouse)
  • 2008 : Technicien dans l’ONG « Fundacion Leon XIII » à San Cristobal de Las Casas (Chiapas, Mexique)
  • 2009-2013 : Doctorat en écologie et développement durable à ECOSUR, San Cristobal de Las Casas (Chiapas, Mexique)
  • 2013-2015 : Post-doctorant à l’Irstea de Clermont-Ferrand, sur les élevages laitiers de montagne économes en concentrés alimentaires
  • 2015-2016 : Maitre de conférence contractuel sur la physiologie de la lactation
  • 2016 : Ouvrier apicole en région toulousaine (Fronton) en vue de mon installation
  • 2017 : Installation des premières ruches

5 bonnes raisons de contribuer à ce projet    

  • Aider au dynamisme d’un territoire en perte de vitesse via l’installation durable d’un paysan
  • Favoriser la pollinisation de plantes sauvages
  • Des goûts incroyables couvrant une palette large entre Pyrénées et Méditerranée
  • Un système de production respectueux des abeilles et des personnes
  • Pérenniser un projet de miellerie collective


Quelques photos des contreparties


En savoir plus

 


Les Bruixes du Conflent
Mas OLIVE, Lieu-dit Barri Nou,
66320 Espira de Conflent



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